Sélection de montres Quartz Quartz & vintage
Dans le vaste océan de nos esprits par temps de confinement, les montres à quartz ont le vent en poupe. Bon nombre d’entre elles sont à nos yeux des pièces qui méritent toute l’attention, représentant une époque, un état d’esprit, et un challenge majeur pour toute l’industrie horlogère.
Aujourd’hui, je vous propose un petit voyage dans le temps, nous nous consacrerons uniquement dans ce premier volet aux montres à quartz “vintage” qui ont vu leur vie palpitante dans les années 1970 et 1980. Le prochain épisode sera consacré aux montres à quartz récentes.
Rolex oysterquartz
Un bon début avec une pièce mythique. Un visage de Rolex qui tranche, une aiguille qui mène une course différente et un coeur qui ne bat pas la chamade. Tout comme.
Tout commence en 1970 avec un dénommé mouvement Beta 21. Ce nom caractérise aussi une des premières montres-bracelet à quartz du monde développée par le Centre Électronique Horloger de Neuchâtel (CEH). Ni plus ni moins que la réponse en Recherche & Développement à cette nouvelle mouvance électronique. Le CEH comprend alors 16 marques suisses, dont Rolex.
Avec ce mouvement et cette montre, Rolex sort en 1972 (aux côté d’Omega ou encore Enicar) sa première montre à quartz. La Quartz date 5100. Chose inhabituelle pour la marque, le mouvement n’est pas le fruit de ses entrailles, et la boîte n’est pas vraiment Oyster, le mouvement n’y étant pas adapté. Une montre full gold bien engagée, limitée à 1000 pièces.
Toute l’histoire de la Rolex Oysterquartz commence réellement quand Rolex se met à produire ses propres mouvements. J’ai nommé le 5035 et le 5055. Sans oublier les montres qui vont bien avec, à savoir respectivement la Datejust et la Day-Date. Des mouvements quartz à la pointe de tous points de vue. Niveau technologique, un oscillateur 32KHz et un mouvement à quartz thermo-compensé. Ça ne vous parle probablement pas. Cela signifie que la montre est d’une précision folle, car le quartz est gardé à température constante. Niveau Finitions, il faut le voir pour le croire mais le mouvement de la Oysterquartz est fini comme un mouvement mécanique, sur fond de côtes de Genève, de perlage et j’en passe. Je vous assure que ça créé le désir.
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Breitling navitimer quartz
Navitimer et quartz qui se suivent dans la même phrase, c’est possible.
‘THE COMPUTER WATCH FOR THE COMPUTER AGE’
Son visage ne vous sera pas étranger. On retrouve tout ce qui constitue l’essence de la Navitimer, à savoir la règle de calcul, la lunette tournante et ce verre en forme de dôme. Au centre néanmoins, point de trace d’aiguilles, mais un écran LCD. Avec lequel on peut avoir accès à la date (jour et mois compris) et à la mesure de temps courts. Jusqu’au 1/100ème de seconde tout de même. Le chronographe pourra garder en mémoire le dernier temps, et propose également une fonction intéressante : la possibilité de mesurer deux temps (une forme de split second digitale). Une simple pression pourra aussi vous apporter la lumière.
La première référence est apparue en 1973. Cette référence était particulière par rapport à celles qui vont suivre car l’affichage se faisait sous forme de LED bien rouges, dans un boitier ressemblant davantage à une chronomatic, tout en conservant la lunette règle de calcul.
La seconde génération, celle dont je vous parle aujourd’hui, apparait en 1974.
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Audemars piguet quartz 6005ST
Nous ne vous présentons plus celle pour laquelle est né un véritable coup de coeur quelques mois auparavant.
Revenons quelques années en arrière. Il aura fallu attendre un peu plus de 5 ans après le lancement de la Royal Oak et l’année 1977 pour voir l’apparition de Royal Oak “rectangulaires”. Leur production courra jusqu’au milieu des années 1980 et verra une faible diversité de modèles se succéder. Si il y a bien un nom à retenir, c’est celui de Jacqueline Dimier, nom sur lequel nous reviendrons dans les prochaines semaines. Une femme aux idées nouvelles de design, qui imagine cette montre et les premières Royal Oak pour femmes. Rien que ça.
Qu’est ce qui change ?
Si on a l’impression que le boitier perd sa forme originelle au profit d’un boitier rectangulaire, ce n’est pas tout à fait le cas. Certes, l’octogone n’est pas autant marqué que sur sa soeur mécanique, mais le boitier possède bien 8 côtés. La lunette et ses vis caractéristiques s’efface, pour laisser place à une lunette plus subtilement octogonale et beaucoup plus fine, toujours brossée sur la surface et polie sur les arrêtes. On remarque l’apparition de 4 petites attaches à 3, 4, 8 et 10 heures sur le boitier qui apportent l’équilibre à ce nouveau visage.
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Omega seamaster 120 Jacques mayol
Ma petite protégée, dont le placement après la Audemars Piguet n’est pas inconscient.
Il s’agit d’une montre apparue en 1981 connue pour avoir équipé le poignet de “l’homme dauphin” Jacques Mayol lors de sa plongée record en apnée à 101 mètres de profondeur au large de l’ile d’Elbe. Qui a aussi connu une version or & acier ainsi qu’une version tout or d’une rare beauté et étincelante de mille feux.
Une plongeuse équipée du calibre 1337 Omega, présentant comme ses homologues de chez Rolex ou Audemars Piguet un mouvement travaillé et bien fini. Une montre agréable par sa lunette en verre minéral trempé, une boite d’une rare finesse tout en rondeur et en reflets, et surtout un bracelet en acier d’une incroyable souplesse fortement inspiré de la Royal Oak. Après avoir travaillé sur la Constellation, peut-être Gerald était-il un soupçon nostalgique ? Fort possible.
Omega equinoxe
Si vous souhaitez savoir à quoi ressemble l’enfant né de l’accouplement entre un quartz et une Reverso, lisez ce qui va suivre.
Look at life from both sides
A nouveau, sa présence après la Audemars Piguet et la Omega Seamaster 120 Jacques Mayol n’est pas un hasard complet. Une similitude à retrouver dans le bracelet à maillons plats reliés par 3 liens (et non pas deux comme chez Audemars Piguet) qui est bien une signature Omega, nous les avons vus à plusieurs reprises sur d’autres Seamaster 120 Quartz.
La boîte est donc de type Reverso et pivote pour se retourner côté pile ou face exactement de la même manière que le mythique design popularisé par Jaeger LeCoultre. Le principe cependant est différent en essence. Si à l’origine, le boîtier Reverso fut créé pour protéger la partie la plus fragile de la montre des agressions d’une balle de polo, il permet ici d’avoir véritablement deux montres en une.
Celle-ci contrairement à sa soeur Seamaster n’est pas étanche mais sa création remonte au début des années 1980, et comme elle verra sa robe s’habiller d’or & acier .
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g-shock de casio
Une place légitime.
Apanage des grands designs horlogers, une montre G-SHOCK possède des lignes propres et des caractéristiques qui permettent de l’identifier avec certitude, au premier coup d’oeil, à des kilomètres. Cela explique donc déjà plus de choses : une G-SCHOCK a une vraie personnalité.
Une G-SHOCK n’est pas que différente et peu onéreuse, elle est surtout d’une robustesse à toute épreuve, tout comme le souhaitait dès le départ Kikuo Ibe, l’ingénieur responsable du design des montres Casio au début des années 80. Un “G” pour “Gravité” : la montre doit donc pouvoir supporter bien plus qu’un choc, une chute.
Mais si plus de 200 prototypes ont été jetés du haut d’immeubles de plusieurs étages avant que l’équipe en charge du développement ne trouve la solution miracle, l’idée de départ n’a jamais été de jeter les montres par les fenêtres mais bien de simuler la chute la plus importante à laquelle pourrait être soumis un être humain… sans passer l’arme à gauche.
La solution (expliquée de façon synthétique), est un boîtier en résine à l’intérieur duquel le module qui donne l’heure est maintenu par un gel qui amortit les chocs et empêche qu’ils ne soient transmis au dit module. L’histoire raconte qu’Ibe-san aurait eu cette idée magique en observant des enfants sur un terrain de jeu s’amuser avec une balle en caoutchouc. “La balle se déforme mais son centre, lui, n’est jamais affecté.”
Tout savoir sur la G-Shock de Casio
swatch quartz
Tout le monde possède ou a possédé une ou plusieurs Swatch. Des montres très accessibles, mais comme la G-Shock dont le charme ne se justifie pas seulement sur un coût d’achat bas mais surtout sur un visage distinctif, une finesse, une richesse de choix et d’originalité. Une montre aussi marquée par l’époque de sa création, au début des années 1980. En 1983 pour la première collection.
Une manière de contrer la crise du quartz radicalement, et de remettre au gout du jour les montres à lecture analogique.
Nous vous parlions récemment des Swatch créées en hommage à la saga des James Bond.
TIMEX Q
Avec sa 35SQ Astron, Seiko commercialise en 1969 la première montre à Bracelet dotée d’un oscillateur à Quartz faisant ainsi trembler l’univers horloger existant. Cette période, communément appelée « crise du quartz » a engendré une véritable révolution.
De l’autre coté du Pacifique, Timex a justement été particulièrement touché par cette crise. Quelques années auparavant, la marque était pourtant leader sur le marché. En 1901, avec 6 millions d’exemplaires vendus à 1$/pièce, la Yankee est la montre à gousset qui peut se vanter d’avoir rendu le dollar célèbre.
Le modèle qui trouve sa place dans cette sélection a vu le jour en 1979. Inspirée des plongeuses de l’époque, ce modèle marque la transition pour Timex dans l’ère du quartz. Sa réédition cette année a fait un grand bruit, inspiré du design original mais modernisé dans certains aspects.
montres led
Le meilleur pour la fin.
Nous sommes au milieu des années 70, le quartz en provenance du pays du soleil levant s’apprête à faire trembler le monde de l’horlogerie.
Le quartz est à la mode et les marques s’essayent à développer des designs futuristes (entendez pour l’époque) dotés de ces nouveaux mouvements à quartz et l’énergie d’une pile. Plus encore, c’est l’affichage digital qui est en vogue. Nous avons par exemple la Pulsar d’Hamilton qui fait son apparition avec son affichage LED et qui ne donne l’heure qu’après avoir appuyé sur un bouton.
On citera la belle au poignet de James Bond dans Live and Let Die (1973) qui troque sa Submariner 5513 en panne (Q est sur le coup) pour une Pulsar en acier.
Un système précurseur ancêtre du LCD qui, lui, permettra d’afficher l’heure en permanence. Exit alors l’incontournable rouge infrarouge.
On trouve une belle poignée de montres à mon sens incontournables, fondatrices, qui nous rappellent à des souvenirs de notre enfance. Quelques Tissot particulières, une Omega Seamaster chrono-quartz “Albatros” et j’en passe.
Tout savoir sur les montres à affichage LED
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Voilà pour cette sélection bien évidemment non-exhaustive, mais qui présente à mon sens un large éventail de ce qui s’est fait de bien en quartz et a largement sa place dans l’histoire de l’horlogerie par sa remise en question, ses designs novateurs et ses inspirations.
Top article, et oui, le quartz peut être sexy!
Salut super article
Bonjour
Pour ma part j’ai déjà craquer pour l’oméga seamaster 120m.
J’en suis le 2eme propriétaire et malheureusement suite a un passage chez Omega pour une révision la lunette ( qui présente un éclat) a été changé ( par une moins sympa), ainsi que l’aiguille des heures ( aller savoir pourquoi)
J’ai cherché un artisan pour la restaurer voir la refaire mais en vain. Auriez vous quelqu’un a me conseiller ?
En vous remerciant.