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VIDéO : TUDOR PELAGOS FXD

VIDéO : TUDOR PELAGOS FXD La nouvelle Tudor Marine Nationale

Tudor PELAGOS FXD. Voici le nom de celle que nous attendions tant. En mai dernier, nous vous annoncions qu’un partenariat entre la Marine Nationale et Tudor était en préparation. Les paris étaient pris. Aujourd’hui tout nous est dévoilé. Nous avons eu la chance de découvrir la montre et de l’avoir entre les mains, pour en parler du mieux possible en vidéo.

Un partenariat de sens, ce qui se fait parfois rare de nos jours en horlogerie, entre Tudor et la Marine Nationale qui a donné naissance à la Tudor Pelagos FXD, qui risque dans les prochains mois de beaucoup faire parler d’elle.

Tudor PELAGOS FXD

TUDOR & LA MARINE NATIONALE

Commençons par quelques repères historiques, cela permet toujours de donner un peu de profondeur à un lancement, surtout quand il s’agit ici d’un lien particulier entre Tudor et la Marine Nationale.

Un an après la sortie de la Submariner Rolex, en 1954 donc, l’intention de Tudor est claire : offrir à la communauté des plongeurs autonomes professionnels un outil fiable et robuste, à un prix abordable.

Le premier lien qui unit Tudor à la Marine professionnelle se fait à travers le G.E.R.S. (un groupe d’Étude et de Recherches Sous-Marines, rattaché à la Marine nationale). Au début de l’année 1956, le G.E.R.S., alors basé à Toulon, reçoit des montres Oyster Prince Submariner pour les utiliser dans de vraies conditions, et faire un rapport sur leur utilisation. Les montres livrées sont des références 7922 et 7923 étanches à 100 mètres et équipées respectivement de mouvements automatiques et manuel. Sans trop de surprises, l’étanchéité de ces montres est alors jugée « parfaite » et leur comportement « tout à fait correct » à l’époque.

Tudor & La Marine Nationale

La référence qui suivra, la Tudor Submariner 7924, au verre plus fin et l’étanchéité de 200 mètres, reconnaissable par sa couronne de plus grande taille, sera livrée au G.E.R.S. en 1958.

Un an plus tard, la référence 7928 fait son apparition et marque l’entrée de Tudor dans une nouvelle période. Elle a le visage que nous avons tous en tête, avec ses épaulements protège couronne, une taille de boitier montée à 39 mm, une lunette qui arbore désormais des crans plus visibles. Une montre qui sera produite du début des années 1960 jusqu’aux environs de 1968, une production plutôt longue, donc. LA pièce qui sera adoptée par la Marine nationale.

La référence qui suivra, dans la même veine, est la 7016, qui fait son apparition en 1969. Une esthétique nouvelle qui marque l’apparition progressive des aiguilles Snowflake, une demande de la Marine Nationale justement pour davantage de lisibilité. En 1974, cette référence 7016 sera la première montre de plongée Tudor à porter les gravures typiques des « M.N. ». Composées des initiales M.N. et de l’année de dotation en chiffre, ces gravures ont depuis quelques années suscité la folie des marchés.

Tudor Submariner MN Marine Nationale

La référence suivante, qui apparait en 1975 sous le numéro 9401, est LA plus célèbre pour son utilisation par la Marine Nationale. La raison est simple, elle est toujours gravée des initiales M.N, mais elle se présente avec un magnifique combo cadran/lunette du célèbre bleu Tudor. On la trouvera tout d’abord avec ses aiguilles Snowflake, puis un peu plus tard avec une nouvelle configuration de cadran à index ronds et triangulaires et aiguilles Mercedes. Nous avons eu la chance d’avoir une référence 94010 entre les mains en provenance de notre ami Romain Réa.

La version bleue sera celle choisie par la Marine Nationale pour les dotations à ses plongeurs. Ce modèle restera en production et sera livré à la Marine nationale jusque dans les années 80. Son utilisation, elle, s’étendra jusque dans le courant des années 2000, à l’école de plongée de la Marine nationale notamment mais aussi chez les nageurs de combat.

TUDOR PELAGOS FXD

La nouvelle montre Tudor qui cristallise le partenariat avec la Marine Nationale est née. Si au premier rapide coup d’œil vous croyez voir une Pelagos classique, ouvrez-les un peu plus.

Tudor PELAGOS FXD

Tout comme c’était le cas dans les années 1960, Tudor a commencé à travailler en « secret » et en relation étroite avec des équipes bien particulières de la Marine Nationale : le prestigieux commando Hubert selon leurs besoins. Il est par exemple logique que l’utilisation de GPS ou d’appareils avec batterie soit déconseillée.

Le nouveau modèle Pelagos FXD est directement dérivé de montres développées exclusivement pour la Marine Nationale. On y trouve néanmoins quelques différences, à savoir que sur les montres pour la Marine, un numéro de référence différent est attribué, un cadran différent également équipe les montres avec deux lignes à 6 heures et enfin le bracelet en caoutchouc noir spécial possède un petit système de mousqueton supplémentaire, permettant à un duo de plongeurs de rester attachés les uns aux autres pour plus de sécurité lors de la plongée.

Vous vous demandez ce que signifient les lettres FXD ? Je vais vous le dire : FIXED. Elles sont un des traits les plus caractéristiques de cette nouvelle montre : des anses fixes. Des anses usinées dans la masse de cette nouvelle boite en titane et ses 42 mm de diamètre.

Un des éléments cruciaux de la montre de plongée se trouve être sa lunette, réalisée en titane également. Ici tournante, à 120 crans qui cliquent bien (2 clics/min), elle est bidirectionnelle contrairement aux montres de plongée dont nous avons l’habitude, et graduée de manière rétrograde de 60 à 0. Ce n’est pas un hasard, vous l’aurez compris. Mais répond à un point important du cahier des charges : la navigation par caps successifs, si chère aux nageurs de combat.  

« La « navigation par caps successifs » consiste à atteindre, depuis la mer et sans faire surface, un objectif précis, en exécutant une navigation sous-marine qui aura été planifiée au préalable. Les plongeurs pratiquent cette navigation sous-marine en binôme, reliés l’un à l’autre par une lanière appelée « ligne de vie », et exécutent une série de tronçons rectilignes dont l’orientation est donnée par un compas magnétique. Ils nagent à vitesse constante et pendant un temps déterminé sur chaque tronçon, exécutant autant de tronçons que nécessaire tout en chronométrant chacun d’eux précisément. Une navigation qui implique de relancer un compte à rebours à chaque changement de cap, ce que la graduation antihoraire et la luminosité de la lunette de ce modèle permettent de réaliser avec une grande aisance et d’un seul geste, en alignant le temps prévu pour le tronçon à parcourir sur la lunette avec l’aiguille des minutes. Lorsque cette dernière arrive en face du triangle, le binôme change de cap et le plongeur en charge du chronométrage lance le compte à rebours suivant. Ce modèle a par ailleurs été équipé d’une bague de lunette de grande taille, qui dépasse le diamètre de la boîte pour une préhension optimale, même avec des gants en néoprène et des mains engourdies par de longues plongées en eaux froides. »

Tudor

Regardons de plus près cette Pelagos FXD. La fidélité à l’histoire des modèles Marine Nationale est bien là. On retrouve un code couleur bleu marine, où le cadran en finition matte, pour aller avec l’ensemble et ne pas présenter de reflets, présente les index carrés bien en relief et des aiguilles angulaires « Snowflake » caractéristiques, que l’on découvrait chez Tudor à partir de 1969 pour augmenter la lisibilité en conditions de faible luminosité. On retrouve l’insert de lunette dans la même couleur, de surcroit ici en céramique à la belle finition sablée dont la graduation est luminescente, un détail important. 

Tudor PELAGOS FXD

Concernant l’étanchéité, ce qui peut être un détail d’importance, la boîte en titane de 42 mm de diamètre est étanche à une pression de 20 bars (200m = standard car les nageurs de combat ne vont pas à 500m ) et présente une finition entièrement satinée, ce qui lui confère cet effet mat, limitant ainsi les reflets lumineux. Au dos, cela va de soi, on retrouve un marquage en rapport avec la Marine Nationale. Son logo officiel (une ancre surmontée d’un bachi) sans oublier le gravage d’inspiration historique « M.N.21 » les deux premiers chiffres de l’année de livraison, pour « Marine nationale 2021 ».

Les montres livrées par TUDOR en 2021 portent la gravure M.N.21, celles livrées en 2022 porteront la signalétique M.N.22 et ainsi de suite.

Que trouve-t-on sous cette ancre ?

C’est le Calibre Manufacture MT5602, que l’on trouve aussi sur les Black Bay classiques, qui équipe la Pelagos FXD. Au menu rien de bien nouveau : heures, minutes et secondes, la date n’étant pas particulièrement utile, ni la valve à hélium (pour un travail plus fin) et que l’on perd par rapport à la Pelagos classique. On y trouve un rotor en tungstène monobloc ajouré et satiné avec des détails sablés, tandis que ses ponts et sa platine exposent une alternance de surfaces sablées, polies et de décorations faites au laser.

Sa construction est pensée pour la robustesse, la longévité, la fiabilité et la précision, à l’image de son balancier à inertie variable maintenu par un solide pont traversant à double point d’ancrage. Couplé à un spiral amagnétique en silicium, il permet au Calibre MT5602 d’être certifié chronomètre par le Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres (COSC) avec des performances allant au-delà des standards de cette institution indépendante. En effet, là où le COSC tolère une variation moyenne de marche journalière de –4 à +6 secondes par rapport au temps absolu sur un mouvement seul, TUDOR s’impose –2 / +4 secondes de variation sur la marche de la montre entièrement assemblée.

La réserve de marche du Calibre Manufacture MT5602 est de 70 heures environ, ce qui permet au porteur de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin sans devoir la remonter. 

Puisque les anses sont si particulières et caractérisent si bien cette nouvelle Pelagos FXD, il faut bien évoquer le bracelet.

Historiquement, la Marine nationale se faisait livrer des montres de plongée TUDOR sans bracelet et les équipait ensuite de ses propres attaches ; plus ou moins artisanales. Un morceau de tissu ou d’élastique provenant d’un parachute faisait amplement l’affaire.

Pour le modèle Pelagos FXD, une nouvelle construction de bracelet a été développée. Composé d’un ruban bleu marine en polyéthylène tissé (développé avec l’aide de la manufacture artisanale Julien Faure) de 22 mm avec bande centrale argentée, d’une boucle « D » en titane et d’un système d’attache auto grippant extrêmement résistant à la traction, il s’adapte à différentes tailles de poignet tout en offrant un grand confort d’utilisation.

Un bracelet supplémentaire en caoutchouc d’une seule pièce avec motif tissu et boucle ardillon est également offert avec la Pelagos FXD. Plus fin, très souple et très confortable, c’est la première fois qu’il est proposé par TUDOR.

Tudor PELAGOS FXD

Qu’en pensons-nous ? Nous avons été surpris, et c’est en général très bon signe. Pour résumé en une phrase, Tudor a réussi un des exercices les plus compliqués en horlogerie : créer à partir d’éléments qui existent déjà, une pièce qui sous des airs familiers est en réalité entièrement repensée, et nouvelle. On retrouve les éléments de l’histoire de Tudor et du monde de la plongée, mais on apprécie l’unicité de certains traits, des anses fixes en passant par la lunette bidirectionnelle pour aller attaquer l’ennemi, l’effet mat global par une boite satinée et un cadran bleu mat, pour une discrétion appréciée qui ravira le poignet d’un membre d’un commando comme le vôtre pour aller « tremper les pieds » à Cabourg.

Retrouvez tous les détails sur le site Tudor

TUDOR PELAGOS FXD 

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Boitier : Titane

Diamètre : 42 mm

Verre : Verre saphir

Cadran : Bleu

Etanchéité : 200 m

Mouvement : MT5602, certifié chronomètre par le COSC

Réserve de marche : 70 heures

Prix : 3.650€, disponibilité immédiate

2 réponses à “VIDéO : TUDOR PELAGOS FXD”

  1. fraisse dit :

    autant acheter une montre moderne à quartz qui elle vous donnera pour certaines l’ heures exacte….!
    pour un prix très nettement inférieur à celle qui sont proposées !

  2. cotten dit :

    3600 euros c’est de la folie!même un amiral n’a pas les moyens de dèpenser une telle somme pour une montre!
    pas sèrieux!

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