Belza : La montre de Surfeur, par March LA.B
On connaît et on apprécie d’ailleurs tout particulièrement l’univers de la marque française March LA.B, savant mélange d’inspirations diverses, unies autour de designs aux lignes affutées et d’une couleur emblématique : le vert. Des créations et une marque de fabrique, une “patte” que l’on reconnait instantanément pour qui s’intéresse un peu à ces créations.
March LA.B, c’est aussi une équipe, menée de main de maître par le fondateur de la marque, Alain Maric, ancien de chez Quicksilver, qui connut les années d’or, l’arrivée et l’essor du surf et de sa culture “laid back” assumée en France. Ce n’est donc pas étonnant de découvrir les vagues, les planches et la glisse conserver une place de choix dans les boutiques et les bureaux de la marque. On ne se refait pas…
Si les montres March LA.B ont déjà souvent été mises en scène en bord de mer et retrouvées aux poignets des ambassadeurs et amis de la marque, planche sous le bras, il manquait pourtant toujours au catalogue une vraie montre pour aller dans l’eau, taquiner les embruns. Une plongeuse ? Trop facile. Voici la “surfeuse” de chez March LA.B. Elle se prénomme Belza.
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March LA.B Belza : Des origines du Surf en France
Belza. Deux syllabes et un nom connu de tous ceux qui apprécient la côte basque pour ses vagues. Un nom qui, si l’on connaît Biarritz, sonne d’entrée de jeu davantage Dick Dale, Jack Johnson et les Beach Boys plutôt qu’Eric Serra. C’est exact. Belza signifie “noir” en basque, mais c’est aussi le nom d’une célèbre et mystérieuse villa accrochée aux rochers, symbole de Biarritz et “point break” bien connu des surfeurs.
Une référence en la matière où le surf trouvait son premier véritable écho dans l’hexagone alors qu’un certain Peter Viertel, cinéaste américain, débarquait sur la côte avec sa board. Nous sommes en 1957, le surf naissait en France et les gamins d’alors connaîssaient les premières joies de la glisse.
Mais l’héritage porté par le nom de Belza est encore plus intéressant qu’un spot de surf, car cette villa fut aussi et surtout, durant les années vingt, un symbole d’élégance et de grandeur, théâtre de somptueux diners de gala et cadre des soirées de Grégoire Beliankine, où se pressait toute la hype de l’époque, des Grands Ducs russes au Prince de Galles. Un genre de soirée Gatsby en bord de mer ? On aime effectivement beaucoup l’idée.
Voici donc en trois consonnes et deux voyelles, tout un univers qui allie élégance rétro, sens de la fête et berceau du surf sur la côte Basque. On ne peut décidément pas faire plus March LA.B.
March LA.B Belza : “What do we have here ?”
Un design qui incarne parfaitement ces valeurs d’élégance un peu retro dans certains codes, mais résolument fonctionnel, lisible et moderne. Cela peut paraître paradoxal de prime abord, mais voyez plutôt :
Couronne striée caractéristique à 4h, élégant fond de boîte gravé de la Villa Belza et logo en applique. Index facettés, cadran soleillé, cornes travaillées et taille de boîte contenue de 40mm qui abrite un calibre mécanique à remontage automatique (Miyota 9015). Tous ces détails respirent en effet bon les codes anciens et les créations March LA.B. que l’on connaît.
Epaisses aiguilles et index luminescents, large lunette graduée à l’épaisse police de caractère ainsi qu’un très épais verre saphir bombé et des pompes vissées crient quant à eux haut et fort que vous pouvez non seulement aller vous baigner, mais que vous pouvez surtout y aller avec votre mini malibu tout neuf car votre montre ne craint ni les chocs ni les immersions prolongées. La Belza est en effet étanche à 200m, l’apanage d’un vrai diver.
March LA.B Belza : Ce qu’on en pense
Oui, on trouve ici un équilibre esthétique qui rappelle celui des plongeuses des années 60, et c’est évidemment pour nous plaire, mais j’y vois aussi surtout une vraie montre March LA.B qui vient compléter à merveille la gamme existante. Un produit “outil” plus musclé et plus épais qui se distingue de la famille mais qui conserve ce lien de parenté fort avec les autres créations qui ne permet pas un instant de douter de ses origines.
Pour les filles, c’est un peu comme si le cousin surfeur de votre meilleur ami poète arrivait en ville avec sa board et son corps noueux, mais conservait dans le regard cette même lueur d’intelligence et ces manières impeccables qui vous plaisent tant. Il a tout compris et forcément, il va marquer des points. C’est pareil ici…
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Cette March LA.B Belza sera disponible très bientôt au prix de 1.190€ avec quatre finitions de cadrans : soleillé bleu ou vert, ou laqué vert ou kaki.
Les précommandes sont déjà possibles et les livraisons prévues fin novembre.
Pour ceux que ça intéresse, ça se passe par ici :
March LA.B, site officiel
Quant à moi je vous laisse, à défaut de surfer je vais au moins écouter Donavon Frankenreiter et jouer un peu de guitare…
Belle présentation et beau produit, mais qu’en est-il réellement de la luminescence des aiguilles et index? Je suis l’heureux possesseur d’une Agenda magnum, et le seul reproche que je pourrais lui faire est sa luminescence que je qualifierais d’anecdotique… Ce défaut est-il enfin corrigé sur ce nouveau modèle?
Merci les Rhabilleurs pour la qualité de vos articles et photos.
Bonne continuation.
Bonjour Antoine,
Merci pour votre message et gentils mots.
Après renseignements, il s’avère que le luminova de cette Belza et bien plus efficace que celui de votre Agenda, notamment pour une raison simple.
Aiguilles et index de l’Agenda sont fins, la matière luminescente n’a donc que très peu d’espace pour s’exprimer. Ils sont ici quatre fois plus larges !
Excellente journée et bon weekend !
Bien à vous,
Jerome