DEPANCEL SÉRIE R 80S Les années 1980, avec des aiguilles
Décidément, 2023 est une bonne année pour Depancel. Une année placée sous le signe du chronographe, le dernier en date étant le chronographe Série Allure Jurgen Clauss. Aujourd’hui, retour dans l’univers de la montre de forme chez Depancel avec la présentation d’une nouvelle Série R 80S qui nous plait beaucoup.
DEPANCEL : PRÉSENTATIONS
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de la marque, Depancel se veut avoir un profond rapport avec l’univers automobile, à la fois dans l’inspiration, les couleurs et les formes. Si vous vous demandiez, le De est pour Delage, Pan pour Panhard (mon arrière-grand-père y travaillait, ça ne vous sert à rien, mais je voulais le dire) et Cel pour Facel Vega. Voilà pour l’origine du nom. Son créateur, Clément, est un véritable passionné d’automobile et qui a été initié à l’horlogerie en parallèle de son travail d’alors. Ce qui a été le déclencheur du lancement de la marque en 2018 et la première collection.
Dans la famille de montres de forme chez Depancel, la Série-R a eu un succès important. Notamment grâce à la forme de son boitier tranchant, suggérant un rapport avec une calandre de voiture. Aujourd’hui, Depancel a ouvert les précommandes sur son site de la nouvelle Série R 80S. Et son visage nous plait beaucoup !
DEPANCEL SÉRIE R 80S
L’inspiration de ce chronographe, sans vous faire de dessin, se rapporte aux années 1980. La décennie qui verra la naissance du Compact Disc, du Minitel, de Pac-Man, ou encore du grand film Retour vers le futur (réalisé par Robert Zemeckis). Je vous passe les séries K2000 et Magnum, mais vous comprenez l’inspiration des années 1980, toute puissante, et qui a servi à l’élaboration de cette montre.
Parmi toutes ces évocations plutôt techniques, une voiture représente bien ces années : la Ferrari Testarossa. Présentée au salon de Paris en 1984, on se souvient tous de ses phares escamotables, ses courbes latérales façon « ouïes » d’un large requin.
On retrouve évidemment le boitier acier “calandre” caractéristique, dans des dimensions de 43 x 36 mm, avec ici une couronne à facettes au fin liseré orange, sans oublier ses deux protections de couronne de forme rectangulaire. On note toujours la présence d’un petit cartouche avec des numéros sur la tranche du boitier, pas forcément nécessaire selon nous. Les finitions sont agréables, entre un brossé vertical sur la lunette, des chanfreins polis, et une tranche de carrure elle aussi brossée. Le fond lui est poli avec un verre saphir, pour pouvoir observer la danse de la masse et les mouvements du balancier.
La vraie star de cette montre est bien le cadran. Tout d’abord, et cela en rapport avec le mouvement automatique Miyota 9110 qui l’anime, on trouve différentes informations sur le cadran. À midi la réserve de marche, d’environ 40 heures, et à six heures un affichage 24 heures pour distinguer le jour de la nuit. Par rapport aux autres montres de la collection dans la même forme (Série-R), on trouve ici à neuf heures l’affichage du jour et à trois heures la date. Ce qui en fait une montre très complète, et qui par les tons oranges de la minuterie, des repères de sous-compteurs, des aiguilles (qui rappellent par ailleurs énormément les designs horlogers des années 70 et 80), associés au gris soleillé du cadran, offrent un côté très sportif, mais élégant, comme la Testarossa pourrait être en résumé. De surcroit, on apprécie beaucoup l’entourage strié de ce cadran.
Le gros supplément d’âme de la montre, non négligé par Depancel, n’est autre que le bracelet. Je ne parle pas du bracelet noir et ses surpiqûres orange qui par ses motifs rappelle la sellerie automobile, mais bien du bracelet acier, bien brut et massif, droit, avec une succession de maillons rectangulaires et satinés.
La nouvelle Depancel Série-R 80s est disponible en pré-commande à partir d’aujourd’hui au prix de 795€. Pour une livraison fin novembre. Une belle réussite pour Depancel, dans la pure lignée de ce qu’elle sait le mieux faire.