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GRAND SEIKO KODO La musique du choeur

Depuis la présentation de la première montre Grand Seiko il y a 62 ans, la marque n’avait jamais proposé de complication mécanique pure (différente d’une complication horlogère, qui apporte une information à l’utilisateur). Quoi de mieux que de commencer par un tourbillon à force constante ? KODO c’est une complication mécanique, KODO c’est une musique du cœur, KODO c’est un habillage particulier, KODO ce sont des finitions hors du commun, KODO c’est une Grand Seiko !

Kodo n’a pas commencé sa vie en tant que montre. Il faut remonter à l’année 2020, quand pour le 60ème anniversaire de Grand Seiko, la marque présente son mouvement T0 Concept. Comme son nom l’indique encore concept seulement, mais derrière cette présentation se cache en réalité un projet vieux de bien plus d’années auparavant et qui nécessite comme vous pouvez le comprendre de lourds investissements et développements.

Il faudra attendre l’année 2022 pour voir apparaître la concrétisation de ce long projet emboité dans une montre, la référence SLGT003 KODO dite “Twilight” pour son aspect plutôt sombre et noir, représentant le crépuscule. La poésie japonaise n’est pas incompatible avec la haute-horlogerie. Cette pièce sera nominée dans la catégorie tourbillon du Grand prix d’horlogerie de Genève, en 2022, et récompensée par le prix de chronométrie. L’année 2024 verra la présentation de celle qui la complète le mieux, j’ai nommé la KODO référence SLGT005 “Daybreak” pour ce moment clair de l’aube et une montre plus lumineuse. C’est cette pièce exceptionnelle que nous avons eu la chance d’avoir entre les mains pour cette vidéo.

Grand Seiko Kodo

Kodo est une œuvre de Takuma Kawauchiya, horloger et designer de mouvement, qui se trouve aussi être un ancien musicien. Et si je vous parle de cela, c’est parce que Kodo est aussi une expression sonore en plus du mécanique. Et toute la complication et la beauté de la montre de rapportent au tourbillon à force constante qui évoluent sur un même axe. Pour (presque) tout savoir sur la complication mécanique Tourbillon, je ne peux que vous recommander une précédente vidéo qui retrace son histoire et son utilité mécanique hier et aujourd’hui. La force constante est une de mes favorites complications mécaniques, à la différence de la complication horlogère qui n’apporte rien de “visible” en plus sur le cadran. La force constante part d’un constat simple, celui que la libération de l’énergie par le barillet n’est pas constante et que cela présente un risque de chronométrie, pour ainsi dire. Les horlogers ont donc toujours cherché des solutions pour avoir un couple constant, dont le système complexe “fusée chaîne” fait partie, et l’échappement à force constante apparaîtra un peu plus tard et fait preuve d’une grande beauté.

Vous le savez, d’un côté se trouve l’énergie dans les barillets. De l’autre, l’échappement. Entre les deux, un remontoir intermédiaire, qui reçoit de l’énergie de la part du barillet, ici toutes les secondes. Pour “stocker” cette énergie, le remontoir intermédiaire est composé d’un petit ressort qui se tend et se détend toutes les secondes. La particularité de Kodo, et c’est une première mondiale, c’est d’avoir le tourbillon et la force constante sur le même axe, et le son si particulier provient du relâchement d’énergie toutes les secondes et les vibrations de la cage céramique.

Grand Seiko Kodo

Kodo, donc, c’est la volonté de contrer en une seule pièce les effets de la gravité et de l’irrégularité du couple du ressort moteur.

Mais la beauté de Kodo ne se limite pas au calibre. Il faut aussi apprécier les courbes du boitier qui allier titane, pour la partie extérieur et platine à l’intérieur, comme si le premier protégeait le second. L’autre aspect magnifique, et cela s’accorde avec le thème de l’aube de cette version Kodo, se rapporte à la transparence et la lumière apporté par le double saphir et le calibre squelette. Un calibre qui a reçu de sublimes finitions, dont un anglage des ponts en règle, et la présence non pas de rubis mais de saphir synthétique pour cette version de l’aube.

Rien n’a été laissé au hasard, jusqu’au bracelet, c’est pourquoi il s’agit “tout simplement” de veau, couleur crème, qui a été peint à la main avec de la laque Urushi, à la manière de celle utilisée pour fortifier les armures de Samouraï.

Une pièce exceptionnelle, dont tous les exemplaires ont déjà trouvé preneurs, et on les comprend !

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