ORIS DIVERS SIXTY-FIVE CHRONOGRAPH Une nouveauté, des proportions parfaites

Cela me fait assez drôle d’écrire sur un nouveau modèle important de la collection Sixty-Five chez Oris. En effet, lors de mon arrivée chez Les Rhabilleurs en 2015, nous parlions de la ré-édition de ce modèle de la marque qui venait alors tout juste d’être présentée. Aujourd’hui, du chemin a été parcouru et je suis heureux de vous parler de sa version chronographe, la Oris Divers Sixty-Five Chronograph.

Pour vous remettre les idées au clair, nous découvrions la Sixty-Five en 2015 à (feu) Baselworld et nous nous étions pris d’intérêt pour cette belle montre de plongée récréative en souvenir d’un modèle des années 1960. Je dis récréative, car si on peut plonger avec cette Sixty-Five, elle ne représente pas réellement une montre de plongée “professionnelle” pour de nombreuses raisons, dont son étanchéité. La plongée récréative se développe dans les années 1960, après la vague des montres de plongées type Submariner et Fifty-Fathoms, et s’accompagne par conséquent du lancement par de nombreuses marques de montres “Skin Diver”. Pour le plus grand plaisir de leur public !

Depuis 2015 la Divers Sixty-Five a bien évolué. En partant du modèle le plus classique, nous avons vu ces dernières années une édition en bronze et acier, un beau partenariat avec Momotaro, la réussie Carl Brashear avec son calibre 401, les belles et colorées Sixty-Five Cotton Candy et surtout, la Holstein Edition de 2020 qui prenait la forme d’un chronographe ! Je me souviens lors de sa présentation j’étais enchanté, la montre étant vraiment belle et bien faite, mais les 43 mm du diamètre m’avaient déçus. Nous avions pu découvrir d’ailleurs quelques mois auparavant des éditions chronographes or/acier de la Sixty-Five avec toujours 43 mm de diamètre.

Ça c’était avant. Puisque Oris vient juste de présenter un chronographe de série en acier pour sa collection Divers et sa famille Sixty-Five, et que je peux vous dire que ses 40 mm de diamètre passent plus que bien au poignet. Regardons ça de plus près.

On retrouve tous les codes esthétiques de la Sixty-Five. Une lunette tournante fine unidirectionnelle avec son repère luminescent, pour le cadran il a été choisi un noir brillant, qui s’accorde toujours aussi bien avec la lisibilité des index larges comme les aiguilles peintes de matière luminescente SuperLuminova. La petite seconde se trouve à neuf heures, et le totalisateur des 30 minutes du chronographe à trois heures. L’équilibre est franchement agréable, et par rapport aux versions 43 mm, les sous-compteurs tutoient davantage la minuterie.

Les poussoirs sont discrets et quand on démarre le chronographe, c’est le calibre Oris 771, qui vient prendre sa base Sellita SW510, qui s’actionne. C’est finalement le même calibre que les chronographes précédents de la collection, qui vit désormais dans un habitacle réduit. Ce mouvement automatique délivre la bonne réserve de marche de 48 heures.

On retrouve au choix pour accompagner ce nouveau chronographe le bracelet en acier façon bracelet riveté, entièrement brossé pour notre plus grand plaisir, mais également un bracelet en cuir noir Cervo Volante, signe que la marque pousse encore et à raison ce partenariat de sens qui n’était pas qu’un coup d’essai. La nouvelle Oris Divers Sixty-Five est proposée au prix de 4.100€ avec son bracelet acier, et 3.900€ avec son cuir noir. Franchement une montre attendue, qui vient chasser les chronographes certes bien réussis mais trop gros à notre goût, et qui donne envie d’être portée.