LONGINES HYDROCONQUEST GMT Voyager, mais surtout plonger

Hydroconquest. Un nom qui ne doit pas vous être inconnu tant il incarne l’idée de la montre de plongée chez Longines. Vous allez aussi me dire “et Legend Diver ?” et vous aurez raison. Mais il faut davantage comprendre Legend Diver comme une montre de plongée “pour le style” même si elle coche les bonnes cases, et Hydroconquest comme plus professionnelle.

HYDROCONQUEST CHEZ LONGINES

Si vous fouillez dans les archives Longines, il y a peu de chances que vous trouviez un ancêtre Hydroconquest. Même si, pour les amateurs de la marque au sablier ailé, les années 1950 ont marqué la naissance de la collection Conquest, mention que l’on retrouvait sur les cadrans de nos belles.

La collection HydroConquest est quant à elle née en 2007, et depuis elle a aussi fait du chemin. Il y a quelques années, en 2019, nous la découvrions sous un nouvel angle, avec une lunette recevant un insert céramique.

Les codes et fonctionnalités inhérents aux montres de plongée sont bien là sur l’HydroConquest classique que nous connaissons : une étanchéité à 300 mètres, la fameuse lunette tournante unidirectionnelle, une couronne et un fond vissés, dans oublier des épaulement qui viennent protéger la couronne en cas de choc et la très pratique boucle déployante à rallonge de plongée et fermoir de sécurité. L’HydroConquest est une plongeuse sérieuse chez Longines.

LONGINES HYDROCONQUEST GMT

Il y a quelques jours, nous avons eu le plaisir de découvrir une nouvelle HydroConquest nous proposant la complication GMT. En résumé, le même visage que la plongeuse que nous connaissons chez Longines, et une complication sympathique en plus, à notre sens la pièce est bien réussie. Commençons par la fonction GMT. On la remarque ici par une quatrième aiguilles à l’extrémité triangulaire et colorée, qui vient pointer vers une échelle 24 heures au niveau du rehaut. Pour la régler ? Rien de plus simple.

Votre meilleur ami a décidé, dans un élan de folie, mais aussi parce qu’il est chercheur, de partir faire une escapade au glacier Petermann se trouvant à l’Ouest du Groenland. Vous êtes à Paris, il est midi, il sera dans son coin 4 heures de moins, soit 8 heures du matin. Vous allez donc tirer la couronne en position de réglage de l’heure (la deuxième) et amener l’aiguilles de GMT sur 8 heures (s’il est 12h30 chez vous, à l’aide de l’aiguille des minutes ET de l’aiguille GMT, vous pointerez sur 8h30). Pour votre heure locale, Paris donc, retour en première position de couronne pour faire sauter l’aiguille centrale des heures et ainsi vous diriger vers midi. L’affaire est faite ! En un clin d’oeil vous savez l’heure chez votre ami explorateur.

Ce qui est appréciable avec cette HydroConquest GMT, c’est que l’on conserve toutes les propriétés de la montre de plongée. J’entends par là que certaines montres qui se veulent un peu des deux mondes vont faire sauter la lunette unidirectionnelle pour une lunette affichage 24 heures, ce qui est aussi bien, mais fait quitter la montre de plongée. Ici, les informations GMT ont lieu entre l’aiguille GMT et le rehaut, et la lunette reste plongeuse à 100%, unidirectionnelle et avec son repère luminescent. Et surtout une étanchéité à 30 BAR, de quoi aller les caresser ces bars, justement.

Le boitier plutôt bien proportionné affiche un diamètre de 41 mm (on ne dirait évidemment pas non à 39 mm) et surtout une épaisseur de 12,9 mm. Je trouve toutefois dommage que Longines ait laissé tomber les précédents épaulement de couronne qui étaient devenus une signature du modèle à mon sens. Pour des épaulement plus banals, et qui rapprochent un peu plus cette Longines des modèles les plus classiques de la plongée.

Et pour vous donner les informations des heures du Groenland, le calibre Longines L844.5 de base ETA est fait exclusivement pour Longines par ETA, que l’on appréciera pour sa réserve de marche de 72 heures. Plusieurs éléments en silicium permettent de passer entre les mailles des champs magnétiques.

Cette nouvelle Longines Hydroconquest est disponible dans une version bleue soleillée, une version verte soleillée, brun soleillé ou noir soleillée. De quoi laisser aux indécis l’embarras du choix. Quant aux bracelets, c’est presque la même histoire, entre l’acier, le caoutchouc (noir pour cadran noir, bleue pour cadran bleu), le NATO beige (cadran brun) et le NATO vert kaki (cadran vert). Notez qu’il faudra compter entre 3000€ (version NATO) et 3100€ (caoutchouc ou acier) pour repartir avec la belle au poignet.