MERCI INSTRUMENTS Le troisième chapitre
Nous étions en 2017 et nous avions le plaisir de découvrir la LMM-01 comprendre La Montre Merci 001, porte-étendard de l’instrument mécanique de la célèbre boutique parisienne Merci du 111 Boulevard Beaumarchais. En 2018, quatre nouvelles itérations faisaient leur apparition en conservant la même identité et en présentant de nouveaux cadrans. 2022 a sonné l’heure de trois nouvelles pièces dont une collaboration avec The Archiwatch dont nous allons vous parler aujourd’hui.
À première vue, rien n’a changé, l’identité de la montre Merci reste similaire pour notre plus grand bonheur. Nous avons plaisir à retrouver le boîtier “stepcase” de 38 mm d’ouverture extrêmement bien fini et travaillé, grâce au coup de crayon de Jules Mesny-Deschamps. Le fond vissé et la carrure sont brossés, mais la lunette et l’extrémité de la couronne sont polis. Pour couvrir le tout, un verre minéral bombé a été choisi, et comme toute “field watch” qui se respecte, les anses percées ajoutent un beau et utile détail.
Cette fois, contrairement aux modèles présentés il y a quelques années maintenant, et devant la presque impossibilité de trouver des mouvements chez le motoriste ETA, Merci s’est tourné vers Sellita pour des mouvements mécaniques à remontage manuel de très belle facture SW210-1, délivrant 42 heures de réserve de marche.
Les changements palpables sur ces trois montres se trouvent au niveau du design des cadrans.
Commençons avec une édition limitée à 250 pièces très particulière, la LMM-01 The Archiwatch. Pour les parisiens (et pas seulement) amateurs de montres, The Archiwatch est une enseigne online orchestrée par la main de maître de Richard Ménasé proposant à la vente de très belles montres vintage et de collection avec un sourcing de qualité.
Sans aucun doute l’idée d’une montre habillée et sportive séduit Richard et il collabore à l’élaboration du cadran de cette LMM-01. On trouve donc un cadran bi-ton épuré à secteurs, gris au centre que vient juste équilibrer un index 12 style Breguet en applique, avant de laisser place à un tour d’heure blanc, puis une minuterie chemin de fer et une échelle plus précise en encore qui découpe chaque seconde en deux. Un cadran qui nous fait songer à certaines Patek Philippe Calatrava ou encore d’autres chronographes de la marque. On apprécie les aiguilles dauphines polies qui survolent le cadran et le contraste de l’aiguille bleu des secondes.
Dans un style proche mais différent, on apprécie le très joli cadran de la LMM-01 La Nationale (pour l’inspiration, comprendre la montre d’un Ministre de la Défense des années 1960) bi-ton argenté et blanc avec minuterie chemin de fer, la seule présence des index 3/6/9/12 peints et des aiguilles fils bleues comme la seconde centrale.
Une belle harmonie s’en dégage.
Enfin, la plus différente sans aucun doute des deux précédentes se prénomme LMM-01 Everest. Inspirée de la sobriété des premières montres à se hisser sur le toit du monde, elle dévoile un très réussi cadran blanc légèrement brillant avec des index en relief argentés qui nous font évidemment songer à certains codes de l’horlogerie classique, et on a plaisir à retrouver la typographie des index similaires à La Nationale de type Zurich Extended, pour les connaisseurs de typo.
Des boitiers fins, des codes de l’horlogerie discrets que l’on aime beaucoup, et un esprit à mi-chemin entre l’identité de Merci et un petit quelque chose en plus de design développé par Merci Instruments depuis maintenant 5 années et qui nous dévoile des montres Swiss Made de qualité et identitaires. Ni plus, ni moins ! Comptez 650€ pour la série limitée LMM-01 The Archiwatch et 590€ pour les deux autres pièces Everest et La Nationale.
