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CHRONOLOGIE : CHOPARD

CHRONOLOGIE : CHOPARD Chez HEURGON

Chers lectrices et lecteurs, nous avons aujourd’hui le plaisir de vous présenter le troisième épisode de notre nouvelle série vidéo CHRONOLOGIE, entre d’un côté Les Rhabilleurs, et de l’autre le distributeur de montres de prestige parisien HEURGON. L’origine de cette série est née d’une idée entre deux entités proches, amies, qui est celle de proposer une vidéo par mois autour d’une marque de montre proposée chez HEURGON, avec son histoire, et une présentation détaillée des collections phares. Aussi une volonté pour nous de parler davantage de montres modernes en vidéo en reprenant l’histoire des marques.

La deuxième vidéo concernait les montres de la marque Breguet, de son histoire riche et intéressante faite de personnages illustres et d’innovations exceptionnelles depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui, avec ses changements et évolutions.

Pour comprendre un peu mieux la marque Chopard, commençons par un anniversaire.

En 2016, la manufacture Chopard fêtait ses 20 ans d’existence. Il faut bien distinguer chez Chopard à la fois la production de montre, qui coure depuis presque un siècle, et depuis 1996 la facture en interne de nombreux et prestigieux calibres sous la mention L.U.C. 

Chopard Manufacture

D’UN CÔTÉ : L’HISTOIRE DE CHOPARD

Louis-Ulysse Chopard fonde sa manufacture horlogère à Sonvilier alors qu’il a 24 ans, aux alentours de 1860, dans le but de sortir quelques montres de poche et chronomètres d’utilisation quotidienne.

Ambitieux, il a vite compris que ce sont les comptoirs qui retirent le plus de profits du travail des paysans qui montent en hiver les ébauches de mouvement : au printemps, les courtiers les récupèrent, réalisent l’emboîtage, et commercialisent les montres ainsi terminées. Mieux vaut donc travailler pour soi.

A 24 ans en 1860, il crée sa manufacture : L.U.C à Sonvilier. Pour se démarquer de ses nombreux concurrents, il confectionne des montres innovantes de précision, aux décors sophistiqués. Chopard prospecte sa clientèle en Europe de l’Est, en Russie et en Scandinavie avec ses plus belles créations. Le tsar de Russie devient rapidement son client. A la suite du décès de Louis-Ulysse Chopard, en janvier 1915 à Sonvilier, son fils Paul-Louis Chopard et son petit-fils Paul-André, reprennent l’affaire. En 1937, prenant conscience du peu de notoriété de Sonvilier, ils décident de s’installer à Genève, carrefour international de l’horlogerie.  

DE L’AUTRE : L’HISTOIRE D’ESZEHA

En 1877 naît Karl Gotthilf, fils de Johannes et Sophie Scheufele, à Pforzheim en Allemagne. Son destin bascule quand ses parents décèdent, il est placé à l’orphelinat de la ville où il apprend l’horlogerie. Après avoir débuté comme représentant de commerce, il s’installe à son compte en 1904. Grâce à des contacts noués en Extrême-Orient et en Russie, il confère une dimension internationale à sa société : ESZEHA (reprenant les 3 premières lettres de son nom selon la prononciation allemande). La manufacture de Karl Scheufele I fabrique pendentifs, médailles, bracelets, broches en or, diamants et perles parés de motifs floraux inspirées de l’Art nouveau. En 1911, plutôt que de livrer des boîtiers et des bracelets aux Suisses, Karl Scheufele I assemble des montres et offre à la vente des articles en platine et des montres en or. En 1912, il rencontre le succès grâce à l’invention d’un clip qui permet d’attacher une montre de poche au poignet ou de la porter en collier. Les années passent, le succès continue et après la guerre c’est son petit-fils qui prend le relais.

En 1962, Karl Scheufele III apprend que l’entreprise genevoise avec laquelle il traite depuis des années livre aussi des ébauches à l’un de ses plus grands concurrents. Il révoque instantanément le contrat qui le lie à ce fournisseur et fait paraître une annonce avec le texte suivant: « Cherchons à acquérir une manufacture suisse d’horlogerie ». Au début des années 60, après une période de prospérité commerciale, Chopard décline. Paul-André, petit-fils de Louis-Ulysse est certes un horloger de grand talent mais pas un homme d’affaires, et avec son âge avancé souhaite vendre. La rencontre des deux hommes sonne comme providentielle. Karl Scheufele III rachète Chopard, fait renaitre la marque, s’établit à Genève et ce faisant intègre le club très fermé des grands horlogers suisses.

Dans les années 1990, Caroline et Karl-Friedrich Scheufele forment un nouveau duo de dirigeants pour Chopard. Chacun d’eux réinterprète la tradition familiale : Caroline en initiant de fastueuses collections de Haute Joaillerie; Karl-Friedrich en fondant une manufacture de Haute Horlogerie, à Fleurier en 1996.

Il a aussi fait renouer la maison avec son passé manufacturier en fondant Chopard Manufacture qui au travers de la collection L.U.C s’est hissée, en moins de 20 ans, aux plus haut niveaux technologiques, qualitatifs et esthétiques de l’industrie horlogère.

Nous allons aujourd’hui nous intéresser à la récente collection Alpine Eagle chez Chopard.

CHOPARD ALPINE EAGLE

Nous nous concentrerons aujourd’hui sur la dernière-née des des collections Chopard : la Alpine Eagle. 

Chopard Alpine Eagle

Chopard s’est brillamment essayé à l’exercice des montres de sport en acier à bracelet intégré en 1980 en présentant la St. Moritz. Un design unique, empreint de l’identité Chopard, et dont la marque s’est inspirée pour présenter aujourd’hui un de ses lancements les plus importants : Alpine Eagle

Si l’on parle de montres « Sport » chez Chopard, nous songeons immédiatement à ses chronographes Mille Miglia et à la petite ville de Brescia qui résonne sous les vrombissements de vieux V8 italiens. Si nous pensons à son raffinement et ses savoir-faire dans le domaine de la haute horlogerie, les lettres L.U.C. nous viennent au bout des lèvres, les finitions de ses mouvements et cadrans nous laissant toujours pantois.

Mais nous n’avons plus pour habitude d’observer dans l’une et l’autre de ces collections la montre de sport héritière des années 1980 au design tranchant accompagnée de son bracelet intégré.

L’exercice n’est de loin pas nouveau pour la maison. L’année 1980 signait le lancement de la St. Moritz et de quelques traits bien particuliers que l’on retrouve aujourd’hui dans la nouvelle Alpine Eagle, 40 ans après, et avec tout ce que 4 décennies peuvent apporter en avancées technologiques et évolutions esthétiques. Il s’agissait de la première montre dessinée par Karl-Friedrich Scheufele à l’âge de 22 ans mais aussi la première pièce en acier sortie des ateliers. À un moment où or et diamants faisaient légion. Incontestablement un best-seller pour la marque dans les années 1980.

Ces clins d’œil au roi des Alpes sont multiples, et le signe le plus marquant et caractéristique de cette pièce se trouve dans les cadrans proposés. Des cadrans en laiton galvanisé bleu ou gris et de couleur nacre dont le soleillé est exceptionnel. Il s’étend du centre du cadran pour partir en courbes vers l’extérieur et ainsi rappeler l’iris de l’aigle. Un travail époustouflant de finition que l’on avait déjà pu observer sur des modèles L.U.C, XPS en tête de liste.

Les plus observateurs auront remarqué le contre poids de l’aiguille des secondes en forme de plume. L’aigle est présent, mais sait se faire discret.

En premier lieu cette lunette ronde et ses 8 vis regroupées 2 à 2. Une pièce maîtresse du boitier, où la particularité réside dans les fentes des vis tangentes au cercle de la lunette. Vis esthétiques, certes, mais garantissant également l’étanchéité de la montre à 100 mètres.

Les jeux de lumière et les finitions du boitier sont tout aussi importantes et marquent véritablement l’identité Chopard. La brillance particulière de cet acier n’est pas le fruit du hasard Cette pièce a demandé le développement d’un nouvel acier, au doux nom de Lucent Steel A223.

Un acier 50% plus résistant à l’abrasion que les aciers classiques. Sa structure différente et la présence plus faible d’impuretés en comparaison à un acier plus standard permet une réflexion différente et plus intense de la lumière. Le fruit de 4 années de développement.

Couplé à des surfaces planes satinées et des chanfreins polis, les finitions se remarquent, et l’œil du passionné comme du béotien apprécie grandement.

Troisième point crucial de la montre de sport, le bracelet intégré a aussi son mot à dire. Ici, sa force passe par les multiples chanfreins d’un maillon unique en forme de lingot coiffé d’un maillon central surélevé.

La Alpine Eagle classique reçoit deux mouvements. Ce qui est rare pour une telle montre “sport” est que les deux calibres proviennent des ateliers Chopard et soient certifiés Chronomètres par le COSC. La version en 41mm accueille le Calibre 01.01-C, l’affichage de son quantième et ses 60 heures de réserve de marche et la version en 36mm, sans date cette fois, le Calibre 09.01-C et ses 42 heures de réserve de marche.

De l’autre on trouve le chronographe XL, avec son mouvement de chronographe intégré COSC et la fonction retour en vol. Bon, on a un diamètre de 44 mm et un cadran un peu plus chargé, mais la montre ne perd pas en identité et reste harmonieuse. Surtout, les boutons poussoir s’intègrent parfaitement bien dans le boitier et répondent à l’autre côté de la montre.

Ces Alpine Eagle sont disponibles avec 10 finitions différentes. A savoir deux tailles de 36mm et 41mm unisexes, en acier, en or, or & acier ou or agrémenté de quelques jolis diamants.

J’espère que vous aurez pu saisir l’essence de la marque et des différentes pièces de la collection Alpine Eagle que je vous ai présentées. Et surtout, venez les essayer chez HEURGON, en toute décontraction.

Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain pour le prochain épisode de notre série CHRONOLOGIE.

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