Oris Divers Sixty-Five Bronze et acier pour ce classique qu'on re-découvre toujours avec le même plaisir

La canicule nous oppresse, l’air est lourd, le vent est chaud. On ne sait plus vraiment que faire si ce n’est hiberner sous air conditionné et se nourrir exclusivement de menthe à l’eau en attendant la fraicheur de l’automne. Ça, c’est pour les citadins qui ne sont pas encore partis, ou déjà revenus de vacances. Moi.

Pour les braves que le soleil fait revivre et pour qui il ne fait jamais assez chaud, c’est autre chose. L’heure est plutôt aux embruns, aux effluves de monoï et aux terrasses exposées. Pour vous qui aimez la dolce vita avec un zeste d’aventure, laissez-moi donc vous présenter la dernière mouture du désormais classique diver Sixty-Five d’ORIS. Une alliance de bronze et d’acier qui lui va comme un gant…

Lorsque les alliances de différents métaux ne font plus peur.

Nous sommes en 2019 et les associations d’alliages de différentes couleurs n’effraient plus comme il y a 20 ans. Et c’est vrai que c’est cool. L’or et acier n’est plus réservé qu’au marché indien et de nombreuses marques reviennent ces derniers temps avec des modèles qui sentent bon la nostalgie des années 70 et 80.

Tudor bien sûr avec sa Black Bay Steel & Gold mais aussi le Black Bay Chrono, Rolex toujours, Bell & Ross aussi et bien d’autres. Ils sont nombreux à proposer aujourd’hui à nouveau ces alliances.

Or-Acier ? Non. Bronze-Acier

C’est donc au tour d’Oris de donner à son très apprécié Divers Sixty-Five une touche de groove faussement désuet qui nous fait instantanément voyager entre les St-Tropez, Miami et Medellin des années 80.

Mais pas d’or-acier pour Oris qui innove et joue sur une alliance de bronze et d’acier. Et ça marche sacrément bien ! La patine du bronze vient adoucir et viriliser cette alliance souvent perçue comme clinquante.

Ce bracelet de type oyster riveté (de vrais rivets messieurs, pas du chiqué) peut d’ailleurs s’assortir à deux têtes de montre légèrement différentes.

Lunette entièrement en bronze, échelle en positif et cadran bleu ou lunette bronze, insert noir classique et cadran noir pour ceux qui auraient peur de trop en faire. Lorsqu’on passe cette dernière sur un bracelet en cuir, on voit d’ailleurs bien qu’il n’y a rien à craindre en terme d’extravagance. C’est classique et ça reste intemporel.

Mais à choisir, très honnêtement, quitte à y aller pleinement, je crois bien que ma préférence irait vers le cadran bleu et lunette bronze, sur bracelet bronze et acier.

La patine, c’est terriblement cool et ça transforme une montre de série en “votre montre”. Ok, mais que ce passe-t-il si la transpiration estivale et les bains d’eau salée à répétition développent une patine sur les éléments en bronze que vous ne jugez plus aussi homogènes et sympas qu’aux premiers jours ? Nous sommes en effet en droit de nous poser la question.

Surtout pas de panique, un peu de jus de citron sur les maillons centraux et votre lunette, et ils retrouveront instantanément leur clarté et leur éclat d’origine avant le mariage de votre meilleur ami. Easy.

Verdict ?

On se détend et on assume pleinement le léger twist sur un classique ORIS. On sort ses chemises en lin dont on n’ouvrira non pas un, mais deux boutons et vous verrez, tout ira bien.

Le bronze n’est pas un métal précieux et la Divers Sixty-Five en 40mm n’est pas une montre-bijou de dandy. On reste donc élégant sans jamais tomber sous la mauvaise influence Michael Kors. Cette montre est donc tout aussi facile à porter que que son alter ego en acier que vous connaissez bien. La boîte est fine, le bracelet aussi.

Elle dispose cependant de ce je ne sais quoi, de cette pointe d’exotisme et d’originalité qui intrigue et rend désirable. Des détails en bronze qui évolueront au fil du temps et au gré des aventures que vous proposerez à votre montre.

Et ça aussi, évidemment, me plaît beaucoup…