TAG Heuer x Mercedes GTs AMG : du test drive au wrist test en moins de 3 secondes…

Conduire une Mercedes AMG GT S sur circuit sans co-pilote, c’est un peu comme draguer la fille de ses rêves sans filets. C’est risqué et la chute peut-être douloureuse. C’est pourquoi, pour traiter la thématique du jour, nous vous proposons un article co-signé. A commencer par moi (Gabriel) qui revient d’une après-midi dantesque au volant de la Mercedes AMG GT S.

J’en entends déjà crier : “Lucky Bastard”. Ouais je sais. Héhéhé.

Pour continuer avec Jérôme (le nouveau qui vous a fait rêver avec Seiko hier) qui s’est chargé du “wrist test” des 2 très belles Tag Heuer que j’ai apporté avec moi sur le circuit de la Ferté-Gaucher.

Commençons donc par cette créature démoniaque qu’est la Mercedes AMG GT S.

Picture the scene.

Vous êtes confortablement installé dans votre Eames un samedi après-midi, en train de lire votre livre du moment quand la voix douce et bienveillante de votre superbe amie vous rappelle que sans Aperol, ce soir, la fête sera moins folle.

C’est alors qu’une envie subite vous traverse l’esprit…

D’un geste assuré vous refermez votre bouquin sur son marque page. Vous attrapez la clé gravée de cette étoile à 3 branches si réputée et, à peine le temps de déposer un baiser sur les lèvres de votre dulcinée, vous vous installez au volant de votre nouvelle automobile.

Positionné à ras du bitume, le grondement de son V8 biturbo de 510 ch se fait alors entendre de votre voisinage en émoi devant sa ligne féline. Vous profitez de son mode Sport+ pour faire un détour par les routes sinueuses environnantes et rajouter au compteur de la belle quelques dizaines de kilomètres alors que seuls 5 étaient nécessaires pour approvisionner vos amis alcooliques ce soir.

Ses reprises ahurissantes, son châssis affûté, le crissement de ses pneus lorsque vous attaquez un peu fort un virage serré vous mettent en émois. En deux temps trois mouvements, vous vous retrouvez déjà chez vous, votre objectif accompli, un bouquet à la main. C’est alors que l’adrénaline de cette virée redescend pour laisser place à l’envie d’une aventure bien moins solitaire.

Place à la plume de mon co-pilote pour le reste de l’histoire…

Alors oui, on aime les voitures chez Les Rhabilleurs, mais on aime aussi et surtout les montres qui vont avec. Alors avec cette Mercedes de folie (oui oui j’insiste, de folie), nous allons en profiter pour vous donner notre avis succinct sur 2 modèles complémentaires qui finissent plutôt bien le tableau.

Vous les aurez sûrement déjà reconnues sur les photos, il s’agit des dernières Tag Heuer Carrera Calibre 6 C.O.S.C (Le chronomètre à la petite seconde à 6 h) et Calibre 18 (le chronographe).

Pourquoi ce choix ? Facile. Un boîtier qui reprend bon nombre des codes de l’ancien et qui cache un mouvement bénéficiant des dernières avancées technologiques ? Un peu la recette de cette Mercedes GT S AMG non ? Et bien c’est également la recette de ces deux montres de la ligne Carrera… et on aime pour bien des raisons. Allons voir ça de plus près !

Commençons par le chronomètre.

Tag Heuer Calibre 6 C.O.S.C

Le cadran argent soleillé et le bracelet type rallye en cuir de veau perforé bleu ? La petite seconde rouge à 6h sur son compteur bleu azuré ? Oui, des associations qu’on aime et qui nous font voyager dans le temps.

Mais aussi et surtout le retour du logo HEUER en rouge que l’on aime tant et qui retransmet à lui seul toute la nostalgie des courses sans électronique, lorsque nos héros étaient d’une autre génération de pilotes et bravaient tous les dangers lors de courses mythiques …

NDLR : Vous avez raison, je n’ai pas connu cette époque non plus, mon héros était brésilien et s’appelait Ayrton Senna.

Je ne vibrais pas en écoutant à la radio les exploits de l’argentin Juan Manuel Fangio qui remportait cette fameuse Carrera Panamericana en 1953. Je l’admets, mais admettez aussi que parcourir les 3.373 Km ralliant Ciudad Juarez à Ciudad Cuauhtémoc sur des routes en piteux état, à bord d’une Lancia D24 c’est quand même autre chose…

Personnellement j’appelle ça l’aventure, la vraie, le grand frisson.

Lunette polie (qui aurait pu l’être un peu moins) et verre saphir bombé (qui aurait pu l’être nettement plus) pour une taille de boîte parfaite (39mm) : Ça fonctionne, c’est certain.

Pour un prix de vente de 3.100 € neuve, cette Tag Heuer Calibre 6 à clairement des atouts à défendre face à ses concurrentes. Elle fait jouer la corde sensible en jouant avec nos émotions et on ne s’en plaint pas !

Allons maintenant voir du côté de son grand frère : le chronographe Tag Heuer Calibre 18…

Tag Heuer Calibre 18

Ouvrez bien les yeux, quelque chose se passe.

On reprend la même recette à succès et on se laisse séduire par ce chronographe qui a tout ce qu’on aime, je cite :

Un chronographe bi-compax à l’ouverture de boîte de 39mm (taille parfaite j’insiste), au cadran silver et aux deux compteurs anthracites (minutes à 9 h, petites seconde à 3 h ) pour un look panda assumé. Des indexes polis, facettés et posés à la main. Le logo Heuer vintage et l’échelle du télémètre mais aussi et surtout le verre saphir ultra-bombé “Glassbox” qui arrive à reproduire très fidèlement l’apparence d’un vieux pléxi (émotions) en conservant les qualités du saphir (technicité).

A noter la boucle déployante signée Heuer extrêmement bien réussie et très confortable.

On aime tout, absolument tout vous l’aurez compris. Nous trouvons cette montre très réussie et réellement porteuse d’émotions.

Nous regretterons néanmoins le positionnement prix un peu élevé selon nous. Nous dirons simplement que malgré toutes ses qualités ce chronographe n’est pas tout seul sur le créneau des émotions à 4.900 €…