MARCH LA.B GOLDEN HOUR Crépuscule du matin, et du soir.

Il ne se passe pas aujourd’hui quarte secondes sans que, un soir où le ciel dévoile quelque couleur mordorée, de nombreux observateurs du même ciel s’empressent de tous prendre des photos. Le ciel du crépuscule fascine, les photographes amateurs ou professionnels le chérissent, et aujourd’hui March LA.B a présenté sa nouvelle Mansart Golden Hour. Vous allez rapidement comprendre d’où provient son petit nom.

MANSART, CHEZ MARCH LA.B

Comme il est de coutume, et pour ceux très en retard qui ne prendraient qu’aujourd’hui le train Mansart, quelques explications s’imposent. Probablement ceux intéressés par l’architecture parisienne du XVIIe siècle sauront, les autres, lisez ce qui va suivre. Tout est une histoire de forme, et pour être plus précis de rectangle à pans coupés. Ceux de la Place Vendôme, dessinée par Jules Hardouin-Mansart à la fin du XVIIe siècle, et qui a inspiré la marque dans la création d’une montre élégante, toujours très seventies.

La Mansart, c’est une montre de forme qui est arrivée sur le marché alors que ce type de format n’était (toujours) pas le favori de tout le monde, car vous savez la forme tranche, et qui pourtant s’est taillée une place de choix. Des proportions contenues de 34 mm pour la version la plus grande, et 26 mm pour la petite version Lady. De nombreux jeux de lumière sur le boitier tout en angles ainsi qu’un cadran qui laisse deux aiguilles faire doucement leur chemin.

Pour faire écho à cette voie royale March LA.B présentait l’année dernière une série très limitée dans deux tailles de montres Mansart réalisées en or 18k. De vraies petites merveilles réservées aux amoureux de l’or, et aussi forcément plus onéreuses en raison du matériau précieux. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous parler des nouvelles Mansart Golden Hour, versions plaquées or de celle que nous adorons, dans les tailles de 34 et 26 mm en Lady Mansart.

MARCH LA.B MANSART GOLDEN HOUR

Le premier sentiment est forcément bon. En tant qu’amoureux des années 1960 et 1970 en horlogerie, le placage d’or était alors roi. Aujourd’hui l’industrie horlogère utilise la plupart du temps l’acier, parfois l’or et très (très) rarement le placage. Il implique en effet des étapes supplémentaires, et le PVD l’a remplacé, sans jamais l’égaler. Et surtout, il offre au boitier d’une montre, quelle qu’elle soit, une brillance bien particulière associée à l’or.

Que vous le vouliez ou non, ces Golden Hour m’ont ramené à mes années étudiantes. Nous passions alors les concours des écoles de commerce, quand nous découvrions le sujet de philosophie HEC (alors en 2015) sur la page blanche nous pouvions lire l’intitulé du sujet : “Le crépuscule de la vérité”. Anecdote très drôle à l’époque, certains élèves stupéfaits chuchotaient à la découverte du sujet : “ça veut dire quoi crépuscule ?” suscitant les rires d’autres. Si je vous dis cela, c’est que la définition n’est pas si simple, et ne se limite pas comme on pourrait le croire au soir. D’un point de vue astronomique, ou encore dans son emploi au XIXe siècle en littérature et d’après le dictionnaire de l’Académie Française, il est une :

Lueur croissante avant le lever du Soleil, ou décroissante après son coucher, due à l’éclairement des couches élevées de l’atmosphère par le Soleil, alors situé sous l’horizon. Crépuscule du matin, ou Aube. Crépuscule du soir.

Dictionnaire de l’Académie Française

Tout ça pour vous décrire le cadran de ces nouvelles March LA.B Mansart, qui reproduit cette faible intensité lumineuse du soir…ou du matin. Une couleur mordorée donc, avec laquelle s’accordent bien les index dorées et les aiguilles fils.

À l’intérieur, nous retrouvons le calibre G100 dans la version 34 mm. Un mouvement que nous découvrions dans la récente March LA.B AM2 Millésime. Le calibre G100 est né du partenariat entre La Joux Perret et Humbert-Droz, il est fabriqué en Suisse, assemblé à Besançon, nous vous en parlions lors d’un épisode de HEADS UP avec Julien Humbert Droz. La version 26 mm est quant à elle équipée d’un calibre à quartz Ronda, et elle est délicieuse une fois installée au poignet d’une dame.

Pour compléter cette montre avec “luxe et volupté”, un bracelet en alligator noir accompagne les deux versions, et avec elles une boucle en acier doré. J’avoue qu’il aurait été formidable de voir des boucles plaquées or également, comme il était coutume dans les années 1960 et 1970, mais c’est un infime détail ! Les nouvelles March LA.B Mansart Golden Hour sont divines et douces, il faudra compter 2.795€ pour la version 34 mm et 1.795€ pour la Lady Mansart et ses 26 mm. Et comme Rimbaud, n’oubliez pas d’embrasser l’Aube d’été.