NOMOS ORION NEOMATIK NEW BLACK So(m)bre
Dans un monde horloger où la couleur vive n’arrête plus d’alimenter nos quotidiens, et ce depuis quelques années maintenant, c’est avec plaisir que notre œil retourne vers le noir. Aujourd’hui, j’aimerais aborder une famille NOMOS dont nous n’avons pas souvent l’occasion de parler, ainsi qu’une nouvelle série de modèles dans la famille : Orion Neomatik New Black.
Pour tous les amateurs de la marque, et aussi ceux qui la découvrent à l’instant où j’écris ces lignes, je ne peux que vous recommander notre dernière escapade dans la contrée lointaine, néanmoins charmante, de Glashütte. Éleonor et moi-même réalisions pour vous une visité guidée des différents lieux de vie et de production des montres Nomos.
Nomos Glashütte, jeune (si on peut encore parler de jeune…!) marque d’horlogerie “Made in Germany”, est née en 1990. Une jeune maison surtout en comparaison par rapport aux anciennes, quand on sait que la ville de Glashütte et plus généralement les régions environnantes ont été des foyers de créations horlogères majeures depuis plusieurs décennies. Ce qu’il faut comprendre avant tout est que Nomos Glashütte est l’héritière de l’histoire de la ville au même titre que ces autres maisons non loin de là.
Mais puisque chacun doit avoir un rôle, Nomos participe ainsi au renouveau du bassin de Glashütte en matière d’horlogerie, tout en gardant en mémoire tout l’héritage sur lequel elle se fonde. À titre d’exemple marquant, nous vous parlions il y quelques mois d’une Nomos Tangente au délicieux cadran “Lange”, expliquant les liens étroits de la marque avec son entourage. Une terre sainte de mécanique à laquelle elle souhaite rendre hommage depuis l’installation des premiers grands noms il y a plus de 175 ans.
Parlons de quelques dates importantes pour l’horlogerie à Glashütte, dont Nomos a d’ailleurs souvent rendu hommage ces derniers mois avec des modèles spéciaux. C’est en 1845 que le jeune Ferdinand Adolph Lange s’installe à Glashütte, après que le Ministre de l’intérieur de Saxe accepte de lui allouer un atelier et de quoi former 15 apprentis afin de développer une nouvelle industrie dans la région. Autre moment clé, c’est en 1854, après des études à Dresde et un tour d’Europe, que Moritz Grossman s’établira à Glashütte. On se souviendra de lui notamment pour l’institution de l’école d’horlogerie de Glashütte en 1878. Pour ne vous citer que les points les plus importants !
Pour tous les autres détails, je vous donne rendez-vous sur les autres articles NOMOS du site, et notre chaîne YouTube. Attelons-nous à ces belles et sobres nouveautés.
Nomos Orion Neomatik New black
Orion est à mon sens la montre avec la plus grande “longueur visuelle” parmi les quatre pièces de départ avec Tangente, Tetra et Ludwig. On la reconnait aisément par son boitier rond, sa bande de carrure, fond de boîte, lunette et verre saphir qui sont bombés et dans la continuité les uns des autres. Des courbes qui se prolongent sans jamais rentrer en conflit, des lignes extrêmement fluides. Et des cornes qui si elles sont spécialement élancées, confèrent à la montre une présence plus importante au poignet, décorrélée de son diamètre.
Nomos présente cette année trois variations pour cette Orion Neomatik New Black. Une question de taille évidemment, mais aussi de détails propres aux mouvements utilisés en fonction. Je vous propose de vous emmener les découvrir par ordre “croissant”. La première Neomatik New Black présente un diamètre de 36,4 mm. Vous avez bien lu, Nomos est décidément une marque précise ! On adore son cadran mat à la texture très fine presque granuleuse, une minuterie aux courts traits blancs, des index fins et longs facettés et dorés sur cette version, et pour finir une petite seconde “ouverte” à six heures. Le dessin marche bien, la montre respire, le cadran est “spatial” ! On trouve à l’intérieur le calibre mécanique à remontage automatique NOMOS DUW 3001 aux finitions superbes et simples et qui permet à la montre de conserver une belle finesse de 8,5 mm.
Après cette Orion “36,4” comme on pourrait l’appeler, il est temps de passer au cran supérieur avec la Orion Neomatik New Black 39. Comme d’habitude chez Nomos, il ne s’agit pas vraiment d’un 39 mais d’un 38,5 mm. Pas de grande différence en comparaison de sa petite sœur hormis des index argentés et plus dorés qui la rafraichissent un peu la pièce. Afin de rendre le tout homogène, l’épaisseur est poussée à 8,7 mm. Pour le cœur qui l’anime, vous ne serez pas étonnés, il s’agit toujours du bon DUW 3001.
Pour être à nouveau surpris autrement que par la taille, il faudra monter le dernier étage représenté par la Nomos Orion Neomatik 41 New Black. 40,5 mm d’un diamètre ajoutant une date pour pimenter la relation, date que l’on trouve à trois heures et dont j’apprécie particulièrement la typographie très Nomos, ici dorée. D’ailleurs, pour compléter ses deux sœurs, on trouve des aiguilles dorées. À l’intérieur, et ce pour faire apparaître la date sur le cadran, on trouve le calibre automatique DUW 6101. Une motorisation qui jouit des mêmes qualités que les calibres mentionnés juste avant, et surtout d’une conception et réalisation bien maîtrisées comme je vous le racontais dans notre vidéo de la manufacture.
Ces belles Nomos Orion Neomatik New Black sont proposées, dans l’ordre aux prix de 3.040€ (version 36,4 mm), 3180€ (version 38,5 mm) et enfin 3.500€ (40, 5 mm avec date). Nous les apprécions comme à l’habitude par leur simplicité, ici conjuguée avec un noir mat particulièrement bien réussi, qui donne aussi à la montre un petit côté “froid” et néanmoins élégant. Surtout, des finitions qui ne déçoivent jamais, tant aussi bien en matière de cadran et de boitier que de mouvements.
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