CERTINA DS SUPER PH1000 SEA TURTLE CONSERVANCY Professionnelle mais douce
J’ai récemment réalisé que la forme typique des grosses plongeuses des années 1970 n’avait pas pris une ride. J’entends par là que la forme des boitier est aussi plaisante aujourd’hui et traverse les décennies sans passer de mode. Un style à part entière, donc, que nous sommes heureux de retrouver chez Certina, en particulier sur la nouvelle DS SUPER PH1000M Sea Turtle Conservancy.
Avant toute considération horlogère, parlons de ce qui se cache derrière le “Sea Turtle Conservancy”. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un programme visant à la sauvegarde de nos tortues de mer, et Certina renouvelle ainsi (depuis 2017 tout de même) son travail aux côtés de la Sea Turtle Conservancy, une organisation à but non lucratif de Floride dont la création remonte tout de même à 1959 ! Agissant principalement pour la sauvegarde des tortues vertes des Caraïbes, elle permet aussi une prise de conscience globale par ses actions. Pour faire simple, une partie des bénéfices des ventes des montres Certina STH
Voilà pour nos tortues.
Si vous voulez (presque) tout savoir à propos de Certina et du monde de la plongée sous-marine, je ne peux que vous conseiller une vidéo Les Rhabilleurs retraçant les différents modèles, et surtout leur participation à des missions assez folles.
Vous l’aurez compris, cette Certina DS PH1000 est une montre de plongée plutôt “professionnelle”. J’entends par là que son look, même si je l’aime profondément et qu’il déclenche en moi une nostalgie d’années 1970 que je n’ai pourtant pas connu, est celui d’une montre que typiquement j’aimerais porter en plongée, dans l’eau, l’été, mais pas nécessairement en dehors. Nous parlons d’une boite en acier de 43,5 mm de diamètre présentant une étanchéité à 100 BAR, et d’une tranche de carrure qui dévoile une valve à hélium. Elle dépasse donc les nécessités des plongeurs aujourd’hui. Et c’est aussi pour ça qu’on l’aime beaucoup tant elle est hors du temps. Au-delà de cette grande étanchéité, on trouve une lunette tournante uni-directionnelle, qui s’actionne par pression, comprendre en mettant du poids avec quelques doigts sur sa surface. Ce qui veut dire que la lunette est à part à ce moment précis tout le temps bloquée. J’aime ce détail professionnel. Qui me fait beaucoup songer sur un principe similaire à la façon de déclencher la lunette de la célèbre PloProf d’Omega.
La couleur cadran choisie est bleue, mais un bleu très doux, s’approchant du turquoise. Une teinte censée évidemment rappeler l’eau splendide des mers caribéennes où les tortues s’épanouissent, je l’espère pour longtemps. Étant donné que l’on parle d’une plongeuse “pro”, on trouve sur le cadran de larges index luminescents carrés, rectangulaires aux points cardinaux, sauf à trois heures où l’on trouve une date. Les aiguilles sont larges et luminescentes également, blanche “losange” pour les heures, orange “crayon” pour les minutes. Petit clin d’œil pour l’extrémité de la seconde, elle aussi luminescente, permettant dans l’obscurité de savoir en un clin d’œil si la montre fonctionne.
À l’intérieur, et derrière le coffre fort du fond de boite vissé présentant la gravure de la tortue, on trouve le bon calibre Powermatic 80, une force pour le groupe Swatch, un calibre mécanique à remontage automatique délivrant la belle réserve de marche de 80 heures, équipé du célèbre spiral Nivachron connu pour ses propriétés amagnétiques.
Cette nouvelle Certina DS Super PH1000M est disponible au prix de 1.035€ sur un bracelet caoutchouc noir. Je trouve le côté professionnel de la montre très charmant, ici dans une version bleue qui me plait beaucoup, et en ajoutant à cela le fait que le positionnement prix soit assez dingue, je pense que cette Certina saura faire de l’œil à nombre d’entre nous.
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