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Hamilton PSR Pas LED du tout.

Le seul moyen de fuir est aujourd’hui un retour en arrière, en enfance pour certains, en adolescence pour d’autres, et pour quelques uns une découverte totale qui n’a jamais été aussi pertinente.

Hamilton fête cette année un anniversaire digital, les 50 ans de la création de sa Pulsar. Une montre dont la sortie au début des années 1970 n’est absolument pas à prendre à la légère tant son rayonnement a été important. Retour aujourd’hui sur une pièce fondatrice et son histoire.

Hamilton PSR - PVD doré

Hamilton Pulsar : so 1970s

Soyons clairs : la Hamilton Pulsar était la première montre à affichage digital. Certains d’entre vous sont étonnés, je peux le deviner. Oui, le nom Pulsar appartenait à l’origine à la société Hamilton Watch Company, qui a donc été fière d’être la pionnière dans la production de montres à affichage digital. Et qui avait développé cette invention en partenariat avec la société Electro/Data Inc. formée de scientifiques et d’informaticiens de pointe.

En 1978, Seiko fait l’acquisition de la marque Pulsar, et elle représente depuis un de ses segments horlogers milieu de gamme.

Hamilton Pulsar P2

En mai 1970 donc, alors que l’on peut lire sur des publicités de journaux :

The First completely new way to tell time in 500 years

deux modèles font leur apparition, tous deux à affichage LED, et tous les deux affichant les heures et les minutes après une pression sur un bouton poussoir, afin d’éviter de consommer une pile en 3 jours. En parlant de ces montres, le terme “Solid State” revenait régulièrement et signifiait qu’aucune partie de la montre n’était en mouvement, exit pignons et autres roues. La montre fut un succès immédiat, avec des mois, où, sans arriver à satisfaire la demande, 10.000 pièces sortaient des ateliers Hamilton. Moins de 5 ans après, et des montres très concurrentes à cristaux liquides étant arrivées sur le marché, l’engouement était passé.

Cette montre est représentative d’une époque. D’une époque où les montres mécaniques se cachent, du roi Quartz qui écrase cette industrie pourtant si forte auparavant. D’une époque de formes, où les composants électroniques forment une révolution, et forgent l’imaginaire des plus jeunes, sans même citer James Bond dans Live and Let Die (1973) qui troque sa Submariner 5513 en panne (Q s’empressera de la réparer) pour une Pulsar en acier.

James Bond - Live and Let Die (1973)

50 ans après donc, et à deux mois près, Hamilton rend honneur à cette montre qui ne s’est jamais montrée aussi pertinente aujourd’hui.

Hamilton PSR

Hamilton nous offre donc cette année le retour de la Pulsar sous le nom PSR. On reconnaît aisément l’inspiration.

Hamilton PSR acier

Le visage de la montre ne change pas radicalement. Et son charme provient avant tout d’un élément qui n’a pas changé : l’éclairage rouge et l’utilisation du bouton-poussoir. Sur cette ré-édition à trois heures, position qui pouvait varier sur les anciens modèles, le bouton étant directement intégré sur le cadran ou à six heures.

Ce charme donc, c’est celui de l’enfant qui presse le bouton-poussoir et voit soudainement ce cadran s’illuminer de mille points rouges pendant un laps de temps très court, avant de revenir à la normale. Une façon de lire l’heure plus simplement en un clin d’oeil. Précision, l’heure s’affiche tout de même constamment avec l’affichage LCD à l’intensité très faible. La pression du bouton n’est donc pas toujours nécessaire.

Deux versions sont présentées par Hamilton. Une version en acier, avec le bracelet qui va avec, ainsi qu’une version en PVD doré (une version en or aurait été bien trop couteuse, mais il faut garder à l’esprit que le modèle original de la Pulsar “P1” était proposé en or à l’époque et en édition limitée à 400 exemplaires) avec le bracelet de la même finition et en édition limitée à 1970 pièces.

On retrouve un boitier de forme coussin de 40.8 mm sur 34.7 mm, une étanchéité pas repoussante à 100 mètres ainsi que de belles finitions sur la boite et le bracelet.

Parlons technique un instant. L’affichage de cette PSR se fait par duo hybride LCD/OLED. L’affichage LCD est constant et le rouge vif est amené par les OLED après la pression sur le bouton-poussoir. Encore une fois, on retrouve la montre “Solid State” par excellence, tout est électronique et rien ne bouge.

La version de cette Hamilton PSR en acier est proposée à 695€ et celle en PVD doré limitée à 1970 exemplaire à 945€. Aucun doute sur le futur succès de cette montre au charme fou, qui fait sens et nous fait prendre de la hauteur sur un marché horloger parfois trop fermé pour ce genre de pièces, surtout dans ces moments ou l’on revient à des choses simples et essentielles.

Une pièce disponible en boutique à partir de mi-mai

Hamilton PSR 2020 - Éléments

3 réponses à “Hamilton PSR”

  1. julien dit :

    Oh super ! J’adore, je ne savais pas qu’elle ressortait, je vais essayer d’en trouver une. Ce côté rétro est très fun, kitsch dans le bon sens du terme. Merci pour cet article.

  2. Grand dit :

    Bonjour sur la mienne le nom hamilton est remplacé par Pulsar meme sur le bracelet d’origine il y a noté Pulsar. Bien entendu je n ai pas d’idée sur son age. Elle n’a jamasi été porté et j aimerai la faire fonctionner. A qui devrais je la confié ? swatch group ?
    Coridalement

    • Bonjour Monsieur,

      En effet, le nom Pulsar appartenait à l’origine à la société Hamilton Watch Company ! Il est donc normal de le retrouver sur votre montre.

      En revanche, la question du fonctionnement est plus complexe. Essayez de faire changer les deux piles qui sont à l’intérieur, en espérant que votre horloger arrive à l’ouvrir. Si malgré ce changement la montre ne s’allume pas, c’est un problème électronique qui demandera une main experte et que je ne connais pas…

      Très bonne journée,

      Nicolas

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