LONGINES CONQUEST La collection s'approfondit
Trois saisons. Déjà ! Trois saisons que nous vous présentons montres, histoires et collections que nous apprécions chez nos amis distributeurs de montres Heurgon en direct du 58, rue du Faubourg Saint-Honoré. Pour honorer cette troisième saison, nous avons le plaisir d’être rejoints par Eléonor Picciotto, notre Rhabilleuse de talent qui nous accompagne depuis deux ans maintenant. Ajoutant ainsi son œil que nous aimons tant, mais aussi la possibilité d’aborder les collection masculines comme féminines.
Lors du deuxième épisode de cette nouvelle saison, nous avions le plaisir de parler de belle horlogerie allemande en compagnie de la marque Glashütte Original en abordant la collection Senator et sa magnifique dernière nouveauté Senator Excellence Date Panorama Phase de Lune jusqu’à la collection Vintage avec les belles Sixties, tout en faisant un petit crochet vers les plus petites montres de la marque avec Serenade Luna.
Aujourd’hui, tournons-nous vers une marque que nous ne présentons plus tant nous l’apprécions : Longines. Et ce, à l’occasion de la présentation de nouvelles itérations de la Conquest en 34 mm de diamètre et en couleurs.
(UN BRIN D’) Histoire de Longines
Il est toujours bon de se rappeler du chemin parcouru par la marque.
Longines est fondée en 1832 par Auguste Agassiz et deux partenaires, Henri Raiguel et Florian Morel, sous le nom Raiguel Jeune & Cie. Il faut se souvenir qu’à l’époque, la façon de produire des montres ne ressemblait en rien à aujourd’hui, où elle prenait la forme de comptoirs d’établissage. Après le départ de ses associés, Ernest Francillon rentre en scène pour prendre une place importante et en 1867, l’entreprise se développant à bon train, elle cherche un nouveau lieu où s’installer : ça sera dans un pré, au lieu-dit des Longines, ou les « prés allongés ».
La marque présentera la même année le premier mouvement qu’elle y « manufacturera » pour ses montres de poche : le calibre A20. C’est un départ dans la vie manufacturière de l’entreprise. Un autre nom importe dans la suite des aventures : celui du cousin d’Ernest Francillon : Jacques David. Un profil d’ingénieur, qui a d’ailleurs fait ses œuvres à l’école centrale de Paris. C’est lui qui, avec la connaissance de A.A et E.F pour l’Amérique (Waltham, Elgin), y découvrira des façon de produire tout à fait intéressantes à adapter en Suisse dans les frais locaux de Saint-Imier.
Avant la fin des années 1900, la manufacture arrêtera l’établissage pour produire ses mouvements en interne.Longines sera reconnue rapidement pour le développement de mouvements de chronographes. Le calibre 20H, premier mouvement chronographe de la marque arrive à la fin des années 1860 déjà. Et sans faire toute l’histoire du chronométrage chez Longines dont je vous parlais ici, les années 40 voient la naissance d’un chronographe 50Hz capable de mesurer le 100ème de seconde.
Longines est prête à présenter en 1959 le premier mouvement haute fréquence pour une montre-bracelet : le calibre 360, oscillant à 36 000 alternances par heure, manufacturé à la main et ajusté pour les concours d’observatoire.Vous comprenez alors les rôles de Longines dans la mesure du temps, principalement dans les évènements sportifs du monde entier, du vélo en passant par les sports d’hiver. Anecdote sur la visite du musée à Saint-Imier avec les première machines.
Mais venons-en à celle qui nous intéresse aujourd’hui.
Record sur l’Atlantique Nord, Longines triomphe avec l’équipage du Canberra. Les aviateurs portaient une Longines Conquest.
Voilà ce que l’on peut lire sur des magazines du milieu des années 1950. Avec le dépôt du nom Conquest en 1954, d’ailleurs le premier nom chez Longines a être protégé. Conquest était donc une ligne importante pour Longines, à la fois sportive et élégante, et elle a perduré pendant de longues années pour rester aujourd’hui une collection.
Pas la plus importante certes, mais qui s’est l’année dernière octroyé un petit retour en force avec des lignes séductrices et une refonte totale. Dans la section “Heritage” de la marque, on trouve encore des modèles qui nous rappellent aux grandes heures de la marque.
L’année 2023 marque le moment d’un nouveau visage de la Conquest qui en avait besoin, plus élégante, avec l’idée de la montre du quotidien. On pense évidemment à la Longines Conquest spécialement réalisée avec Marco Odermatt, star du ski médaillé olympique or au slalom géant des Jeux Olympiques de Pékin en 2022.
Un chronographe en acier de 42 mm, aux très beaux détails dont les éléments de chronographe à la touche de rouge, l’insert de lunette en céramique noire brillante, sans oublier le calibre automatique et ses 59 heures de réserve de marche. On trouve aussi un diamètre de 41 mm dans une version trois aiguilles avec date à six heures, 38 mm et 34 mm, notre petite favorite qui a fait récemment son apparition. Des montres du quotidien, simple et bien réalisées, étanches à 200 mètres, et pour les amateurs dans une version plaquée or (200 microns) et acier du plus bel effet.
Nous espérons que ce troisième épisode de la troisième saison de notre série Chronologie chez Heurgon vous a plu, et nous nous réjouissons de vous retrouver rapidement pour le quatrième épisode, toujours accompagnés d’Eléonor, et toujours chez Heurgon au 58, rue du Faubourg Saint-Honoré.
Laisser un commentaire