SEIKO PROSPEX 1965 HERITAGE DIVER’S Héritage, mais beaucoup plus
Puisqu’il serait dommage de rater quelques jolies montres de plongée (nous savons que vous en êtes friands) pendant les moments d’été, nous avons trouvé quelques petites douceurs. Seiko vient de présenter ses Prospex (et si vous vous demandiez, non, le célèbre logo n’est pas un X. Si vous y regardez de plus près vous y verrez bien un P et un S imbriqués qui signifient Professionnal Specifications) 1965 Heritage Diver’s. Un format idéal et des caractéristiques justes et efficaces.
Histoire de la plongée chez SEIKO
Nous sommes en 1965 lorsque Seiko lance sa première montre de plongée automatique, la 6217-8000/1 ou 62MAS (autoMAtic Selfdater), étanche à 150 mètres, dans un boitier en acier de 37 mm de diamètre. Les horlogers de chez Seiko, avec déjà cette volonté de rivaliser avec les créations helvétiques, considèrent d’une importance primordiale de concevoir et réaliser une montre de plongée de première qualité. Résistante aux chocs surtout à l’eau, un diver représente effectivement à l’époque et toujours aujourd’hui, une forme de test ultime pour le savoir-faire horloger.
Deux ans plus tard en 1967, ces mêmes ingénieurs et horlogers mettent au point une montre étanche à 300m (6215-10). L’étanchéité de la première montre de plongée est doublée et la confiance de l’équipe en charge du développement est à son apogée. L’année suivante en 1968 ils présentent la quintessence de la montre de plongée nippone avec son boîtier monobloc et calibre Automatic Hi-Beat Grand Seiko, elle aussi étanche à 300m. La référence 6159 était née, une légende qui servira de base à la création de la future Marine Master 300 telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Il faut se remémorer l’année 2017, où le monde découvrait avec enthousiasme la référence SPB051, ré-édition « un peu trop contemporaine » de la célèbre 62MAS. Inspiré par la célèbre 62MAS, cette réinterprétation contemporaine en reprend le boîtier affuté et la couronne située à 3h ainsi que les graduations de la lunette et la petite date, à 3h également. La taille du boîtier évolue et gonfle à 42,6 mm d’ouverture. Et les aiguilles se différenciaient avec une heure « Broad Arrow ».
En 2020, la référence SPB143 fera son apparition, dans un boitier de 40,5 mm, avec une étanchéité à 200 mètres et une réserve de marche de 70 heures grâce au calibre 6R35. Plus proche de l’originale de 1965, on retrouvait les aiguilles bâtons.
SEIKO PROSPEX 1965 HERITAGE DIVER’S
Aujourd’hui Seiko introduit dans la collection Prospex une série de montres basées sur la SPB143, très appréciée des amateurs, qui présentent de multiples améliorations en matière de technologie, de design et de conception.
Il faut tout d’abord noter les proportions idéales de 40 mm de diamètre, pour une longueur entre cornes de 46,4 mm et une épaisseur de 13 mm. Au poignet, avec des cornes courtes, beaucoup de confort, et des proportions contenues. Le cadran n’a rien d’effrayant puisque nous le connaissons déjà de l’héritage récent et ancien de la montre de plongée Seiko. Des aiguilles larges facettées, brossées et luminescentes (seconde incluse), une date discrète entre 4 et 5 heures, des index rectangulaires et trapézoïdaux bien fournis en Lumibrite (n’allez pas dire SuperLuminova !), utile pour la lisibilité accrue d’une plongeuse dans des milieux sombres. D’ailleurs en parlant de caractéristiques de montre de plongée, on trouve une lunette tournante unidirectionnelle avec insert en aluminium. Pour la première fois, les repères des minutes s’étendent désormais sous les chiffres de la lunette.
Derrière le fond plein en acier, garantissant comme la couronne vissée une étanchéité à 300 mètres de pression, on trouve les récents et bons calibres 6R55, qui disposent d’une belle réserve de marche de 72 heures, soit trois jours complets. Il faut noter qu’il s’agit de la première fois que le mouvement 6R55 apparaît dans la collection Prospex.
Et puisque l’année 2024 célèbre le 100e anniversaire de la première fois que le nom “Seiko” est apparu sur le cadran d’une montre de l’entreprise, on trouve en plus des versions noire et bleu une troisième pièce habillée un cadran gris anthracite et des détails dorés. Sur cette version uniquement, en plus du bracelet acier très bien fait (même si à mon sens la boucle mériterait une conception plus jolie) on trouve aussi un bracelet supplémentaire fabriqué à partir de bouteilles en plastique recyclées et reprenant une méthode de tressage traditionnelle japonaise appelée “Seichu”.
Pour ces nouvelles Seiko Prospex 1965 Heritage Diver’s, il faudra compter pour la version noire (SPB453) et bleue (SPB451) la somme de 1400€, et pour l’édition spéciale (SPB455) 1600€ avec son bracelet supplémentaire. À mon sens et pour les avoir portées quelques jours en “situation”, des pièces qui répondent à tous les critères de la montre facile et confortable, tout à fait étanche, avec l’identité Seiko que l’on connait, qui évolue de juste ce qu’il faut pour nous faire plaisir aujourd’hui en 2024.
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