Baselworld 2018 : La sélection des Rhabilleurs
Chers amis, Baselworld 2018 nous a dévoilé cette année encore ses nouveautés, avec parmi elles de vraies belles surprises malgré quelques déceptions. Nous avons d’ailleurs partagé nos émotions à chaud dans un édito bilan dédié que je vous encourage à consulter si vous revenez tout juste de 15 jours de vacances au bout du monde sans votre téléphone. Je vous le souhaite. Maintenant que le rush est passé, nous nous sommes demandés, Rhabilleurs après Rhabilleurs, quels ont été nos coups de coeur. Si nous ne devions retenir qu’une montre de ce Baselworld 2018, quelle serait-elle ? Pourquoi ?
Un exercice intéressant, dont les réponses, très personnelles évidemment, n’engagent que nous.
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Le choix de Gabriel : Tudor Black Bay Fifty-Eight
Les dimensions que l’on attendaient sur la BB. Enfin !
Un mouvement TUDOR dans une boite aux proportions idéales pour un poignet comme le mien. La robustesse de la boite Black Bay, l’épaisseur en moins. Elle arrive peut-être un peu tard mais très honnêtement, je l’attendais encore.
Détails intéressants et qui ont leur importance, le crénelage de la tranche de la lunette ainsi que la décoration de la couronne de remontoir ont évolué. Une rose qui n’est plus gravée mais apparaît à présent en relief sur la couronne.
La montre que j’emmènerais bien cet été en vacances sans craindre de la bousculer en journée ni de la sortir le soir venu.
Le choix de Jérôme : Longines Heritage Military
Avant toute chose, lorsqu’il regarde une montre, Jérôme s’attarde sur ses “proportions”. Cette Longines Heritage Military lui plait alors beaucoup pour plusieurs raisons.
Voici une montre de bonne facture, lisible, robuste et fonctionnelle. Elle reprend un design historique d’une marque historique sans y ajouter de fond saphir (merci) et conserve des proportions aussi à l’aise en voyage qu’au bureau sans attraper pour autant la grosse tête lorsqu’on parle prix. C’est simple, efficace, bien fait et agréable à porter. Ça ne paraît pas bien compliqué dit comme ça et pourtant, regardez autour de vous : aujourd’hui, elles ne sont pas nombreuses.
Une nouvelle référence humble qui pourtant, à vraiment beaucoup d’une grande.
Le choix de Geoffroy : Omega Seamaster Petite Seconde
L’homme collectionne les appareils photo anciens, c’est dont sans surprise qu’il ne s’oriente pas vers la dernière création Uhrwerk. la retranscription des montres Omega des années 50/60 a parfaitement été respectée dans cette nouvelle Seamaster. La taille de 38mm est parfaite, et laisse une belle ouverture au cadran.
Une montre qui se porte en toute circonstance, que ce soit en weekend avec un jean et des espadrilles, ou encore avec un costume. La montre d’une vie, celle qui nous accompagne partout et qui vieillira à nos côtés.
Le choix d’Anna : Hamilton Khaki Field Mechanical
Anna a eu un petit ‘crush’ pour cette dernière née des Khaki Field Mechanical.
Pour une raison évidente : la simplicité de la montre. Simple certes, mais néanmoins très fiable et pratique quand il s’agit de s’en servir comme un véritable outil. Ou tout simplement pour la porter tous les jours.
Le choix de Clément : Omega Seamaster 1948 Seconde Centrale
Baselworld, c’est un salon présentant les nouveautés et innovations du monde horloger. Des innovations et des solutions nouvelles n’impliquent pas la refonte totale d’un design vieux de plusieurs décennies.
Pour Clément, Omega a su respecter cet équilibre dans cette Seamaster seconde centrale. En redimensionnant une montre dont le design est intemporel et en y apportant un calibre fiable et moderne. Mais c’est aussi un coup de coeur parce que sa première montre ancienne n’était autre qu’un modèle similaire hérité de son grand-père. Une Omega ‘Pré-Seamaster’ à mouvement bumper.
Quelle tristesse, Clément la porte peu. Mais quand on conjugue 34mm de diamètre à un mouvement qui peu s’avérer peu fiable, ce n’est pas simple. Chose qu’Omega a su parfaitement adapter aujourd’hui.
Mon choix
J’ai bien douté, soyez en sûrs. Mais mon doute s’est posé sur deux pièces. Une Patek Philippe Nautilus avec calendrier perpétuel ainsi qu’une Breguet Marine trois aiguilles. Bon, soyons clairs, j’ai beau adorer la Patek tant je trouve que la complication calendrier perpétuel se fond à merveille dans cette boîte de Nautilus, le prix rentre en ligne de compte. La montre est une Patek en or blanc.
Je préfère me concentrer sur mon autre préférence Baselworld 2018, qui n’a à mon avis pas reçu assez de lumière. La Breguet Marine 5517. La raison est plus que simple.
La collection Marine ne m’a jamais vraiment attirée, même si j’y ai toujours vu un fort potentiel. À la fois sportive, mais se voulant aussi “Breguet” et donc très classique, elle ne trouvait pas sa vraie place dans les collections de la marque. Avec cette nouvelle pièce, je trouve que Breguet a parfaitement réussi à faire une véritable montre à l’esprit sportif, tout en conservant les codes qui font sa réputation.
Nous avons fait le tour des choix qui traduisent bien, lorsqu’on les connait, les personnalités des membres de l’équipe. Je vous laisse à présent apprécier les décisions de chacun et peut-être réfléchir sur les vôtres. Que feriez-vous si, sur cette édition 2018 de Baselworld, il ne devait en rester qu’une ? Une question pas si évidente…
Très jolies. Bon blog.