À l’étude : Lorier Neptune et Astra Deux montres adaptées à la vie quotidienne
Vous avez peut-être remarqué que les montres d’inspiration vintage se vendent comme des petits pains depuis quelques années. Les marques, petites et grandes, en font leurs propres versions. Qu’il s’agisse de recréer d’anciens modèles ou d’en concevoir de nouveaux inspirés d’anciennes références. Et, dans certains cas plus rares, une marque conçoit tout son catalogue autour de montres d’inspiration vintage, comme c’est le cas avec Lorier. Dans cet article, nous allons examiner de plus près deux modèles de la marque new-yorkaise qui constituent deux bonnes options pour la vie tous les jours, que vous aspirez à devenir un espion ou que vous travailliez dans un bureau du lundi au vendredi.
Une inspiration qui vient de très, très loin
Lorier s’inspire grosso modo des années 1950 à 1980 pour tous ses modèles (à l’exception de la Zephyr qui a été conçue en s’inspirant de montres créés au début du 20e siècle). Le couple aux commandes de la marque, Lauren et Lorenzo Ortega, est tout simplement passionné par cette époque de design horloger, une époque où n’importe quelle montre pouvait être une montre de tous les jours tout en étant à la fois robuste et élégante. Pensez à la première Rolex Submariner ou Omega Seamaster qui étaient parfaites pour explorer la jungle amazonienne ou pour être assorties à un smoking lors d’une soirée chic. En d’autres termes, des montres polyvalentes dans leur conception et leur fonctionnalité. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que la première Submariner ait été portée par James Bond !
Le premier modèle que nous allons examiner aujourd’hui est la Neptune, ce que Lorier appelle la quintessence des plongeuses. C’est le premier modèle de la marque et un modèle qui a été revisité quatre fois depuis 2018. Chaque version devient meilleure, plus raffinée et résolument plus Lorier. La marque s’est inspirée des premières plongeuses professionnelles sorties dans les années 1950/60. Le deuxième modèle est l’Astra, l’un des plus récents modèles de la marque qu’elle décrit comme étant “le nouveau standard raffiné”. Pour ce modèle, Lorier s’est inspiré des montres de sport quotidiennes du milieu du 20e siècle, telles que l’Universal Polerouter et la Breitling Transocean de 1958.
Tout d’abord, la Neptune SIV (série quatre)
J’ai entendu parler et vu de nombreuses photos de la Neptune pendant quelques années avant de décider de m’en procurer une. Je n’étais pas sûr d’aimer le design d’antan et ses proportions modestes, mais je me suis laissé séduire. À vrai dire, j’ai toujours su que je préférais les montres de plongée plus petites, car je n’ai jamais aimé les montres trop grandes. Et même s’il m’a fallu du temps pour me l’avouer, j’ai fini par le faire et me voilà. La Neptune, soit dit en passant, était disponible en plusieurs variantes de couleurs de cadran, mais Lorier a décidé de ne proposer la quatrième (et actuelle) version qu’en noir et doré. Cela a permis à Lauren et Lorenzo d’en peaufiner son design.
D’un point de vue technique, la Netpune est une plongeuse performante. Elle est équipée d’un calibre Miyota 9015 haut de gamme qui tourne à 4 Hz et dispose d’une réserve de marche de 42 heures. (La Neptune est également proposée dans une version sans date avec le calibre 90S5). Elle est étanche à 200 mètres grâce à une couronne et un fond de boîte vissés, une lunette à 120 clics, un verre hésalite bombé (résistant aux chocs) et une généreuse application de lume BGW9 qui brille d’un éclat bleu. Le boîtier et le bracelet sont en acier inoxydable, et ce dernier est doté de maillons et d’attaches solides, de goupilles vissées et d’un fermoir déployant à double poussoir.
Visuellement, la Neptune SIV est élégante et lisible. Comme c’est le cas pour la plupart des modèles Lorier, elle est dotée d’un profil de boîtier fin affichant une section médiane étroite et un fond de boîte encastré. Mesurant 39 x 46 x 12,7 mm, la Neptune est confortable à porter et convient parfaitement à mon poignet de 16 cm. Les aiguilles, qui sont désormais un élément essentiel de tous les modèles Lorier, ont été élargies sur cette version afin d’améliorer la lisibilité. Ces dernières sont dotées d’une finition finement brossée en aspect or et les indices des heures, de forme triangulaire ou circulaire, sont entourés d’un cercle doré. Un autre élément de design iconique de Lorier est la couronne surdimensionnée qui me rappelle celle que l’on trouve sur certaines références de Submariner vintage.
Ensuite, l’Astra
En 2020, j’ai mis la main sur la deuxième génération Falcon, la petite montre de tous les jours de Lorier, inspirée par la première Rolex Explorer 1 portée par Ian Fleming. Je suis tombé amoureux de sa petite taille et de son design élégant, mais j’aurais aimé qu’elle soit dotée d’un cadran plus lisible et d’un guichet de date. En 2022, Lorier a sorti la troisième génération Falcon avec un tout nouveau design de cadran, que j’ai beaucoup plus apprécié, mais toujours sans date. Cependant, conscients de mon désespoir, Lauren et Lorenzo m’ont dit que je craquerais pour leur prochain modèle, l’Astra. Et c’est ce que j’ai fait.
L’Astra est un amalgame de plusieurs montres robustes de tous les jours, vintage et emblématiques, dont j’ai brièvement parlé plus haut. Son apparence m’a donc vraiment charmé. Ce qui m’a surpris, cependant, c’est sa robustesse en dépit de son apparence vraiment élégante. Tout d’abord, elle a des dimensions “Goldie Locks” de 36 x 44 x 11 mm, ce qui signifie qu’elle est parfaitement à sa place sur mon poignet. Regardez les photos ! Malgré ses dimensions modestes, elle peut se vanter d’être étanche à 100 mètres grâce à une couronne et un fond de boîte vissés, et elle est équipée d’un verre hésalite bombé, d’un lume dingue et d’un bracelet bien construit qui partage les mêmes spécifications que celui que l’on trouve sur la Neptune.
Visuellement, l’Astra exhale un air d’horlogerie vintage. Les aiguilles des heures et des minutes, courtes et trapues, sont complétées par des index appliqués et polis à multiples facettes qui me rappellent ceux d’une Rolex BubbleBack des années 1950. Alors que la partie centrale du cadran présente une finition mate, un large anneau entourant les indices présente une texture différente. En effet, cet anneau est entièrement constitué d’un matériau luminescent que Lorier a complété par une finition radiale. Il est intéressant de noter que l’aiguille des secondes est dotée d’un grand élément “lollipop” à son extrémité. Un discret guichet de date encadré se trouve à six heures, avec des chiffres rouges pour les jours pairs et des chiffres noirs pour les jours impairs.
Conclusion
D’accord, j’ai fait beaucoup d’éloges de ces deux modèles et vous voulez sans doute savoir combien ils coûtent. Je voudrais aussi le savoir. La Neptune coûte $499 (environ 458€) et l’Astra… $499 également, hors TVA. Si vous aimez ce que vous voyez et que les cristaux hesalite bombés ne vous dérangent pas (ce qui ne devrait pas être le cas), nous pouvons peut-être convenir que ces deux montres seront d’excellents compagnons pour la vie de tous les jours. Elles offrent un design unique, de belles dimensions et des spécifications solides, sans que vous ayez à vous demander si vous devrez ou non déposer le bilan s’il leur arrivait quelque chose de fâcheux.
Le seul inconvénient avec Lorier c’est que leurs montres sont généralement en rupture de stock, ce qui est le cas en ce moment sauf pour la Astra qui sera disponible aujourd’hui à 17H00 heure française. Je vous conseille donc de consulter son site internet pour en savoir plus sur ces deux modèles et vous inscrire à leur newsletter.
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