Portrait : Alexandre Orlowski & l’Équipe de Voltige de l’Armée de l’air
Nous avons aujourd’hui le privilège et le plaisir de vous présenter une personne que vous ne connaissez sans doute pas. Il porte pourtant bien haut les couleurs d’une discipline aussi impressionnante que confidentielle. A mi-chemin entre sportifs de haut niveau sur-entraînés et artistes martiaux cherchant l’équilibre entre performance physique et calme intérieur, voici l’Équipe de Voltige de l’Armée de l’air et leur Commandant, le Capitaine Alexandre Orlowski.
Un groupe soudé, une confiance palpable et une passion commune. Voilà ce qui saute aux yeux lorsqu’on rencontre les membres de cette équipe au palmarès impressionnant. Si les médailles d’or et les titres de champion du monde s’accumulent aux cous de nos pilotes, c’est bien le résultat d’un travail d’équipe et de journées de voltige où les programmes et les manoeuvres aériennes se suivent mais ne se ressemblent pas.
On vérifie les Extra 330SC. L’équipe mécano qui les a préparés la veille passe à nouveau en revue les points essentiels. Le plein en kérosène est réalisé à l’aide d’un camion citerne. Le premier pilote décolle. Première boucle, une vrille, quelques tonneaux à facette se succèdent pour se mettre en jambes. Ce n’est que le début. Passages par l’avant, vrilles dos et déclenchement négatif font le show jusqu’à ma figure préférée, le Torque-Roll. L’avion ne vole plus grâce à ses ailes mais uniquement grâce à son hélice. L’avion, nez pointé vers le ciel, se suspend sous cette dernière. Arrêt sur image.
Le Commandant de l’équipe resté au sol analyse avec expérience et guide ses pilotes, les pousse à faire toujours mieux, à tenter de nouvelles choses, à être toujours plus précis, toujours plus fluide.
L’avion se pose, on débrief. Un autre pilote se prépare. L’Extra 330SC est à nouveau vérifié. On pose son regard sur la montre qui indique l’heure du prochain départ. On recommence.
Voici ce à quoi on assiste lorsqu’on passe une journée à la base aérienne de Salon-de-Provence, les yeux rivés vers le ciel.
Aux poignets des membres de cette équipe, les montres Hamilton font légion. Pas étonnant. La marque extrêmement visible sur les fameuses Red-Bull Air Races, “orange et noir” porté haut et vite par l’avion de Nicolas Ivanoff, soutient en effet la discipline et nos champions depuis de nombreuses années. Présente ici de façon plus discrète, elle n’en reste pas moins attachée aux poignets des pilotes et du personnel.
Les mecs ne sont pas tendres. Ces pilotes de chasse reconvertis dans la voltige font subir à leurs avions, et donc à leurs corps, montres et mouvements des facteurs de charge d’une rare violence. Elles continuent à fonctionner avec précision, ils continuent à les porter. J’y vois personnellement la plus belle preuve d’amour, pas vous ?
J’en profite également pour remercier nos amis de chez Hamilton de nous avoir mis en relation avec l’Équipe de Voltige de l’Armée de l’air, et cette dernière de nous avoir accueillis comme elle l’a fait… Merci Capitaine.
Tiens, tiens…. Ma petite khaki field actuellement au poignet me susurre à l’oreille qu’une série limitée “équipe de voltige” pourrait bien voir le jour, du coup ? Se trompe-t-elle ?
Ce ne serait que justice pour ces formidables sportifs.
Et un coup dur de plus pour le portefeuille…
Bonjour Alain,
J’avoue ne pas être au courant de ce que prépare Hamilton avec l’équipe de voltige, mais étant donné la proximité de la marque avec les pilotes, ce n’est vraiment pas impossible !