Hamilton Intra-Matic 38mm : Espresso Please !

Il y a des montres que l’on aime bien revoir. La Hamilton Intra-Matic en fait indéniablement partie. À mes yeux en tous cas, puisqu’elle est celle qui a investi ma modeste collection à mes débuts. Le genre de pièce qui ne s’oublie pas facilement. Et dont on ne se sépare pas pour de belles et bonnes raisons.

Hamilton a depuis quelques années déjà ré-insuflé l’élan Intra-Matic dans les collections, et la montre se pare aujourd’hui d’un nouveau cadran “sunburst” brun/doré. Le moment de quelques explications est donc bienvenu.

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Hamilton Intra-Matic : Un brin d’histoire

Les années 1960 ont vu naître cette Hamilton Intra-Matic.

À l’époque, cette pièce s’insérait parfaitement dans une tendance d’une grande élégance, finesse, et je l’imagine totalement au poignet d’un Don Draper derrière les vitres d’un immeuble de Madison Avenue. Je laisse votre imagination faire le travail.

La montre est assez pionnière à l’époque, puisqu’elle est équipée d’un mouvement à micro-rotor produit par l’entreprise Buren. Entreprise achetée par Hamilton en 1966, et qui avait breveté ce mouvement en 1954. Originellement, on retrouve une montre deux aiguilles, harmonieusement équipée d’une date à six heures dans un boitier de 34mm, et d’une finesse plus qu’appréciable.

Ce modèle, Hamilton s’en est inspiré en 2012 pour relancer cette référence iconique des années 1960 dans une version plus moderne, certes, mais d’une très belle fidélité aux origines de la pièce. Et disponible en deux tailles : 38 et 42mm. À l’occasion de la sortie d’un nouveau cadran très particulier, j’aimerais revenir sur la digne héritière d’une des première montre vintage que j’ai pu acquérir.

Hamilton Intra-Matic 38mm

Ma première réaction en disait long, quand j’ai cru avoir le modèle 42mm entre les mains alors qu’il s’agissait du 38mm. Cette réaction n’est pas illogique dans la mesure où l’ouverture du cadran est vraiment importante et que la partie lunette est extrêmement fine. Cela donne un forte présence au cadran, et par là même une belle présence au poignet (pour rappel, mon poignet d’enfant se situe entre 16 et 16,5cm).

On retrouve tout ce qui fait le charme de cette pièce née des Sixties. Le logo Hamilton d’époque accompagné de la marque écrite en italique, la mention “Intra-Matic” à six heures et sa date, sans oublier deux aiguilles extra-fines venant survoler le tout. Les index très fins font aussi parti de cette identité des années 1960 et rendent harmonieux ce cadran et les éléments qui le composent.

Un détail qui donne un peu de profondeur à cette montre, c’est ce verre légèrement bombé, en Sapphir et pas en plexiglas certes, mais qui réchauffe tout de même l’ensemble, même s’il reflète aussi le monde qui vous entoure.

L’autre beau point, c’est la finesse du boitier de 10mm. Couplé à la grande ouverture du cadran, aux cornes courtes et facettées, elle rend hommage à l’élégance de cette pièce et à l’époque à laquelle elle est apparue.

Vous vous doutez bien que le mouvement micro-rotor a laissé sa place à un mouvement automatique classique. Un mouvement fiable qu’est le ETA 2892-A2, que l’on peut observer à travers le fond transparent. Il délivre 42 heures de réserve de marche et si vous prêtez attention à la danse du balancier, vous entendrez qu’il bat à la cadence rapide de 28’800 alternances.

Le meilleur pour la fin, et le trait d’originalité particulier de cette nouvelle Intra-Matic. Un cadran en finition sunburst, dans des tons bruns et dorés qui mélangés offrent une multitude de tons et de reflets fumés. Vous comprenez la référence au café.

Plusieurs combinaisons de cadran et de boîtier sont proposées : acier et gris chaud, brun tabac et or rose, ou encore brun bourbon et or jaune. Présentée ici sur un bracelet en cuir très souple, donc forcément appréciable. Les autres versions acier non dorées sont aussi disponibles sur bracelet acier.

Le tout pour un prix de 875€, pas exorbitant à mon avis pour une pièce à la véritable identité, fidèle à la fois à la finesse et aux codes historiques de ce modèle.