HEADS UP : JULIEN HUMBERT DROZ Horlogerie française vs horlogerie suisse

Horlogerie suisse et Horlogerie française sont indissociables. Elles sont intrinsèquement liées, et nous avons eu le plaisir de recevoir Julien Humbert Droz, fils d’une lignée d’horlogers de Besançon, qui dirige l’entreprise familiale d’assemblage et entreprend avec des partenaires l’installation, à nouveau, d’une véritable horlogerie française.

Julien nous explique à quel point l’horlogerie française était belle mais aussi à quel point sa situation est devenue périlleuse il y a cela quelques décennies seulement, la faisant passer de joyau français à celle de nostalgie française. Les machines sont parties en Suisse et en Asie, fort heureusement nos horlogers sont restés la fierté de la France en matière d’horlogerie avec encore quelques savoir-faire, mais le gros de l’industrie s’est évanouit. On pense à France Ébauches et d’autres motoristes dont la production alimentait de nombreuses montres véritablement françaises.

Aujourd’hui, le terme “Made in France” est utilisé à tort et à travers et il suffit de faire une opération en France pour rendre une montre faite en Asie, française. Heureusement, nous pouvons dire que “c’est déjà ça”, car souvent l’opération réalisée en France se rapporte à l’assemblage, doublé d’un contrôle qualité exigeant. L’entreprise Humbert Droz a récemment annoncé un partenariat de long terme avec le motoriste suisse La Joux-Perret, qui vise à assembler le mouvement G100 en France et petit à petit y incorporer des pièces réalisées en France. Nous vous en parlions récemment grâce à l’initiative de March LA.B qui a pour objectif d’avoir ces mouvements dans toutes ses montres.

Un travail du temps long, qui fonctionnera selon lui en allant étape par étape et que l’on souhaite évidemment pour voir fleurir et redorer ce blason français du travail horloger, aujourd’hui indissociable de la Suisse, et des savoir-faire français bien présents.

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