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Opération swatch pour james Bond

Opération swatch pour james Bond Une collection spéciale en forme d'hommage à la Pop culture bondienne

Trois accords de guitare électrique et un canon de pistolet cherchant sa cible. La silhouette d’un homme en train de marcher. Une détonation, puis le sang qui coule. Générique. Le décor est posé, le spectateur est en confiance. Le titre importe peu. Le héros ? “You know the number, you know the name” proclamait une réclame des années 60. Chris Cornell s’en inspira pour la chanson titre de la bande originale du film Casino Royale, en 2006, intitulée “You Know My Name“. Les amateurs de musique et de pop culture ne peuvent s’empêcher de faire le rapprochement avec “You Know My Name (Look Up The Number)” un titre de la face B de Let it Be, des Beatles. La comparaison n’est pas absurde : James Bond et les Beatles sont nés le même jour. Du moins aux yeux du grand public. Uchronie ? Presque.

Swatch James Bond - Au Service Secret de sa Majesté

Au générique de la Pop Culture

Certes, les romans de Ian Fleming ont commencé à être publiés à partir de 1952, et les quatre de Liverpool ont commencé à chanter en 1960. Mais la date clef, c’est le 4 octobre 1962. Deux déflagrations vont se produire le même jour : Love Me Do des Beatles arrive dans les bacs des disquaires et le film James Bond contre Dr. No est projeté sur les écrans. Si George Martin, le producteur des Beatles, a de grandes ambitions pour ses jeunes protégés, Albert R. “Cubby” Broccoli et Harry Saltzman, ceux de James Bond, restent prudents. Les moyens sont mesurés et les débuts modestes. Les droits des romans à succès de Ian Fleming élevés. Il faut donc trouver des astuces pour faire un film sensationnel à moindre coût. Un ancien matelot bagarreur et tatoué aura le rôle titre.

L’imagination au premier plan

Pour trouver une partenaire à ce nouveau venu du nom de Sean Connery, on embauche la petite amie d’un des techniciens du tournage. Une grande et belle suissesse prénommée Ursula. Pour favoriser des lieux de tournage exotiques, il est décidé de faire à l’économie pour les à-cotés.

Swatch James Bond - Casino Royale

Le bikini blanc est taillé dans de la soie de parachute usagée, le poignard et la ceinture portés par la première Bond Girl (bien avant la mode des hashtags féministes, les héroïnes bondiennes étaient déjà des femmes au caractère bien trempé, mais c’est un autre sujet…) sont empruntés à un matelot du HMS Troutbridge, un navire de la Royal Navy au mouillage dans la baie voisine. C’est dire si pour le générique, il faudra à Maurice Binder faire preuve de toute son inventivité. Le créateur choisit de jouer avec des poids de couleurs, comme un dessin animé, de suggérer des silhouettes en ombres chinoises, et de travailler des typographies. Sans le savoir vraiment, l’équipe du film est en train d’inventer un genre.

Des signes qui ne trompent pas

En effet, par leurs effets graphiques et leur typicité particulière, les génériques des James Bond vont imposer un standard; celui du film d’action et d’espionnage luxueux et sensationnel.

Dans les années 60, le genre fait florès et un inventaire des espions de cinéma serait trop longue et fastidieuse à établir, surtout qu’il faudrait y inclure les innombrables copies et parodies. Le point commun de toutes ces productions sera de prendre 007 comme point de repère ou de comparaison, soit pour essayer de le détrôner, soit pour le tourner en ridicule. Preuve supplémentaire que l’agent de Sa Majesté est le mètre étalon.

La bande son, en particulier les thèmes récurrents et les accroches musicales signés John Barry, vont également codifier le style de ce type de fictions. Les partitions sont généreuses, les cuivres ronflants, les percussions haletantes. L’ensemble est glamour et luxueux, avec une pointe de kitsch.

Une marque de fabrique

Souvent copié, rarement égalé, le style James Bond devient un genre et marque durablement les esprits. Les affiches des films, en particulier celles créées par Robert McGinnis, avec leur narration imagée de l’intrigue, des personnages, des véhicules et des gadgets, sont devenues des objets du culte.

Une esthétique spécifique a vu le jour, avec ses effets graphiques et typographiques remarquables. Rien que le marquage 007 se terminant en forme de pistolet est une trouvaille. C’est en puisant dans cette grammaire que Swatch vient d’imaginer six nouvelles montres pour sa nouvelle série limitée dédiée à l’univers de l’espion anglais.

006 montres pour une nouvelle collection spéciale

En effet, les créatifs de la marque suisse ont pu s’en donner à coeur joie pour créer leurs six pièces faisant référence à 6 des longs métrages considérés comme des jalons, parmi les 25 de la série, et évoquant subtilement chaque acteur titulaires du rôle titre.

Pour chacun d’eux, un élément visuel marquant a été choisi, sans pour autant céder à la facilité : les poids du générique de James Bond contre Dr No (Terence Young, 1962), la titraille de l’affiche originale de Au service secret de Sa Majesté (Peter Hunt, 1969), la navette spatiale de Drax dans Moonraker (Lewis Gilbert, 1979), l’ambiance Caraïbe de Permis de tuer (John Glen, 1989), la menace planétaire insinuée par Le Monde ne suffit pas (Michael Apted, 1999), ou les cartes à jouer de Casino royale (Martin Campbell, 2006).

Si deux modèles restent fidèle au diamètre classique de 34 mm de la célèbre petite montre suisse à quartz, les quatre autres optent pour une dimension plus généreuse avec 41 mm.

la Swatch de “Q” en special guest ?

Pour parachever la liste, il faudra aussi compter sur un septième modèle, celui qui devrait vraisemblablement apparaître au poignet de “Q”, le monsieur gadget du MI6, joué par Ben Whishaw dans No Time to Die. Cette Swatch a été créée en collaboration avec Suttirat Anne Larlab, la costumière du film réalisé par Cary Joji Fukunaga.

Swatch James Bond - No Time to Die

Swatch et James Bond : une alliance durable

Cette nouvelle série de montre devrait donc venir compléter la collection déjà étoffée des diverses collaborations entre la marque suisse et EON productions depuis 18 ans. En effet, c’est dès 2002 que Swatch avait édité une première collection de 20 montres pour fêter les deux premières décennies de la saga.

Puis, en 2008, ce fut une série très remarquée à l’effigie des 22 méchants des films, chacun des 22 modèles étant limité à 222 exemplaires. En attendant la sortie du film sur les écrans, à partir du 2 avril, les fans de 007 comme les amateurs de Swatch se délecteront de cette nouvelle série spéciale, mise en vente le 20 février et livrée dans un coffret en forme de cassette VHS (les millennials ne peuvent pas comprendre…).

Une réponse à “Opération swatch pour james Bond”

  1. Alain dit :

    Swatch et bond ? Un peu capillotracté. Même Omega rame à faire oublier Rolex.

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