Girard Perregaux Laureato : Sport chic & Vintage goods
Girard Perregaux, une manufacture horlogère qui fêtera prochainement ses 225 ans, à l’origine de nombreux brevets et innovations. Laureato, un modèle iconique de la marque qui tire son nom du célèbre film éponyme de Mike Nichols avec un jeune Dustin Hoffmann : “The Graduate” (“il laureato” pour nos amis transalpins). Cette référence au design épuré qui fait la part belle à l’acier fut présentée pour la première fois en 1975. Trois ans après la Royal Oak d’Audemars Piguet (1972), mais un an avant la Nautilus de Patek Philippe, nouveau succès imaginé par Gerald Genta. (1976).
Quarante ans après sa création, Girard Perregaux ressort aujourd’hui en éditions limitées, 2 nouvelles évolutions de ce classique. Deux séries de 225 pièces, l’une sur cadran bleu, l’autre gris. Nous avons eu la chance de l’avoir entre les mains et nous vous la présentons aujourd’hui.
On retrouve évidemment et avec grand plaisir la lunette octogonale en acier poli qui contraste élégamment avec la boîte satinée de 40mm. Le bracelet en acier intégré sur la version en photo n’est pour l’instant pas encore définitif, le prix à payer pour une exclu. Il est cependant extrêmement confortable, et on retrouve ce contraste poli-satiné cher au modèle. Personnellement je souhaiterais moins de miroir au niveau du polissage des maillons centraux qui sont déjà larges. Un polissage de la tranche des maillons serait à mon avis suffisant et subtil, et apporterait davantage de discrétion à cette référence qui n’a très certainement pas besoin d’autant de polissage pour briller…
Pour animer cette trois aiguilles date intemporelle, rien de moins que le calibre de manufacture GP03300-0030. Un mouvement mécanique de 27 rubis à remontage automatique et aux finitions irréprochables, que l’on peut observer par le fond du boîtier. Ce calibre vibre à 28’800 alternances par heure et affiche une réserve de marche de 46 heures. Tout va donc très bien côté mouvement.
Une montre iconique et sobre, intemporelle et discrète, en acier, qui recèle un coeur de très haute horlogerie. Forcément, nous aimons beaucoup.
Le lieu : Boutique John Woodbridge – Paris
Où sommes-nous ? A Londres ? Dans un quartier chic d’Edimburgh ? Même pas, nous sommes chez John Woodbridge, dans le marais, au coeur du 4ème arrondissement de Paris. Une boutique qui présente une sélection de produits que nous considérons placés sous le signe du bon goût. Une marque française fondée en 2004 dont les collections témoignent de leur amour pour le travail bien fait et de leur volonté de faire revivre l’âge d’or du sport ! On vous y emmène.
Comme nous, vous aimez le sport et ses valeurs, mais pas les pantalons de jogging Adidas, les requins et les ballons en plastique flashy fabriqués en Chine ? Je vous comprends, ça ne résonne pas à l’unisson avec vos exigences en matière d’authenticité et d’élégance et je vous en félicite.
Le travail du cuir est évidemment mis à l’honneur dans cette boutique qui propose des ballons de rugby, football, volleyball et même basketball, baseball et cricket, faits mains, en cuir véritable, dans le respect des méthodes traditionnelles…. Même si vous ne jouez pas, vous trouverez de quoi habiller cette étagère vide dans votre bureau, aux côtés de vos autographes de Julius Erving et Johan Cruijff… very nice.
En amateurs de belles choses ils continuent évidemment à développer leurs collections au travers de rééditions qui s’étendent aujourd’hui jusqu’à l’univers de la boxe. Des paires de gants vintage, des speedball et des sacs de frappe, toujours en très beaux cuirs, comme à l’époque. C’est extrêmement sexy… Vous y trouverez également de la très belle bagagerie aux accents vintage , des sacoches en cuir, ou encore des sacs polochons de l’armée suisse, extrêmement résistants, en cuir et toile, que vos petits enfants pourront utiliser lorsque leur moment viendra de faire le tour du monde…
Mais ce n’est pas tout. En chineurs et passionnés il n’est pas rare d’y trouver leurs découvertes et coups de coeur telle une vieille moto française, à vendre également…
Un endroit plus qu’agréable, avec des produits de très belle facture faits en France de très belle facture, et des prix très raisonnables. Vous y trouverez également de bons produits, graisses et crèmes pour l’entretien de vos cuirs… ça marche aussi pour foncer, patiner et assouplir un bracelet qui serait un peu trop neuf et rigide pour être crédible…
Une entreprise française qui met son savoir-faire et ses compétences au service d’un bon goût accessible. Des produits qui redonnent le goût des choses bien faites, qui durent et sont taillées pour de longues et belles aventures… Les seules, les vraies.
JOHN WOODBRIDGE AND SONS MAKERS
22 RUE SAINT PAUL
75004 PARIS
Metro Saint Paul ou Sully-Morland
tél. +33 (0)1 42 71 17 26
Une magnifique boutique….
La Laureato… que peut-on en dire?
Elle est un peu à la montre de sport élégante ce que Lee Van Cleef est à Charles Bronson, un second couteau, une also ran, comme diraient nos cousins anglo-saxons.
Je ne conteste nullement la qualité de la réalisation, ldans l’absolu c’est une très belle pièce.
Cependant, l’inspiration de la Royal Oak (cadran tapisserie, bleu qui plus est, lunette octogonale) est beaucoup trop criante pour que la Laureato puisse être réellement prise au sérieux.
Dommage…
C’est simple, mais c’est unique !
Sans vouloir être désagréable c’est une comparaison hative.
Vous comparez AP à Charles Bronson et c’est un peu léger.
Ensuite AP est introuvable pour un modèle qui tienne la route en dessous de 10 000 euros en seconde main.
Alors si je comprends votre raisonnement une montre proche de l’esprit d’une Daytona est sans intérêt.
Ce que je ne comprends pas chez GP c’est leurs associations avec des marques de voitures : ferrari, BMW ???!!!
Mercedes. Ca je ne comprends pas du tout c’est vraiment une faute de gout et marketing qui doit faire beaucoup de mal àleurs ventes