ORIS AQUIS RE DESIGN 2024 Les changements en détails
La montre de plongée Oris Aquis est un pilier de la marque, et sa collection la plus performante. Rien d’étonnant alors que cette année, lors du salon Watches & Wonders de Genève, Oris se soit concentré sur la Aquis, sans en changer de recette, mais affinant quelques ingrédients pour notre plus grand plaisir.
Le boitier est à mon sens là où on se rend le mieux compte des évolutions de l’Aquis. La montre parait tout d’abord moins épaisse, grâce à l’utilisation d’un chanfrein sur la carrure de tranche. En horlogerie, quand on veut rendre une montre plus douce en affinant ses proportions, il n’y a pas 1000 choix qui s’offrent. Il faut ou bien réduire la taille effective (en baissant la hauteur sous le verre ou au niveau du fond de boite en employant un calibre plus fin) ou alors faire semblant en apportant du dynamisme. C’est ici le choix qui a été fait. Ici donc en plus des chanfreins du boitier, du côté de la couronne on remarque que les épaulements ont été affinés et reçoivent aussi un chanfrein plus important, paraissant ainsi moins massifs ). Résultat ergonomique surprenant, la montre se pose plus simplement sur le poignet.
Les cornes ont aussi été légèrement revues. Elles sont plus courtes, et plus inclinées à leur base, ce qui a aussi pour point positif qu’on remarque davantage la finition brossée sur le surface, car davantage visible.
Dans le même plan carrure/cornes, on remarque que la lunette et son insert ont aussi gagné en angle, ce qui offre un dynamisme plus important à la pièce dans sa globalité. Ce n’est pas tout pour cette partie de la montre, la police de l’insert évolue, s’affine, et le crantage de la lunette est un peu plus marqué.
Les cadrans ne sont pas en reste. Des coloris que nous connaissions, rien ne change fondamentalement, hormis leur teinte un peu plus claire, accentuée par une finition soleillée plus lumineuse. Avez-vous remarqué que désormais le disque de date était de la même couleur que le cadran ? Les index, dont la chute est plus longue, ainsi que les aiguilles, sont affinés, et une nouvelle typographie vient s’installer sur le cadran pour habiller la mention “AQUIS” à six heures.
Enfin concernant les cadrans, une bonne nouvelle : les cadrans PET ou « Upcycle » sont de retour, première fois dans une montre équipée du calibre 400.
Enfin pour le bracelet, les maillons centraux sont légèrement plus longs, et l’effet est plus marqué au centre, comme s’il y avait une petite crête. Non pas qu’elle n’ait pas été présente auparavant, mais elle est ici plus marquée. Le changement de bracelet « Quick Strap Exchange System » est de série sur les Calibre 400 et achetable à part sur les autres modèles. Nous apprécions beaucoup les nouveaux détails de la boucle, avec des alternances de finitions plus marquées.
Petite parenthèse pour les Aquis 36,5 mm qui ont eu un traitement un peu différent. On trouve le même travail pour les cornes plus sculptées et polies, tout comme les épaulements de couronne plus affinés, et les cadrans dont les index ont eu le droit à une refonte en forme de diamants. Le bracelet n’a pas grand-chose à voir avec les évolutions des tailles plus importantes, il dévoile de jolis maillons polis en forme de “H” spécialement conçu pour ces modèles.
Quelles sont les déclinaisons ?
Pour la version 43,5 mm équipée du Calibre 400 on trouve les cadrans vert, bleu et Upcycle, proposée sur caoutchouc au prix de 3.600€ et 3.700€ sur acier, comptez un supplément de 50€ pour le cadran Upcycle.
Pour les versions 43,5 mm, 41,5 mm et 36,5 mm équipées du Calibre 733 (de base Sellita) on trouve les cadrans bleu, vert, noir, Upcycle ainsi que les déclinaisons spéciales pour la plus petite taille. Comptez 2.400€ sur acier 2.200€ sur Caoutchouc pour Sellita, toujours avec l’ajout de 50€ pour un cadran Upcycle.
Pour visualiser toutes les déclinaisons, ça se passe sur le site Oris.
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