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Rolex 10 choses à savoir pour briller dans les dîners en ville

Bien sûr la cote des modèles anciens est élevée et les nouveautés sont courues. Bien sûr les héros de cinéma et les publicitaires soucieux de marquer leur réussite en portent une. Mais Rolex mérite mieux que des idées reçues. Voici des faits et des anecdotes pour parler avec intérêt de la marque à la couronne.

1 – Une marque suisse, créée en Angleterre, par un Allemand

Né en Bavière en 1881, Hans Wilsdorf quite volontiers l’austère pensionnat où il a suivi de bonnes études pour s’établir à Londres. Il n’a que 24 ans, mais beaucoup d’idées et d’ambition, lorsqu’il décide de se lancer dans le commerce des montres. En 1905, il ouvre son négoce et sa société, Wilsdorf & Davis avec l’aide et le financement de son beau-frère, Alfred Davis.

Hans Wilsdorf

Il intègre dans ses montres des mouvements réalisés par la manufacture Aegler de Bienne. L’idée lui vient vite de développer ses propres mouvements. Dès 1907, il fonde sa nouvelle société à La-Chaux-de-Fonds. Hans Wilsdorf s’installera lui-même à Genève en 1919, notamment en raison de la taxe de 33% sur les importations instaurée par le gouvernement britannique. Aujourd’hui encore, Rolex est installé à Genève et dispose de plusieurs sites de production en Suisse, notamment à Bienne, à Chêne-Bourg ou au Locle.

2- un nom soufflé par un bon génie

Hans Wilsdorf a raconté qu’il a eu l’idée du nom Rolex, en 1908, au cours d’un banal trajet en omnibus tiré par des chevaux, dans Londres, tandis qu’il passait à la hauteur de Cheapside, au coeur de la City, assis sur l’impériale. Depuis plusieurs semaines, il tentait de combiner toutes les lettres de l’alphabet pour former un nom de deux syllabes, compréhensible dans toutes les langues, facile à mémoriser, n’ayant besoin d’aucune traduction, et dont la sonorité serait flatteuse.

Baselworld 2019 - Stand Rolex et Tudor - Crédits Volker Renner

Un nom court, pour ne pas encombrer le cadran. Selon lui, c’est un “bon génie” qui lui aurait soufflé le nom “Rolex”. Le 6 mars 1946, Hans Wilsdorf donnait naissance à sa seconde création originale, la marque Tudor. Mais c’est une autre histoire.

3- Des sommets aux profondeurs

Pour beaucoup d’amateurs, avoir une Rolex signifie posséder une montre que l’on peut porter en toutes circonstances. Si porter une montre de sport en tenue de soirée est une hypothèse discutable, il est en revanche possible d’emmener sa Rolex avec soi dans l’exploration des extrêmes. Cela a été prouvé de nombreuses fois. Des exemples? Ils sont si nombreux, depuis l’exploit de la traversée de la Manche à la nage par la jeune Mercedes Gleitze en 1927. Au poignet du pilote Chuck Yeager, une Rolex est la première montre à franchir le mur du son, sans le moindre dommage, en 1947. Le 23 mai 1953, une Rolex contemplera le monde du tout du monde, au poignet de Sir Edmund Hillary, au sommet de l’Everest. 8848 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’élément liquide est évidemment celui de prédilection de la marque. Fermée comme une huître, la montre “Oyster” est dédiée à l’étanchéité.

Rolex Submariner 6536

En 1953, la Submariner est la première montre parfaitement étanche à 100 mètres de profondeur. Mais Rolex était bien décidé à aller plus loin – plus profond même – comme l’a prouvé l’explorateur Jacques Piccard, aux commandes de son bathyscaphe, le 23 janvier 1960. Accroché à l’extérieur du sous-marin, une Rolex Deep Sea a été soumise à la pression extrême de la fosse des Mariannes, à quelques 10 916 mètres. Une aventure qui aura des suites, avec le modèle Sea-Dweller, lancé en 1967, étanches jusqu’à 1 220 mètres, puis la Deepsea, capable de 3 900 mètres, dévoilée en 2008. Autre épisode marquant, en 2014, la Rolex Deepsea à cadran « D-Blue » rendait hommage à la plongée en solitaire de James Cameron, dans la fosse des Mariannes.  

4- L’obsession de la précision

Le fondateur de Rolex a très tôt été persuadé qu’une montre doit être un instrument pratique et fiable. Pas seulement un bijou. Dès les origines de la marque, il s’engage donc dans une démarche de fond en faveur de la précision de ses mouvements. La première montre-bracelet certifiée par un bulletin de chronométrie par le Bureau de contrôle de la marche des montres, à Bienne, est une Rolex. En 1914, Hans Wilsdorf se met en tête de décrocher le certificat de l’Observatoire de Kew, réputé comme le plus sévère.

Rolex Oyster 6424

Seuls quelques chronomètres de marine à détente parviennent alors à épingler ce prestigieux brevet. Aucune montre-bracelet ne l’a encore obtenu. Jean Matile, jeune maître-horloger suisse réputé pour sa minutie va être chargé des mouvements qui seront présentés à l’observatoire. En quelques années, ce seront 145 montres-bracelet Rolex, équipées de 136 mouvements différents qui seront certifiées à Kew. Dès les années 1950, en plus de la certification du Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC), Rolex va développer ses propres critères de contrôle. Plus exigeants et plus intransigeants. Depuis, chaque Rolex porte le sceau vert symbolisant un “Chronomètre Superlatif”. Une norme maison. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.

5- Il faut une année entière pour faire une Rolex

Forte de son succès mondial, la marque suisse produit une grande quantité de montres. Selon les estimations – car la maison aime cultiver le secret le plus absolu – il pourrait s’agir de plus d’un million de montres chaque année. Néanmoins, il faut une année entière pour produire une montre Rolex. En effet, entre la date de début des opérations d’usinage du métal du boîtier et la réception en boutique par le client final, dans le coffret vert, il faut en moyenne près de 12 mois de gestation.

Rolex Daytona "Big Red" Référence 6263 - Boite et papiers
Rolex Daytona “Big Red” Référence 6263 – Boite et papiers

Puisque Rolex conçoit produit et fabrique dans ses installations l’intégralité de ses composants, des plus minuscules éléments du mouvement aux boucles des bracelets, en passant par les index, les aiguilles, ou les vis, la raison de cette durée, assez longue dans l’industrie horlogère suisse, ne s’explique pas par la logistique ou les fournitures. C’est, pour Rolex, un gage supplémentaire d’indépendance. Ce délai trouve son explication dans l’ensemble des processus d’assemblages, de polissages, de finitions, de contrôles et de tests, avec de très nombreuses opérations manuelles. Par exemple, chaque montre de plongée est testée dans un caisson sous pression équivalent à 1200 mètres.

6- Rolex crée ses propres matériaux

En 1985, Rolex fait le choix de n’utiliser à partir de cette date que de l’acier grade 904L. La dureté de ce super-alliage inoxydable, baptisé Oystersteel, s’apparente à celle d’un métal précieux. Plus flatteur que d’autres aciers lorsqu’il est longuement et minutieusement poli, il présente des qualités supérieures à l’acier grade 316L précédemment employé. Nécessitant un usinage spécifique et complexe, il a aussi donné du fil à retordre aux fabricants de contrefaçons. De la même manière, Rolex a développé un or rose spécifique et unique, l’or Everose.

Baselworld 2018 - Rolex GMT-Master II 'Pepsi' Or Everose - Style

Pour mettre au point ces matériaux spécifiques, Rolex dispose non seulement de son propre laboratoire de recherche intégré, mais aussi de sa propre fonderie de métaux, située à Plan-les-Ouates, aux portes de Genève. Les conditions de sécurité y sont plus drastiques que celles du Pentagone ou du siège de la CIA.

7- La puissante et secrète Fondation Rolex

Rolex n’est pas une entreprise comme les autres. Sans doute parce que ce n’est pas une entreprise. Du moins au plan juridique. C’est une fondation, créée en 1945 par Hans Wilsdorf. Cette fondation, dont le but premier est d’assurer le maintien et le développement de Rolex est propriétaire de l’entreprise de fabrication de montres, et touche donc des dividendes. Ces derniers sont distribués sous forme de dons, avec une limite territoriale bien précise puisqu’elle ne peut agir que dans le Canton de Genève. Longtemps, elle a bénéficié d’une large exonération fiscale. Mais, désormais, la fondation est soumise au régime ordinaire et acquitte près de 30 millions de francs suisses chaque année. Juridiquement indépendante, la société Rolex en payait depuis très longtemps.

8- Le sens de la philanthropie

Grand Prix de F1, concours hippiques, régates de voiliers, compétitions de golf ou tournois de tennis… Aucun sport d’envergure ne semble échapper au périmètre d’action de Rolex. Pourtant, la marque suisse ne soutient pas que les domaines sportifs. Partenaire de nombreux musiciens, d’orchestres et d’institutions musicales, comme l’Opéra de Paris, notamment, la marque à la couronne affiche aussi volontiers son caractère mélomane. C’est peut-être avec un peu plus de discrétion que Rolex soutient aussi de manière très active divers domaines caritatifs au travers de ses nombreux et importants programmes philanthropiques. Créé en 1976, pour le 50ème anniversaire de l’Oyster, la première montre-bracelet étanche, les prix dédiés à l’esprit d’entreprise ont permis d’aider 150 lauréats dans leurs initiatives de création d’entreprise.

Tout aussi ambitieux, le programme “Mentor et Protégé”, lancé en 2002 tend à de favoriser l’essor de la culture en plaçant sous l’aile d’un grand maître un jeune talent prometteur pour au moins une année. Des duos formés dans les domaines de la danse, du cinéma, de la littérature, de la musique, de l’art dramatique, des arts visuels et de l’architecture. De son côté, la Fondation Hans Wilsdorf, dont dépend Rolex, engage en toute discrétion chaque année près de 250 millions de francs suisses. La moitié des financements qu’elle alloue vont au domaine social, 30% appuient la formation, 15% irriguent la culture, les 5% restant alimentant des projets humanitaires et de protection des animaux.

9- Une marque verte qui cultive des tomates

Chez Rolex, il se passe de drôles de choses sur les toitures des bâtiments des sites de production. Toutes les installations ont été revues il y a plusieurs années selon les plus hauts standards en matière d’écologie, de traitement des eaux, de chauffage, de recyclage. Le vert est la couleur fétiche de la marque. Les critères adoptés il y a plus de dix ans par l’entreprise sont toujours dans la norme actuelle, parfois même au-dessus. Adaptés pour récupérer les eaux de pluie, les toitures sont plantées de végétaux pour aider au traitement de l’air ambiant. Mais il n’est pas rare d’apercevoir des personnes s’afférer sur les toits. Ce ne sont pas des jardiniers mais bien des horlogers, des cadres… En effet, au sommet des bâtiments hautement sécurisés sont cultivées des roses… mais aussi des tomates.

10 – Une équipe complète de gemmologues

De nombreux modèles de montres Rolex sont sertis. Pour certains, ce sont simplement les index ou la lunette, mais d’autres peuvent l’être intégralement, bracelet comme cadran. Récemment, le modèle serti “rainbow” a particulièrement attiré l’attention. Rolex emploie donc plus de gemmologues et de joailliers que bien de maisons de bijouterie. Chaque diamant est choisi individuellement, avec une attention particulière portée à la couleur (de D à G uniquement, c’est-à-dire les quatre teintes les plus proches du blanc pur) et à la pureté (seuls les diamants de qualité IF sont retenus). Chaque pierre est travaillée à la main. Rolex n’a recours a aucun intermédiaire.

Baselworld 2018 - Rolex Cosmograph Daytona Rainbow

Ce sont ses propres joailliers et gemmologues qui choisissent, achètent, testent chaque pierre. Si le seul cadran de la Rolex Cosmograph Daytona Oman (réf. 6269/8) est à lui seul pavé de quelques 240 diamants et saphirs, il faut compter en tout 30 carats de diamant pour la Rolex GMT Master II “Ice” (réf. 116769TBR). Vendue neuve 485 350 dollars, cette montre en or blanc 18 carats, qui a notamment les faveurs du footballeur Cristiano Ronaldo, est le modèle le plus cher de la marque.

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