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ZENITH CHRonomaster revival el primero A384

ZENITH CHRonomaster revival el primero A384 Une ré-édition parfaite ?

Dans cet article de lecteur, Yohann nous parle d’une ré-édition de la Zenith A384 qui nous plait énormément et que nous découvrions en 2019, en écho avec les dernières nouveautés de la marque et la présentation en 2021 de la Zenith Chronomaster Revival A385. Avec cette dernière sortie, le trio des trois montres historiques que sont A384, A385 et A386 est enfin complet et réuni dans les collections de la marque.

Zenith Chronomaster Revival El Primero A384

Qu’entend-on par « chronographe automatique » ?

Nous avons tous lu cette mention sur le cadran de nombreuses montres et notamment de certaines icônes. Pour les passionnés, cette appellation spéciale désigne un grand pas dans l’histoire de l’Horlogerie.

Revenons dans les années 60, les montres chronographes s’illustrent dans de nombreux domaines – les jeux olympiques avec l’Omega Chronostop de 1964, les courses automobiles avec les Heuer Autavia, dans les airs avec la Breitling Navitimer, et même dans l’espace avec la Speedmaster. Ce n’est qu’une goutte d’eau parmi toute l’offre des montres chronographes de ces années prolifiques.

Ces montres chronographes étaient motorisées par des mouvements mythiques à remontage manuel – Valjoux 72, Lemania 321, Landeron 248 pour les plus connus.

Depuis quelques années, notamment après la Seconde Guerre mondiale, les manufactures développent d’astucieux mouvements à remontage automatique. Mais avant 1969 aucun d’entre eux ne conjuguait le remontage automatique avec la complication chronographe.

L’idée de créer un mouvement chronographe à remontage automatique survient chez trois grandes marques dans la seconde partie des années 60 : un consortium composé de Heuer- Leonidas, Dubois-Depraz, Hamilton-Buren, auquel s’ajoutent deux manufactures de renommée Seiko et Zenith-Movado

Ces trois maisons choisissent de développer leur propre mouvement.

Le consortium développe un calibre composé d’un mouvement automatique à microrotor sur lequel on viendra assembler un module chronographe. Seiko développera un mouvement avec un chronographe intégré, tandis que Zenith réalisera un calibre intégré en y ajoutant la haute fréquence.

Zenith a fait le pari d’offrir une précision de 1/10 ème de seconde, du jamais vu sur un chronographe de série. Rolex utilisera d’ailleurs le El Primero pendant plus de 10 ans pour motoriser une montre mythique, la Daytona, en y apportant des modifications mineures telles que la réduction de la fréquence du mouvement qui passera de 36 000 à 28 800 alternances par heure.  

Zenith a su créer et entretenir la surprise en 1969 en dévoilant « El Primero » – le premier – cette innovation majeure, tout en faisant honneur à la précision, une des valeurs chère à la marque.

J’aimerais vous parler d’une montre qui a retenu mon attention en 2020 étant à la recherche d’une pièce iconique afin de célébrer mon entrée dans une nouvelle dizaine.

Zenith Chronomaster Revival El Primero A384

Le chronographe El Primero A384 Revival est l’exacte réédition du modèle A384 de 1969. On y retrouve le même calibre 400 dans la boîte anguleuse d’origine avec des finitions spectaculaires.

Ce chronographe automatique fait deux concessions à notre ère moderne :

– Un verre saphir accompagné d’un fond saphir. Une hérésie me direz-vous, mais arrêtons-nous quelques instants sur la qualité du verre utilisé qui rend ce saphir très proche du plexiglas visuellement.

Le fond transparent quant à lui, offre une vue sur ce moteur devenu mythique et qui mérite largement les quelques minutes essentielles de contemplation hebdomadaire.

Pour le reste il est en tout point fidèle à l’original. Au poignet cette montre de 37 mm tombe à la perfection et me fait replonger dans cette époque si riche en événements – l’époque des exploits tel que l’alunissage, les bagarres entre Ferrari et Ford aux 24h du Mans sans oublier la sortie de mythiques véhicules comme la Porsche 911, la Ferrari Dino ou l’Aston Martin DBS…les années 70 étaient à notre porte.

Le bracelet est aussi fidèlement exécuté pour reprendre le modèle d’époque de chez Gay Frères : ce fameux bracelet « ladder » qui signifie « échelle », une merveille qui nous fait oublier les bracelets trop imposants de notre époque.

Un Revival d’une rare exécution qui vaut à mon avis le prix demandé de 8.300 euros.

Sa petite sœur la Zenith Chronomaster Revival A385 mérite elle aussi un coup d’œil avec son cadran fumé, une autre grande réussite.

Les amateurs de vintage se demanderont sûrement pourquoi je n’ai pas choisi le modèle original de 1969. Il faut savoir que les beaux modèles s’échangent à plus de 10 000 euros et ne sont pas faciles à acquérir en bon état. De plus le El Primero mérite un suivi et un entretien soignés. Pour cela l’achat d’une montre neuve rassure et permet de la porter chaque jour.

Vous en profiterez à chaque instant dans vos intensives journées, sans avoir à vous en séparer pour déguster votre cocktail au Fitzgerald la nuit tombée.

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