Zenith Chronomaster Revival A384 Lupin The Third Une Zenith 2 en 1

Les animés et mangas ont la vie douce dans l’âme des créateurs de montres. Nous vous parlions par exemple il y a peu de temps d’une Oris Aquis Sun Wukong Limited Edition en l’honneur d’un animé chinois des années 1960. Cette fois-ci dans l’actualité Zenith, et quelques jours après vous avoir dévoilé la nouvelle Zenith Defy Revival A3642, il est temps de vous parler de la très belle Zenith Chronomaster Revival Lupin The Third, troisième occurence d’une série de montres Zenith consacrée au manga japonais Lupin The Third. On vous parle montre, mais avant toute chose, petit point sur le manga en question.

Zenith & Lupin The third : le manga

Avez-vous déjà entendu parler de Kazuhiko Katō a.k.a Monkey Punch ? Un artiste de manga japonais, décédé en 2019 à l’âge de 81 ans, et dont la réputation dépasse les frontières du Japon pour son coup de crayon exécuté dans la création de Lupin The Third. Dans ce manga, on suit les pérégrinations de Arsène Lupin III, qui n’est autre que le petit fils du célèbre Arsène Lupin, gentleman cambrioleur né sous la plume de Maurice Leblanc. Quoi qu’il en soit, le manga apparaît en 1967 dans un magazine spécialisé. Il a connu de nombreux volumes papier, et son adaptation télévisée compte 7 chapitres.

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Pour vous dresser rapidement son portrait, Lupin III est réputé comme étant le plus grand voleur du monde, avec la particularité d’annoncer ses vols à l’avance en envoyant une petite carte aux propriétaires des objets ciblés. Élégance, quand tu nous tiens. À son homme de main et tireur d’élite exceptionnel, Daisuke Jigen, se joint souvent Fujiko Mine, femme fatale et amour inconditionnel de ce Lupin. Et comme dans toute bonne histoire de “méchants” se dresse aussi des gentils, ici l’inspecteur d’Interpol Koichi Zenigata qui a fait de la capture de Lupin sa mission de vie.

Je ne peux que vous encourager à aller jeter un oeil au manga ou l’animé, leurs aventures sont palpitantes et le décor planté agréable.

J’oubliais, pour ceux à qui cela ne dit rien, c’est normal. Le manga n’ayant pas eu les droits du nom Lupin en France (Monkey Punch a, peut-être, omis de demander les droits), on le trouvait sous le nom Edgar, le Détective Cambrioleur ou Edgar de la Cambriole. Moins sexy, certes, mais les images restent similaires…

Et Zenith dans tout cela ? Fait très amusant, Monkey Punch appréciant grandement le chronographe El Primero de Zenith après son apparition en 1969, a décidé de le faire apparaître à deux reprises dans son scénario. C’est pourquoi, pour ceux qui connaissent la marque, Zenith a déjà édité deux montres Lupin the Third en rapport avec la pièce observée dans l’animé. Cette année, Zenith a décidé de clore ce chapitre en présentant la troisième et dernière montre de cette série de trois, la plus particulière et synthétisant probablement au mieux l’esprit du manga.

Si vous regardez le tout premier épisode de la série, vous pourrez ainsi contempler Daisuke Jigen portant une montre inspirée sur la Zenith A384 avec un cadran noir, gris et doré qui n’a jamais vraiment vu le jour chez la marque. Maintenant, dans le dernier épisode de la première série, il porte un autre chronographe Zenith, cette fois avec un cadran panda inédit qui lui aussi n’a jamais vraiment existé chez Zenith…

En 2019, on voit ainsi naître chez Zenith la première édition Lupin The Third, dans un boitier de A384 que l’on connait bien et recréant le cadran noir inhabituel représenté dans le premier épisode. Il faudra attendre peu de temps et l’année 2020 pour voir apparaître la deuxième version au cadran blanc panda.

La troisième et dernière version que nous vous présentons aujourd’hui n’est autre qu’une synthèse des deux précédentes.

Zenith chronomaster revival Lupin the third

Quand je vous parle de synthèse, n’allez pas chercher d’idée trop complexe. Si la première édition avait un cadran noir panda et la deuxième un cadran blanc panda, la troisième dévoile un cadran qui prend la moitié de l’un, associée à la moitié de l’autre. Ni plus, ni moins. Plus précisément, leur association est asymétrique, en traçant un trait d’un peu plus loin que l’index à une heure, pour aller rejoindre les environs de l’index à 7 heures, sans toucher les sous-compteurs.

Sur la partie “gauche” donc, on retrouve notre cadran noir panda semi-brillant avec sous-compteurs gris et des aiguilles et index dorés en applique, et sur la partie droite notre cadran blanc crème et ses sous-compteurs noirs. Fait appréciable, les mentions à midi “Zenith Chronographe Automatic El Primero” reprennent celles de la première version noire avec une teinte dorée du plus bel effet.

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Sans y penser au premier coup d’oeil, il faut garder à l’esprit que faire un cadran “2 en 1” n’est pas une mince affaire.

Le cadran vierge reçoit d’abord une finition de couleur blanc argenté sur la moitié droite, puis les compteurs noirs du chronographe sont fraisés tandis que le reste du cadran est protégé par une couche de laque transparente et incolore. Comme la seconde moitié du cadran doit être peinte en noir, l’autre moitié blanche du cadran reçoit une couche protectrice. Si celle-ci n’est pas correctement appliquée, les couleurs peuvent déteindre les unes sur les autres et abîmer le cadran. Un autre niveau de complexité provient du fait que la troisième couleur grise doit être appliquée aux compteurs. À chaque étape du processus, les risques d’erreur augmentent. Réussir un cadran est déjà un défi. Reproduire pour une série entière l’effet de double cadran avec des éléments parfaitement séparés s’est avéré presque impossible… mais le résultat final unique et fascinant en valait la peine.

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Après vous avoir majoritairement parlé du cadran, pièce maîtresse de la montre, il faut évidemment mentionner le boîtier en titane de 37 mm en forme de tonneau, reproduction du boîtier A384 de 1969 bien connu de tous, ici associé au célèbre et bien exécuté bracelet qui reprend le modèle d’époque de chez Gay Frères : ce fameux bracelet « ladder » qui signifie « échelle », une merveille qui nous fait oublier les bracelets trop imposants de notre époque. Sa réalisation en titane peut lui donner une sensation un peu “light” et fragile une fois en main, surtout quand tous les maillons ne sont pas présents dans sa construction.

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À l’intérieur, on trouve le calibre de chronographe automatique El Primero, visible à travers le fond saphir gravé d’un dessin de Daisuke Jigen.

Contrairement à la première pièce (cadran noir) uniquement disponible au Japon dans une édition de 50 pièces et la deuxième montre limitée à 200 pièces pour le monde, cette dernière et asymétrique occurence de la A384 Lupin The Third est proposée dans une édition limitée à 250 exemplaires, au prix de 9.700€ et disponible dans les boutiques Zenith et les boutiques en ligne du monde entier.

Zenith chronomaster revival Lupin the third

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Diamètre : 37 mm

Calibre : El Primero 400 automatique

Réserve de marche : 50 heures

Boitier : Titane

Glace : Saphir

Étanchéité : 50 mètres (Lupin et le plus grand voleur du monde, mais pas le plus grand plongeur)

Bracelet : Titane “ladder”

Prix : 9.700€