Breitling Navitimer Quartz : The Computer Watch for the Computer Age
Le quartz. Un minéral à base de silice qui a beaucoup fait parler de lui. Aujourd’hui, il est parfois mis au banc au profit du mécanique aux yeux de certains ‘Aficionados’. Mais ne généralisons pas, le quartz a tant de pièces à nous offrir. J’aimerais vous parler d’une pièce que l’on connaît tous : la Breitling Navitimer. Cette fois cependant, Madame possède en plus un affichage LCD et un mouvement à quartz. Mais n’ayez crainte, elle saura vous charmer. Un vrai Young Timer.
__
L’histoire de son apparition est plutôt simple, et pleine de sens. Au moment où le quartz inonde les marchés et les esprits, devenant tentant et “tendance”, certaines manufactures suisses mettent un genoux au sol. Un grand nombre fermera les portes des ateliers, d’autres survivront en apportant de la modernité dans leurs collections.
Des pièces cassant les standards de l’horlogerie classique par leur esthétique novatrice, Gerald Genta nous te saluons, ou des pièces classiques fusionnées avec du quartz. Illustration parfaite avec cette Navitimer.
En effet, on retrouve l’esthétique propre à cette montre outil d’aviation, caractérisée par sa lunette à calcul. Mais là où trônaient auparavant aiguilles et sous compteurs de chronographe se trouve un écran LCD. Écran qui naturellement affiche heures minutes secondes, mais qui à l’aide de quelques boutons poussoirs propose bien plus de choix.
Avant toute chose, vous aurez remarqué l’absence de couronne. Mais si vous regardez plus attentivement, on trouve à huit et deux heures deux boutons poussoirs, qui sont des boutons de “fonction”, et, caché à quatre heures, un bouton de réglage sous forme de correcteur.
Par pression sur un bouton poussoir, on peut avoir accès à la date (jour et mois compris) et à la mesure de temps courts. Jusqu’au 1/100ème de seconde tout de même. Le chronographe pourra garder en mémoire le dernier temps, et propose également une fonction intéressante : la possibilité de mesurer deux temps (une forme de Split Second digitale). Une simple pression pourra aussi vous apporter la lumière. Let there be light, and light began to shine.
La montre est équipée d’un mouvement quartz calibre 942.711, réalisé par Ébauches SA à ce moment précis.
Parlons de la caractéristique principale : la lunette. Elle reste inchangée par rapport aux lunettes traditionnelles de Navitimer, mais on se demande, sans aiguille, comment la lecture rapide sera faite. La lunette bi-directionnelle permet encore de calculer des choses, mais il faudra avant cela transposer son temps sur la lunette. Sans aiguille, c’est plus compliqué.
Il y a eu plusieurs générations avant la crise Breitling à la fin des années 1970. La première référence est apparue en 1973. Cette référence était particulière par rapport à celles qui vont suivre car l’affichage se faisait sous forme de LED bien rouges, dans un boitier ressemblant davantage à une chronomatic, tout en conservant la lunette règle de calcul.
La seconde génération, celle sur laquelle je me penche aujourd’hui, apparait en 1974. Juste après elle, pas encore le déluge, mais une ultime référence de Navitimer quartz référence 9416 présentant un affichage LCD dans une boite de chronomatic, à nouveau.
Une montre tout a fait plaisante, donc, historiquement parlant puisqu’elle arrive à un moment clé pour Breitling, mais aussi sur ses fonctionnalités. On retrouve le design historique de la Navitimer, sa règle à calcul, avec un twist pour l’affichage LCD. La phrase présente sur la boîte d’origine n’était donc pas mensongère :
Un modèle que je ne connaissais pas et que je découvre avec plaisir!
Un futur collector ?
Ca me fait un peu penser à un compteur à eau.
Euh….. Désolé…..