OMEGA SPEEDMASTER CHRONOSCOPE PARIS 2024 Une Speedmaster qui entretient la Flamme
En cette année spéciale, la marque de montre Omega que nous apprécions tous nous dévoile de belles nouveautés pour cette édition 2024 des Jeux Olympiques. Après la Seamaster Divers 300 présentée quelques semaines auparavant, c’est à la Speedmaster de prendre le départ avec de jolies itérations de la Omega Speedmaster Chronoscope Paris 2024.
OmEga et les Jeux olympique
Depuis 1932 et les Jeux Olympiques de Los Angeles, Omega occupe une place de choix au cœur du chronométrage olympique. La marque Suisse à été choisie à 3o reprises pour chronométrer les épreuves officielles des JO.
Au cours de ces nombreuses années, Omega introduira de nombreuses innovations mécaniques et électroniques.
- Dès 1936, les chronomètres seront pour la première fois réglés et synchronisés de manière uniforme afin de pouvoir mieux comparer les performances des athlètes.
- En 1948, aux Jeux d’hiver de Saint-Moritz, Omega introduit pour la première fois la cellule photo-électrique pour le déclenchement et l’arrêt du chronométrage.
Une ère électronique commence. En effet, par ces innovations, la manufacture Omega sera décorée de la croix du mérite olympique, reprise sur les Seamaster XVI Olympique de Melbourne 1956.
- En 1964, les temps des sportifs pourront être affichés directement sur les écrans en temps réel.
- En 1968, les nageurs déclencheront automatiquement leur chronométrage via une plaque de touche située sur le bord de la piscine.
- En 1992 pour les J.O. d’Albertville, les caméras de chronométrage permettront de classer les patineurs de vitesse.
- En 2010 le légendaire pistolet de coup d’envoi sera remplacé par un pistolet numérique qui préservera la tranquillité de nos amis les pigeons voyageurs.
- En 2012, Omega, via leur nouveau “Quatum Timer” mesure les µs, le chronométrage ultime !
Mais revenons à des précisions de haut-vol, certes plus modestes mais qui sont plus adaptées à notre vie quotidienne.
speeDmaster Chronoscope Paris 2024
Le Chronoscope présenté en 2021 est décliné en deux versions à l’occasion de l’étape olympique parisienne.
Deux pièces bien choisies, l’une habillé d’or “Moonshine” et la seconde en acier. Cette collection allie subtilement un cadran au dessin de la première moitié du XXe siècle, ici plutôt les années 1930 et 1940, à un boîtier plus moderne. En effet, le cadran de ces deux modèles propose en plus de la mesure du temps et du chronométrage, 3 fonctions de mesures :
- Tachymètre : il permet de déterminer la vitesse de déplacement d’un objet en mouvement
- Pulsomètre : il permet de déduire le rythme cardiaque en 30 pulsations
- Télémètre : il vous permettra de mesurer la distance entre la piste et vous-même lors du coup d’envoi
Pour l’essentiel nous retrouvons la montre de 2021 dans le boîtier de la Speedmaster à anses lyres. Les proportions sont justes, le boîtier offre un diamètre de 43 mm pour une longueur de 48 mm cornes a cornes et une épaisseur de 13 mm. La montre propose une belle présence au poignet sans être trop imposante grâce aux différents chanfreins de boîte. C’est un bel équilibre !
Le cadran “panda” reprend une belle teinte. Les nuances opalines s’inscrivent dans un blanc argenté. Le relief permis par l’alternance de parties planes, striées radiales “azurées” surlignées avec des index en applique. L’or “Moonshine” habille les aiguilles feuilles et ces index en chiffre arabes.
Le fond de boîte est désormais plein et laisse apparaitre l’inscription “Paris 2024” avec son logo de feu. C’est ainsi que les calibres Oméga 9908 pour la version acier, et 9909 pour la version en or, restent cachés. Néanmoins, ils développent toujours une réserve ce marche de 60 heures, une résistance magnétique jusqu’à 15 000 Gauss et proposent une précision entre 0 seconde et + 5 secondes par jour. Aucune excuse pour être en retard aux épreuves olympiques !
Une des spécificités intéressantes de ce mouvement, au-delà de son chronographe piloté par une roue a colonnes, réside dans le réglage indépendant de l’aiguille des heures qui permet de passer facilement d’un fuseau horaire à un autre. Un atout pour vos voyages internationaux.
Le bracelet est ici proposé en cuir ou métal. Pour ces derniers, en acier ou “or Moonshine”, ils sont tous le deux dotés de la boucle fine à micro réglage. Idéal, lorsque vos poignet gonflerons sous le soleil de Paris ou de Marseille.
Conclusion
Cette version sympathique complète bien la gamme actuelle du Chronoscope, le nouveau cadran est particulièrement bien équilibré. Mon choix se porterait bien sur sur la version acier avec le bracelet métallique, mais la “or Moonshine” reste pour moi la plus attractive.
Je trouve cette montre réussie. En effet le mélange entre les époques, avec le cadran d’un autre temps d’un côté, et le boîtier contemporain toutefois iconique, est attractif. Ce nouveau cadran est plus lisible et le coté panda avec quelques touches d’or est un must. La boite peut paraitre grande mais les proportions sont bien équilibrées. Cette Speedmaster n’est pas une Professional mais elle ne manque pas de charme.
Afin d’être de paire avec les épreuves estivales il vous faudra débourser pour ces versions Omega Speedmaster Chronoscope Paris 2024 avec bracelet métallique la somme de 10.800 € pour la version acier et 56.600 euros pour la version “or Moonshine”.
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