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seiko Les nouveautés 2021

Faut-il encore avoir quelque chose à prouver pour se montrer créatif ? Avec ses nouveautés pour 2021, Seiko démontre une nouvelle fois le contraire avec brio. S’appuyant sur les éléments structurant de la grammaire et du vocabulaire horloger japonais, la grande maison nippone, qui fête cette année ses 140 ans, offre une relecture subtile de son riche patrimoine. Avec toujours un temps d’avance pour une éternelle renaissance de ses modèles phares.

Esprit de conquête : la renaissance inspirée de l’Alpinist

Difficile de résister à la nouvelle Seiko Prospex Recréation de l’Alpinist de 1959 (référence SJE085). Sobre et efficace, cette montre a tout pour séduire : un style affirmé, des références claires, un charme certain.

Joliment galbé et admirablement poli, le boîtier assume une certaine sensualité, éloignant cette montre pratique de la rugosité familière des « tool watches ». L’impression de rondeur est accentuée par le verre « boxed-shapped » en saphir.

D’autant plus que Seiko ne s’est pas contenté de jouer au jeu de la simple reconstitution historique. Bien entendu, tous les ingrédients de la recette à succès ont été conservés : les index triangulaires blancs, évocateurs de sommets enneigés, le boîtier en acier de 36,6 mm,  le fond plein vissé pour éviter la poussière.

Bien entendu, le cadran noir ne porte plus l’appellation « Seiko Laurel », et la mention « Automatic » a remplacé non seulement le nom « Alpinist », avec sa typographie particulière, mais aussi l’indication « Diashock 17 J » des versions d’origine. Cette inscription faisait alors référence au mouvement anti-choc à remontage manuel 17 rubis motorisant la première montre sportive conçue par la manufacture japonaise pour satisfaire les besoins des yama-otoko, les montagnards locaux. Sa renommée dépassera très largement les seules cimes des monts Fuji, Hotaka, Tate, Nantai ou Ontake. Aujourd’hui, c’est le calibre automatique 6L35 qui vient animer cette recréation très fidèle dans l’esprit au modèle d’origine, et qui gagne au passage un discret indicateur de la date.

Seiko Alpinist 2021

En 1959, l’Alpinist référence 14041 était disponible avec un cadran noir ou crème, et pouvait déjà disposer d’un bracelet manchette en cuir. Seiko joue agréablement la carte de la fidélité inspirée en délivrant son édition limitée anniversaire avec une telle attache de type « Bund ». Une montre disponible en août au prix de 3000 €.

Ce n’est pas un hasard si Seiko a fait le choix de placer cette montre hommage au cœur de son actuelle collection Prospex. La démarche témoigne d’une volonté de ressusciter sa première montre sportive, non pas avec une réplique faussement vintage mais en offrant une pièce dotée de qualités contemporaines. De manière intéressante, Seiko ne s’est pas contenté d’une version anniversaire en édition limitée à 1959 exemplaires, propre à faire parler d’elle et à réjouir quelques collectionneurs pointus, mais introduit aussi trois déclinaisons modernes en collection courante.

Si l’allure générale de ces trois montres de 38 mm de diamètre est très directement inspirée par le graphisme du cadran d’origine de l’Alpinist, avec notamment les quatre index triangulaires, l’ensemble est plus contemporain, comme en témoignent les index montés sur des socles en argent pour donner un effet 3D plus actuel, ou le guichet de lecture de la date, à trois heures, de taille généreuse. Les amateurs noteront aussi que les performances de ces trois pièces sont supérieures à celles de la version anniversaire. En effet, le mouvement automatique calibre 6R35 bénéficie de 70 heures de réserve de marche, et l’étanchéité est portée à 200 mètres (20 ATM) contre 100 mètres pour la référence SJE085.

Pas de manchette cette fois (les amateurs inconsolables pourront apaiser leur désir de cuir en se procurant l’un des modèles créés par Joseph Bonnie…) mais un sobre cuir de cheval noir, sur la référence SPB245 à cadran vert, ou un bracelet en acier, aux larges maillons articulés, particulièrement confortable sur les références SPB241 (cadran blanc) et SPB243 (cadran noir). Elles seront commercialisées à partir du mois d’août (750 € pour les références SPB241 et SPB243 sur bracelet acier et 730 € pour la référence SPB245 sur bracelet cuir.)

Une plongée dans l’univers de l’aventurier Naomi Uemura

Naomi Uemura tient une place à part dans la mythologie moderne des aventuriers du XXè siècle. Rien ne prédestinait ce petit homme à peine haut de 1,52 m à gravir les plus grands sommets de la planète. Né le 12 février 1941, il est le septième et dernier enfant d’une famille paysanne assez pauvre du village de Kokufu, dans la préfecture de Hyôgo, près d’Osaka. Il aura la chance de suivre des études à l’université de Meiji. C’est en France, dans les Alpes, qu’il se perfectionnera aux techniques de la montagne, créant ainsi un lien singulier et indéfectible avec la France. Il était d’ailleurs membre d’honneur de la Société arctique française. La gloire, c’est en solitaire qu’il la trouvera en escaladant, seul, l’Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique du Sud (6960 mètres), en 1968. Puis ce sera le Kilimandjaro. Sur un radeau, il descendra le fleuve Amazone en solitaire sur quelques 6000 km.

Le 11 mai 1970, il réussit l’ascension de l’Everest et, en août de la même année, toujours seul, celle du mont McKinley. En 1975 et en 1976, il traverse en solitaire, en traîneau à chien, le Grand Nord canadien. Le 29 avril 1978, Naomi Uemura est le premier explorateur à atteindre le pôle Nord en solitaire, en suivant l’itinéraire de l’expédition de Robert Peary. En 1984, il tente une seconde expédition en solitaire sur le mont McKinley. En plein hiver, cette fois, ce qui n’a jamais été tenté. Le 16 février, il est repéré pour la dernière fois dans un abri de neige, à une altitude 5100 m. Il était en train de redescendre le plus haut sommet de l’Amérique du Nord (6196 m), qu’il avait atteint précisément le 12 février. Pile le jour de fêter, seul, son quarante-troisième anniversaire.

Seiko Prospex SLA049

Pour célébrer les 80 ans de sa naissance, Naomi Uemura est cette fois entourée par les égards que lui offre Seiko, en lui dédiant une très belle édition spéciale de sa célèbre plongeuse Prospex directement inspirée du célèbre modèle de 1970, reconnaissable notamment à son protège-couronne asymétrique à quatre heures. Une montre portée à l’époque par l’explorateur japonais. Mais au lieu du classique cadran gris, Seiko offre à cette pièce commémorative limitée à 1200 exemplaires (référence SLA049) un lumineux cadran bleuté texturé, assez surprenant et saisissant.

« Le cadran à motif fait écho aux terrains escarpés qu’Uemura affectionnait tant, tandis que les tonalités bleues du cadran et de la lunette s’inspirent des couches atmosphériques supérieures que seuls les explorateurs de sa trempe, qui se sont aventurés jusqu’au toit du monde, ont eu la chance d’admirer. Uemura est la première personne au monde à avoir gravi les plus hauts sommets des cinq continents » précise Seiko.

Nénamoins, Seiko renouvelle aussi cette année dans la collection Prospex une création au cadran gris. Une montre (référence SLA051) reprend le cadran texturé de l’édition limitée, mais dans une teinte gris charbon, rappelant directement le modèle de 1970. Les deux versions de cette plongeuse de 44 mm de diamètre partagent le calibre automatique 8L35, doté de 50 heures de réserve de marche. L’étanchéité est de 200 mètres. Disponibles à partir de juillet prochain, elles sont tarifées 3 200 € pour le modèle Édition limitée Seiko Prospex 80e anniversaire de Naomi Uemura (SLA049) et 3 000 € pour la Seiko Prospex Réinterprétation moderne de la montre de plongée de 1970 (SLA051).

L’art de s’internationaliser avec les nouvelles Presage GMT

Pensant l’horlogerie à long terme, Seiko se joue des restrictions temporaires des voyages et offre déjà de nouvelles perspectives aux voyageurs cette année avec les quatre déclinaisons de sa nouvelle Presage Sharp Edged Series GMT.

Elément marquant de la personnalité de cette collection, les cadrans adoptent toujours un motif géométrique acéré. Au-delà de son aspect décoratif, il évoque surtout l’«Asanoha », une feuille de chanvre symbole de bonne santé et de vitalité, reprise dans de nombreuses interprétations artistiques, notamment sur des tissus, depuis l’époque Heian, entre 795 et 1185, il y a donc plus de mille ans. Les références ne manquent jamais de racines au pays du Soleil levant. A l’évidence, ce damier en relief est l’un des éléments distinctifs de cette collection, mais aussi l’un des caractères les plus distinctifs donnant de la personnalité à ces montres qui ne semblent classiques qu’a première vue.

Seiko Presage SPB221

Comme souvent avec Seiko, il convient de vite dépasser les apparences et de mettre de côté les idées reçues. D’ailleurs, les quatre interprétations revêtent des coloris puisant dans les références culturelles du pays. Parler simplement de montres bleues, vertes, noires ou bordeaux serait hâtif. Ces cadrans invitent à la compréhension et méritent d’être considérés selon leur identité profonde : Aitetsu, le fer indigo (référence SPB217) ; Tokiwa, la tonalité verte des arbres aux feuillages persistants (référence SPB219) ; Sumi-iro, la teinte profonde de l’encre noire japonaise (référence SPB221) ; et Hihada-iro, la tonalité rouge-brune dérivée de l’écorce des cyprès japonais (cette dernière teinte, plus rare, est propre à l’édition réservée aux boutiques de la marque, et portant la référence SPB225). Ouvertes sur les heures du monde, avec leur fonction GMT, ces montres ramènent irrémédiablement l’amateur de belle horlogerie au Japon autant qu’elles emportent immanquablement le voyageur vers de nouveaux horizons.

Tel est bien le propre d’une montre GMT. Celles-ci misent à l’évidence sur la fonctionnalité et la lisibilité. Pour s’en assurer, les concepteurs de ces nouvelles Seiko ont misé sur une couleur tranchante pour l’aiguille du second fuseau horaire. L’aiguille GMT sert également d’indicateur de second fuseau horaire, puisque celle des heures peut être ajustée indépendamment, sans modifier l’affichage des minutes et des secondes. Autre atout fonctionnel, les lunettes intérieures bicolores sur le cadran permettent de distinguer le jour de la nuit au premier regard. Dans l’obscurité, un revêtement Lumibrite, appliqué sur tous les éléments, fait son ouvrage. La date se trouve dans un compteur dédié à six heures. A neuf heures, il s’agit de l’indicateur de réserve de marche (45 heures).

Ces Presage Sharp Edged Series GMT sont résolument modernes et subtilement typées. Elles ne manquent ni de force ni de résistance, puisque leurs bracelets articulés autant leurs boîtes en acier de 42,2 mm, dont les cornes taillées de manière nette et acérée sont l’une des marques de reconnaissance, sont parées d’un traitement de surface renforcé les mettant à l’abri des égratignures du quotidien. Une recherche de robustesse qui ne cache pourtant rien de la partie mécanique puisqu’un fond vitré permet de voir le calibre automatique GMT 6R64, oscillant à une fréquence de 28 800 alternances par heure. Elles seront disponibles dès le mois de mai (1450 ).

A noter : une cinquième version, bleu clair et blanche, affiliée aux pièces célébrant le 140ème anniversaire de la marque, sera proposée en édition limitée de 3500 pièces. (1450 €)

Fêter 140 ans de précision

Parmi les éditions spéciales commémorant la fondation de Seiko en 1881 par Kintaro Hattori, toutes habillées d’un bleu clair délicat et subtil, et outre une nouvelle Astron GPS Solaire Double Fuseau Horaire 5X53 (référence SSH093), se distinguent une relecture contemporaine du premier modèle Prospex – la première montre de plongée japonaise, lancée en 1965 – équipée du calibre automatique 6R35, mais aussi une intéressante Seiko 5 Sports, étanche à 100 mètres et équipée du calibre automatique 4R36, avec un cadran blanc pur accentuant l’éclat de la lunette et des aiguilles traitées dans des tons azur.

Seiko 140e anniversaire

La Réinterprétation moderne de la première montre de plongée Prospex (référence SPB213) est une édition limitée à 6 000 exemplaires, vendue au prix de 1 250 €. La Seiko 5 Sports (référence SRPG47) est une édition limitée à 11 000 exemplaires, proposée à 300 €. Elles seront disponibles à partir de mai.

Une réponse à “seiko”

  1. Di dit :

    Article magistralement écrit pour la présentation d’une gamme extrêmement tentante.
    Merci.
    Cordialement

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