MIDO COMMANDER 1959 La grande identité Mido

Le Commander, dans la Marine, c’est un capitaine de frégate. Dans le monde qui nous plait le plus, j’ai nommé celui de l’horlogerie, Commander est aussi un nom propre à MIDO, qui apparait à ses débuts aux côtés de la célèbre Ocean Star. Aujourd’hui est venu pour nous le moment de parler d’une collection qui nous plait beaucoup chez Mido, et qui représente une belle partie de son identité.

Le nom Commander apparaît à la fin des années 1950 sur certains cadrans de la collection Ocean Star, et implique une nouvelle division dans la collection Ocean Star, tout comme les Ocean Star dites “Powerwind” auparavant. D’après mes observations, il s’agit surtout d’une modification de boitier, qui même s’il reste monobloc possède désormais un fond plus plat.

De manière générale par la suite, on associera le nom de « Commander » avec un dessin particulier de cadran, très seventies avant les seventies finalement, en particulier dans sa version Datoday avec jour et date à trois heures. Dans les années 1980, Commander vivra bien sans le nom Ocean Star, dans des variétés de boitier assez différente et très dans l’air du temps.

Aujourd’hui dans la collection Mido Commander, il y a plusieurs lignes plus ou moins contemporaines, on retient une collection vintage « Commander 1959 » et une collection plus contemporaine « Commander Icone » qui présentent les visages de l’original avec son bracelet en maille intégré au boitier.

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la puissance de Mido en matière d’étanchéité et sa collaboration avec des fournisseurs célèbres, nous avons réalisés de nombreuses vidéos à ce sujet, notamment lors de la sortie de la dernière Mido Ocean Star 39.

Nous allons aujourd’hui nous concentrer sur la collection Commander 1959 en vous présentant deux modèles particulièrement bien réussis à notre goût. Nous avons aussi eu le plaisir d’avoir entre nos mains un modèle original afin de pouvoir apprécier la belle continuité du modèle.

La Mido Commander, pour une personne qui découvrirait la montre, c’est avant tout un boitier. Toujours réalisé en une seule partie, comprendre sans fond de boite mobile, ou “monobloc”, il présente les proportions très contenues de 37 mm de diamètre pour une épaisseur de 10,5 mm, verre légèrement bombé inclus. Vous pourriez me rétorquer que c’est assez standard (et vous aurez raison), mais la grande force de la montre, de son boitier, et ce qui fait qu’elle est pensée en matière d’ergonomie se rapporte à l’intégration directe du bracelet sans corne qui fait que la montre se colle au poignet tout simplement. Dans les pièces présentées aujourd’hui, on note un boitier en acier, l’autre en acier revêtement PVD or jaune.

Les cadrans, tout comme le boitier, sont un héritage des Mido Commander que l’on pouvait apercevoir dans les années 1970 et 1980. Dans les version Datoday présentées, une argentée et l’autre dorée, on trouve à trois heures le jour et la date dans la même fenêtre. Signature des années 1970, ces index courts mais bien présents, au format rectangulaire, avec en leur contre un liseré noir et derrière chacun d’entre eux un point luminescent. Pour aller de concert avec les index, on trouve des aiguilles argentées bien larges, que l’on peut facilement appeler “bâtons”, avec en leur centre toujours le liseré noir et une petite dose de luminescence. Beau supplément d’âme, à midi et six heures on trouve respectivement les mentions Mido et Commander en appliques argentées, qui en plus de nous ramener 50 années en arrière sont un beau détail de finition à mon sens.

Comme l’indique la mention à neuf heures sur le cadran, cette pièce est dotée d’un mouvement automatique, ici le calibre 80 Mido, avec ses 80 heures de réserve de marche et sa grande fiabilité.

Sur les pièces que je vous présente aujourd’hui, on observe deux types de bracelet, ou bien la maille comme à l’origine, ou bien un autre bracelet métal intégré, succession de maillons courts et brossés, toujours avec une grande ergonomie malgré deux minis appendices sortant du boitier, et une boucle plutôt bien faite, avec la belle gravure Mido.

La Mido Commander et son bracelet maille milanaise sont proposés au prix de 790€, celle avec son bracelet plus classique à maillons brossés 740€, et la version PVD or jaune 920€. Inutile de dire qu’en plus d’avoir une montre au style et à l’identité bien affirmés, le prix est cohérent et la proposition superbe.