BREITLING, UN ANNIVERSAIRE, UNE EXPOSITION Jusqu'au 27 septembre à Paris

Oyé Oyé peuple de France ! À l’occasion du 140ème anniversaire de la marque de montre Breitling, une exposition itinérante baptisée Time Capsule: The Breitling Heritage Exhibition va réaliser un tour du monde en s’arrêtant par la boutique Pop-Up Breitling au numéro 76 de l’avenue des Champs-Élysées, et ce du samedi 14 septembre au vendredi 27 septembre. Un moment pour parcourir toute l’histoire de Breitling avec des pièces emblématiques.

Avant toute chose, puisque nous savons nos lecteurs francophones internationaux, voici le lien qui vous permettra de voir la liste des 55 pays où l’exposition va transiter, ainsi que les dates associées. Après la France, ça sera au tour de Rome à partir du 2 octobre.

Qu’allez-vous pouvoir y trouver ?

Si je repars de la plus ancienne montre que j’ai pu y voir, elle a un rapport avec la mesure du temps, et était une grande avancée en son temps.

Une montre monopoussoir, dont le poussoir s’est séparé de la couronne pour venir se poser à deux heures. On y démarre l’aiguille centrale de chronographe, on l’arrête et on la remet à zéro avec le même poussoir. On retrouve les formes typiques des montres des années 1910, à savoir un dérivé de montre de poche à laquelle on est venu greffer des anses fils.

Saviez-vous que la société Eastman Kodak a commencé à produire au début du XXe siècle, et ce jusque dans les années 1980, un appareil photo bon marché que l’on appelait “Brownie” ? Une façon de démocratiser la prise de photographies dans les milieux plus populaires. Eh bien, probablement inspiré par cette histoire, Breitling produira des montres “populaires” pour le plus grand nombre, réalisées le plus souvent en métal chromé, avec des calibres Venus de bonne qualité.

Fait rare chez Breitling, la marque a aussi donné naissance à des montres très habillées dans les années 1930 et 1940 et joaillères pour dames, mêlant ors divers et variés, platine, pierres précieuses et ornementales.

Comment continuer sans parler de règle de calcul et de lunette ? En 1940, la Chronomat nait après un dépôt de brevet permettant de conjuguer la lunette tournante de calcul (associée à la glace) à une complication de chronographe. Une noble ambition alors que la guerre fait rage. Cette montre, fondatrice, donnera une décennie plus tard naissance à une certaine Navitimer.

Des Navitimer, nous en avons vu quelques générations, mais on sait qu’elle apparait en 1952. Dans une architecture qui en découle, mais avec un affichage 24 heures, vous ne pourrez pas passer devant la Breitling Cosmonaute sans en ressortir transformés. Elle sera d’ailleurs le premier chronographe bracelet, suisse également, à voyager dans l’espace le 24 mai 1962. Au poignet de l’américain Malcom Scott Carpenter, militaire de la guerre de Corée, et demandeur d’une Navitimer 24 heures plus pratique dans l’espace pour distinguer le jour de la nuit.

Toujours dans le thème du chronographe, la fin des années 1960 marque la présentation de la Breitling Chrono-Matic. Le Calibre 11 est en effet développé conjointement par Heuer, Breitling, Hamilton et Buren, et il diffère largement du Zenith, car le chronographe vient par module et n’est pas intégré.

Vous aurez aussi le plaisir de voir quelques beautés plus contemporaines des années 1990. Notamment le visage plus moderne de la Chronomat et son célèbre bracelet rouleau, sans oublier la célèbre Emergency et son format extraordinaire, à la fonction pratique pour ceux qui tutoient les airs.

Voilà donc pour ce résumé des plus rapides du XXe siècle Breitling ! N’hésitez pas à passer une tête au numéro 76 de l’avenue des Champs-Élysées pour découvrir tout cela dans un lieu qui sans aucun doute vous enchantera par ses volumes, sa composition, et ses gens sympathiques.