ROLEX : TOUS LES SURNOMS Hulk et Kermit sont dans un bateau
Aussi étonnant que cela puisse paraître, si un fan de Rolex vous parle de Pepsi, de Coke, ou de Sprite, il ne fait pas forcément référence à des sodas. Et s’il vous rebat les oreilles avec Hulk, Batman, Batgirl ou Bruce Wayne, il n’est pas obligatoirement un fan de comics. Il utilise simplement le jargon de la marque à la couronne, où de nombreux modèles ont acquis un petit sobriquet, plus ou moins flatteur. Alors pour essayer d’y voir plus clair, voici un catalogue (presque) exhaustif des surnoms des Rolex.
ROLEX SUBMARINER
Rolex Submariner référence 116610LV dite “Hulk”
La Submariner, ou la Sub’ si vous préférez, a un certain penchant pour le vert. Et celle qui pousse le curseur le plus loin est sans aucun doute la référence 116610LV (pour Lunette Verte), dite “Hulk”, du nom du monstre vert hypertrophié de Marvel.
Présentée au salon Baselworld 2010 et produite jusqu’en 2020, elle ne passe pas inaperçue : avec son boîtier Super Case, son cadran vert maxi dial et la lunette céramique verte, on peut même dire qu’elle porte bien son nom.
Rolex Submariner référence 5512 et 5513 dite “Bart Simpson” et “Meter first”
Les Submariner 5512 (version COSC) et 5513 (non-COSC) sont produites respectivement de 1959 à 1979, et de 1962 à 1989. Mais celles produites vers le milieu des années 1960 se distinguent par un logo “couronne” qui fait étrangement penser à la coiffure de Bart Simpson.
Mais ce sont aussi les deux dernières références à cadran “gilt” laqué de la production des Submariner et, tout comme le premier cadran mat, il s’agit d’un cadran dit “Meter First”, où la profondeur maximale est exprimée en mètres avant de l’être en pieds : “200 m = 660 ft”.
Rolex Submariner référence 5513 et 5517 dites “Milsub”
Entre 1971 et 1979, Rolex produit environ 1200 Submariner références 5513 et 5517, destinées à l’armée britannique. D’où leur nom “Military Submariner”, ou “Milsub” pour faire plus court.
Elles se distinguent par une lunette entièrement graduée, un T cerclé sur le cadran et un jeu d’aiguilles spécifique. Aujourd’hui, on estime que seulement 180 Milsub ont survécu à leur carrière militaire et aux affres du temps en général.
Rolex Submariner référence 16610LV dite “Kermit”, “Fat Four” ou “Flat Four”
Sortie à l’occasion des 50 ans de la Submariner, la référence 16610LV est produite entre 2003 et 2010. Elle se distingue par un insert en aluminium vert, qui lui vaut son surnom, en hommage à la grenouille du Muppet Show.
Et parmi les Submariner 16610LV dites “Kermit”, la première série se distingue par un détail très subtil : la typographie du chiffre 4 de la lunette est un peu écrasée, ce qui donne un méplat sur le haut du chiffre. D’où son nom de “fat four”, ou “flat four” (gros quatre ou quatre aplati). Cela concerne la première série de 16610LV, dite MK1, produite entre 2003 et 2004.
Rolex Submariner référence 126610LV dite “Starbucks”
La Submariner 126610LV (toujours pour Lunette Verte) est en quelque sorte la fille de la 16610LV Kermit.
Ou plutôt une version plus moderne. Sortie en 2020, elle reprend les couleurs de la Kermit : cadran noir et lunette céramique verte.
Rolex Submariner référence 116619LB dite “Smurf / Schtroumpf”
La référence 116619LB (Lunette Bleue), produite entre 2008 et 2020, se distingue par deux éléments. Le premier est le plus visible : sa couleur bleue, aussi bien sur le cadran que sur la lunette, qui lui vaut son surnom de “Smurf”, ou “Schtroumpf” en français.
Le deuxième élément est son matériau : la 116619LB est faite en or blanc 18K et non en acier comme la plupart des Submariner.
Rolex Submariner référence 6538 dite “Big Crown” ou “James Bond”
Produite approximativement entre 1956 et 1959, la référence 6538 se distingue de la référence 6536 par le diamètre plus important de sa couronne, respectivement 8 mm contre 6 mm, qui lui vaut le sobriquet de “Big Crown”.
Mais elle peut aussi se targuer d’avoir une petite carrière cinématographique : elle apparaît au poignet de James Bond, interprété par Sean Connery, dans le film Dr.No (1962). D’où cet autre surnom, pour services rendus à sa majesté.
Rolex Submariner références 5513, 5514, 16800 et 16610 et Sea-Dweller référence 1665, 16600 et 16660 dites “COMEX”
La COMEX, ou COmpagnie Maritime d’EXpertises est une entreprise française de plongée professionnelle, très réputée, et basée à Marseille. Entre le début des années 1970 et la fin des années 2000, Rolex va collaborer avec cette prestigieuse compagnie et lui fournir ses meilleurs modèles de plongée, qu’il s’agisse des Submariner ou des Sea-Dweller.
Elles se distinguent (presque) toutes par un imposant logo “COMEX” sur le cadran, qui témoigne du passé professionnel de la montre. D’où ce surnom “COMEX”, qui sonne comme un graal pour beaucoup d’amateurs de montres de plongée.
ROLEX TURN-O-GRAPH
Rolex Turn-O-Graph référence 6202 et suivantes, dites “Thunderbird”
Produite entre 1953 et 2011, la Turn-O-Graph est un peu l’ancêtre des montres de sport de Rolex. Sortie à la foire de Bâle 1953, la référence 6202 préfigure tous les codes de la GMT et de la Submariner.
Et vers la fin des années 1950, les pilotes de la patrouille de l’US Air Force, les “Thunderbird”, adoptent la Turn-O-Graph comme montre officielle. Depuis, les Turn-O-Graph, toutes références confondues, sont souvent désignées par “Thunderbird” en hommage à cette patrouille.
Rolex Sea-Dweller
Rolex Sea-Dweller référence 1665 dite “Double Red”, ou “DRSD”
La Sea-Dweller, c’est la grande sœur de la Submariner. Une version plus musclée, et encore plus étanche, équipée d’une valve à hélium.
La référence 1665 est présentée en 1967 et produite du début des années 1970 à 1983, et sa première version, produite jusque 1977, porte l’inscription “Sea-Dweller – Submariner 2000”, sur deux lignes écrites en rouge, d’où le surnom de “Double Red”, ou “DRSD” pour “Double Red Sea-Dweller”.
Rolex Sea-Dweller référence 1665 dite “Great White”
La Sea-Dweller 1665 dite “Great White” correspond à la deuxième partie de production de la référence 1665, entre 1977 et 1983.
Elle se caractérise par une écriture de quatre lignes entièrement blanches, au lieu des lignes rouges et blanches de la première production dite “Double Red”.
Rolex Sea-Dweller référence 116660 et 126660 dites “James Cameron”
La Sea-Dweller 116660 (produite entre 2010 et 2017) et la Sea-Dweller 126660 (produite à partir de 2018) peuvent arborer un cadran bleu en haut et noir en bas, qui rappelle les fonds marins s’obscurcissant à mesure que l’on descend.
Cette configuration particulière est dite “James Cameron”, et commémore l’expédition du réalisateur canadien de 2012 au fond de la Fosse des Mariannes, la plus profonde au monde.
Rolex Sea-Dweller référence 16600 dite “Polipetto”
La Sea-Dweller référence 16600 est produite entre 1988 et 2008.
Et en 2008, à l’occasion des 50 ans de la brigade de plongée de la police italienne, Rolex produit 78 modèles qui arborent fièrement le blason de cette unité à 9h : une pieuvre entourée de la mention “polizia stato sommozzatori” (plongeurs de la police d’état). Ces montres rarissimes sont appelées “Polipetto”, ou pieuvre en français.
GMT-MASTER
Rolex GMT-Master lunette bleu et rouge dite “Pepsi”
La GMT-Master débute sa carrière en 1954. Et dès sa première version, la référence 6542, elle porte une lunette 24H bicolore en bakélite, bleu et rouge.
Ces couleurs permettent de savoir en un clin d’œil si le second fuseau horaire, indiqué par l’aiguille GMT, se trouve dans la nuit (bleu) ou dans la journée (rouge). Cette configuration bleu et rouge est dite “Pepsi”, en rapport aux couleurs de la bouteille de soda. Cela concerne de nombreuses références de GMT, dont notamment les références 6542 (1954-1959), 1675 (1959-1980), 16750 (1981-1988), 16700 (1988-1999) et 126710 (2018-aujourd’hui).
Rolex GMT-Master référence 6542 dite “Pussy Galore”
Parmi les GMT-Master “Pepsi”, c’est-à-dire avec une lunette bleu et rouge, on peut distinguer la référence 6542 (1954-1959).
Ce modèle est surnommé “Pussy Galore”, du nom de la James Bond girl qui la porte dans le film de la sage James Bond Goldfinger (1964).
Rolex GMT-Master lunette rouge et noire dite “Coke” ou “Stendhal”
De la même manière que les GMT-Master à lunette bleu et rouge sont surnommées “Pepsi”, celles qui arborent une lunette rouge et noire sont appelées “Coke”.
La première GMT-Master “Coke” apparaît en 1983 sous la référence 16760, suivie par la référence 16710 entre 1989 et 2007. Les plus littéraires les appelle aussi les GMT-Master “Stendhal”, en référence au célèbre roman “Rouge et Noir” (1830) de l’auteur français.
Rolex GMT-Master II référence 16760 dite “Fat Lady” ou “Sofia Loren”
La première génération de GMT-Master “Coke” référence 16760, produite entre 1983 et 1988, est dotée d’un boîtier volumineux qui lui vaut le surnom de “Fat Lady”, en raison de son embonpoint.
Ou, d’une manière plus flatteuse, de “Sofia Loren”, star italienne des années 60-70 aux formes pulpeuses.
Rolex GMT-Master II références 116710BLNR et 126710BLNR (bracelet oyster) dites “Batman”
La Rolex GMT-Master II référence 116710BLNR (lunette BLeue NoiRe), produite entre 2013 et 2018, est surnommée “Batman”, en raison de ses couleurs rappelant le héros masqué de DC Comics.
Cela concerne également la référence 126710BLNR, lorsqu’elle est équipée du bracelet Oyster (à partir de 2021).
Rolex GMT-Master II référence 126710BLNR (bracelet jubilée) dite “Batgirl”
La GMT référence 126710BLNR est surnommée “Batman” quand elle est montée sur un bracelet Oyster, et “Batgirl” quand elle est montée sur un bracelet jubilée.
Cette configuration, produite à partir de 2019, est sans doute considérée un peu plus élégante et fine que sa version Oyster, plus musclée et sportive.
Rolex GMT-Master II référence 126710GRNR dite “Bruce Wayne”
Pour en finir avec l’univers de Batman, voici la dernière venue : la Rolex GMT-Master II référence 126710GRNR (lunette GRise NoiRe), produite à partir de 2024, est surnommée Bruce Wayne, du nom du milliardaire qui se cache sous le masque de Batman.
Rolex GMT-Master référence 1675 lunette bleue dite “Blueberry”
Produite entre 1959 et 1980, la Rolex GMT-Master référence 1675 peut accueillir une lunette entièrement bleue, au lieu de l’habituelle lunette “Pepsi” bleue et rouge.
Dans ce cas-là, elle est surnommée “Blueberry” (myrtille en français), en référence à cette petite baie bleue foncée.
Rolex GMT-Master référence 1675 dite “long E”
Parmi les GMT-Master portant la référence 1675, on peut également distinguer la “long E”.
Sa particularité est d’avoir la branche du milieu du “E” de ROLEX allongée. Hormis ce signe distinctif, ce cadran, dit Mark I, est le premier cadran mat monté sur les modèles GMT-Master. Il est produit en 1967 en petite quantité, et met fin aux cadrans laqués qui se terminent fin 1966.
Rolex GMT-Master acier et or rose dite “Root Beer”
La GMT-Master peut se présenter en acier et or rose. Cela concerne les références 1675/3 (1971 à 1979), 16753 (1979 à 1988), 16713 (1989 à 2007) et 126711CHNR (lunette CHocolat et NoiRe) depuis 2018.
Ce mélange de matériaux donne alors à la GMT des couleurs beige et grise qui rappellent celles de la “Root Beer”, un soda populaire en Amérique du Nord.
Rolex GMT-Master référence 16753 dite “Clint Eastwood” ou “Tiger Eye” ou “Nipple Dial”
Au sein des Rolex GMT-Master “Root Beer” (acier / or rose), une référence sort du lot : la référence 16753, produite entre 1979 et 1988. À elle seule, elle cumule trois surnoms. Les plus cinéphiles la nomment “Clint Eastwood”, du nom de l’acteur américain qui la porte dans ses films policiers “Dirty Harry”. Les plus élégants la nomment “Tiger Eye”, en référence à son cadran marron qui rappelle l’œil du grand félin. Enfin, les plus osés la nomment “Nipple Dial” (cadran “tétons”), à cause de ses petits index ronds à la forme évocatrice.
Rolex GMT-Master II référence 126720VTNR dite “Sprite” ou “Destro”
La Rolex GMT-Master référence 126720VTNR (lunette VerTe NoiRe) se voit affublée de deux surnoms. Pour rester dans le domaine des soda, à l’instar des Pepsi et autres Coke, on l’appelle “Sprite”, à cause de sa lunette verte et noire.
Mais on la désigne également comme “Destro”, en raison de sa couronne placée à 9h, une configuration que l’on retrouve habituellement sur les montres destinées aux gauchers, qui portent donc la montre au poignet droit (destro en latin).
Rolex COSMOGRAPH DAYTONA
Rolex Daytona références 6239, 6241, 6262, 6263, 6264 ou 6265 dites “Paul Newman”
Passons à la Daytona, ou “Dayto” pour les intimes. Certains cadrans exotiques sont dit “Paul Newman”, en référence au célèbre acteur américain, grand amateur du chronographe de Rolex, et qui a largement contribué à sa popularité. Ces cadrans se retrouvent sur les références 6239 (1963-1969), 6241 (1966-1969), 6262 (1970-1971), 6263 (1971-1987), 6264 (1970-1972) et 6265 (1971-1987).
Ils sont reconnaissables à leurs compteurs munis d’un réticule et donc les index ont un petit carré au bout au lieu d’être rectilignes, ainsi qu’à leur sous-cadran de trotteuse à 9h avec ses chiffres 15, 30, 45 et 60 au lieu des 20, 40 et 60 habituels. Les cadrans Paul Newman peuvent varier en couleur, même si le plus connu reste sans doute le “panda”, c’est-à-dire avec les compteurs noirs sur fond blanc.
Rolex Daytona référence 16520 dite “Patrizzi”
Au sein de la famille de Daytona référence 16520, produite entre 1988 et 2000, on peut distinguer certains exemplaires, fabriqués entre 1993 et 1995 (soit les séries S et W) dont l’oxydation des compteurs vire au brun voire au marron foncé, même si d’autres plus tarifs changeront aussi d’aspect.
On parle alors de patine “Patrizzi”, du nom d’Osvaldo Patrizzi, un célèbre collectionneur italien et tête d’Antiquorum qui fut le premier à mettre en lumière ce phénomène. D’un point de vue technique, cette patine si particulière s’explique par l’utilisation d’un vernis au Zapon pour ces séries-là, et dont l’oxydation produit ces couleurs brunes.
Rolex Daytona référence 6265 dite “Big Red” et 6263 dite “Sigma Big Red”
La Daytona 6265 (1971-1987) peut présenter un cadran avec une large inscription “DAYTONA” en rouge au-dessus du compteur à 6h. On parle alors de “Big Red” pour cette configuration particulière.
Les puristes parleront même de “Small Red” lorsque ces cadrans sont remplacés lors de révisions par d’autres cadrans dont l’inscription “DAYTONA” est légèrement plus fine. De la même manière, la Daytona référence 6263 (1971-1987) peut recevoir cette même inscription, mais on parle alors de “Sigma Big Red”, car elle se distingue par une petite lettre σ en bas du cadran, de part et d’autre du “T SWISS T”, signifiant que les index sont en or.
Rolex Daytona référence 6239 dite “Double Swiss”
Certaines Daytona référence 6239 (1963-1969) sont dites “double Swiss”. Et comme on pourrait le penser, il y a deux inscriptions “SWISS” sur le cadran. On retrouve bien une première mention “SWISS” à 6h, entre le compteur et la minuterie.
Quant à la deuxième inscription, elle est en fait cachée par le rehaut ! Cette particularité est une conséquence des procédés de fabrication de Rolex : ils ont utilisé des cadrans déjà frappés pour certains exemplaires du premier lot de production de la nouvelle référence 6239, dans un souci d’économie.
Rolex Daytona référence 126529LN et 6239 dite “Le Mans”
En 2023, Rolex dévoile une nouvelle déclinaison de la Daytona, pour rendre hommage à la mythique course d’endurance du Mans, qui fête ses 100 ans cette année-là, et dont Rolex est un partenaire de longue date. Elle porte la référence 126529LN, et on la surnomme bien entendu “Le Mans”.
Boitier en or blanc, cadran “Paul Newman”, fond de boite transparent, rien n’y manque. Elle est reconnaissable à la mention “100” rouge de l’échelle tachymétrique, et une échelle 24 heures de chronographe. Mais ce prestigieux surnom est aussi partagé par les premiers modèles de la référence 6239 (vers 1963-64), dont le cadran ne mentionne pas le nom “Daytona” (qui n’apparaît qu’à la fin 1964), et que les publicités de l’époque nommaient “Le Mans”.
ROLEX EXPLORER
Rolex Explorer II référence 1655 dite “Steve McQueen” ou “Freccione”
L’Explorer II référence 1655, produite entre 1971 et 1984, est la première génération de ce modèle. Uniquement produite avec cadran noir, on la surnomme “Steve McQueen” car, apparemment, l’acteur américain “King of Cool”, appréciait particulièrement ce modèle (même si étrangement aucune photo ne vient l’attester).
Les distributeurs italiens, quant à eux, ont préféré lui donner le sobriquet de “Freccione” contraction en Italien de flèche-orange, en référence à l’imposante 4ème aiguille GMT orange.
Rolex Explorer II références 16550, 16570, 216570 ou 226570 dites “polar”
Le cadran blanc n’apparaît au sein de la collection Explorer II qu’à partir de 1985 avec la référence 16550.
Ce cadran parfaitement blanc donne le surnom de “polar” à toutes les Explorer II qui en sont équipées, soit les références 16550 (1985-1989), 16570 (1989-2011), 216570 (2011-2021) et 226570 (2021 à aujourd’hui).
Rolex DAY-DATE
Rolex Oyster Perpetual Day-Date dite “President”
La Rolex Oyster Perpetual Day-Date, ou plus simplement la “Day-Date” est produite à partir de 1955. Qu’elle que soit la référence, elle est surnommée “President”.
Cela fait référence aux différents présidents des États-Unis et dignitaires du monde qui ont porté cette montre au fil des ans. Ce qui fait de la Day-Date la “montre des présidents”, et son bracelet, spécifiquement créé pour ce modèle, le “bracelet président”.
Rolex Oyster Perpetual Day-Date dite “Octopus”
Pour la clientèle féminine, la Day-Date se pare souvent de diamants. Et quand recouvrent même le bracelet, on la surnomme alors “Octopus”, ou “pieuvre” en français.
En effet, l’alternance de diamants ronds sur les maillons extérieurs du bracelet et de diamants baguette sur les maillons centraux rappelle les ventouses des tentacule du céphalopode. Des modèles masculins ont également été produits.
AUTRES MODÈLES
Rolex Dato-Compax référence 4767, 4768, 5036, 6036, 6236 dite “Jean-Claude Killy”
La production de la Dato-Compax s’étale entre 1947 et 1962, et se compose de cinq références : 4767 (1947-1951), 4768 (1947-1951), 5036 (1948-1951), 6036 (1950-1958) et 6236 (1958-1962). Encore à ce jour, il s’agissait de la seule collection de Rolex à associer calendrier et chronographe.
Ces montres sont surnommées “Jean-Claude Killy”, du nom du célèbre skieur français, triple champion olympique et double champion du monde à la fin des années 60, et qui aimait particulièrement la Dato-Compax. Et réciproquement, lui-même fut affublé du sobriquet “Monsieur Dato-Compax”.
Rolex référence 8171 dite “padellone”
La référence 8171, produite entre 1949 et 1952, est l’une des rares chez Rolex à afficher un triple calendrier (date, jour, mois) et une phase de lune.
Elle est surnommée la “padellone”, un mot italien signifiant “grande poêle”. Cela lui vient de sa forme ronde, et de son imposant diamètre pour l’époque, 38 mm.
Rolex référence 6062 dite “Stelline”
La référence 6062 est présentée à la foire de Bâle 1950 et produite jusqu’en 1953.
Elle est surnommée “stelline” en italien, ou “petite étoile” en français. Elle doit ce joli sobriquet à ses magnifiques index en forme de petites étoiles, que l’on trouve sur la majorité des pièces portant la référence.
Rolex référence 1852, 1858, 1873, 2240, 2490, 2764, 2765, 2784, 2945, 3009, 3019, 3065, 3130, 3131, 3132, 3133, 3134, 3135, 3347, 3348, 3353, 3358, 3372, 3458, 3548, 3549, 3595, 3598, 3599, 3696, 3725, 3767, 3795, 3796, 3801, 3940, 3951, 4392, 4777, 4919, 4939, 4961, 5001, 5002, 5003, 5006, 5007, 5009, 5010, 5011, 5013, 5015, 5026, 5028, 5045, 5048, 5050, 5051, 5052, 5055, 5087, 5105, 5173, 5488, 6006, 6007, 6011, 6015, 6016, 6048, 6052, 6064, 6065, 6076, 6087, 6106, 6428, 8050 et 8052 dites “Bubbleback”
Produites entre 1933 et 1950, les Rolex Bubbleback doivent leur surnom à leur fond de boite gonflé (ou en forme de “bulle”, d’où le surnom).
Cette particularité vient en fait d’une contrainte technique : il fallait caser la masse oscillante du mouvement automatique dans un boîtier qui n’était pas prévu pour. Ce qui donne à ces montres un profil très particulier, avec un fond arrondi et non plat.
Rolex référence 5100 Texano
C’est certainement l’une des plus étranges et des plus rares Rolex produites, avec seulement 1000 exemplaires fabriqués entre 1970 et 1972. Animée par le fameux mouvement collaboratif suisse à quartz, le BETA 21, la référence 5100 présente des lignes anguleuses et un boîtier en or massif.
Cette configuration assez voyante lui vaut le surnom de “Texano”, en référence aux riches exploitants pétroliers du Texas, façon série TV Dallas (qui ne sortira qu’en 1978 aux États-Unis).
Tous ces surnoms ne sont pas juste des fantaisies de collectionneurs. Finalement, ils en disent plus long qu’il n’y paraît sur Rolex. Tout d’abord, ils témoignent de la popularité de la marque. Et plus précisément de certains modèles, tant il est vrai que plus un modèle est populaire, plus il hérite de surnoms. D’autre part, de nombreux surnoms font référence aux plus infimes éléments de certaines montres, sur le cadran ou sur le boîtier, comme autant de preuves du soin extrême apporté par Rolex aux moindres détails. Enfin, on se rend compte que cette liste n’est jamais finie ! Elle sera très certainement complétée par les surnoms des nouveaux modèles, en fonction des inspirations des fans de la marque. Et vous pouvez compter sur nous pour la mettre à jour à ce moment-là !
Laisser un commentaire