MARCH LA.B OBLONGUE Biseaux, Bracelet, Bijou

Oblongue. Voilà un mot qu’on ne place pas tous les jours dans une phrase. Et pourtant, sa définition n’est pas très complexe :

OBLONG, -ONGUE, adj.
Qui est plus long que large

On parle d’yeux oblongs, de visages oblongs, et désormais de March LA.B Oblongue. Une nouveauté à mi-chemin entre la montre et la montre bijou, pensée pour les femmes, mais à mon sens assez unisexe dans la tendance des montres très dandy qui se portent davantage comme un bracelet ou une gourmette, qu’une simple montre. Une pièce qui étonne par son originalité et qui, pourtant différente des autres montres des collections March, est totalement dans l’identité de la marque.

Son boitier est donc plus long que large. D’une hauteur de 40 mm pour une largeur de 20 mm, il mesure un peu plus de 8 mm de haut. La première chose à laquelle l’œil s’attache n’est autre que le verre. Il voit ses flancs biseautés, et nous rappelle ainsi de nombreuses, quoique toutefois rares aujourd’hui, créations horlogères des années 1920 et 1930, et pour moi fait vibrer la corde sensible des “saphettes” chez Omega au milieu des années 1950. Un effet du verre, qui en plus d’être courbe, offre un beau dynamisme à une montre d’aspect plutôt simple. Le cadran est proposé dans une version argentée “White” tirant davantage sur le blanc, une version bleu “Amiral” et noire “Supreme” (uniquement sur boitier PVD or), ainsi qu’une version verte si chère à March LA.B, dans tous les cas en finition soleillée.

Suivant les biseaux du verre minéral, la lunette poursuit l’élan de ces formes très douces jusqu’aux anses du boitier. Une lunette par ailleurs assez imposante étant donné les proportions plus que contenues de cette Oblongue, formant la troisième partie de la montre avec la carrure et le fond de boite. Les anses, parlons-en. Encore une fois dans la continuité des biseaux du verre et se répondant des deux extrémités de la montre, elles sont fixes et permettent au bracelet gourmette ou cuir de venir se fixer.

Voilà l’autre aspect satisfaisant de la montre : son bracelet gourmette. Je vais être franc d’entrée de jeu avec vous, même si la montre est aussi proposée au choix avec un bracelet chevreau ou alligator, elle prend tout son sens avec son bracelet gourmette, en acier classique sur les version en acier et en acier PVD or sur les versions PVD or. Ce dernier est composé de séries de deux maillons entrelacés façon menottes ou fer à cheval, séries attachées entre elles par des liens simples, tout en rondeurs. Un bracelet qui se termine par un fermoir à cliquets, détail très bijoutier que partageaient un très grand nombre de montres à bracelet intégré au 20ème siècle, qu’elles soient masculines ou féminines.

On retrouve la couronne facettée typique à March LA.B, ici à quatre heure, elle n’est pas très préhensible, mais rien d’inquiétant puisque hormis le réglage de l’heure lors des changements d’heure annuels, elle ne vous servira pas à grand chose : le mouvement qui la propulse est un quartz. Un quartz suisse Ronda, tout ce qu’il y a de plus simple et c’est ici tant mieux car la force de la Oblongue se concentre davantage sur ses courbes et son dessin.

On ne lui demande rien de plus que d’être là, on en oublierait presque l’heure tant les deux aiguilles ne rendent pas compte du temps qui passe. Je le dis et le répète, il s’agit d’une montre-bijou, dont on peut oublier l’aspect montre et porter comme un bracelet et ce même à l’envers, et elle ira aussi bien au poignet d’une femme que celui d’un homme, surtout avec la gourmette. Une pièce disponible à partir de 895€ sur bracelet chevreau pour la version de votre choix, mais comme je vous le disais, il n’y a que la gourmette qui compte ! Et pour ça il faudra compter 1.095€ pour la version acier simple et 1.145€ pour la version PVD or jaune.