Petit guide de la surchemise

Petit guide de la surchemise

La surchemise. Quel grand mot. Un nouveau mot, un vêtement plutôt, qui englobe à la fois tout et rien. La surchemise se caractérise comme un entre-deux, à la fois pour venir se substituer à une veste, mais n’être en même temps pas tout à fait une chemise. Plus qu’une définition précise, la surchemise est avant tout définie par la façon dont on porte le vêtement. De ce point de vue, une chemise est aussi une surchemise. Analyse détaillée d’un concept pas si nouveau.

La surchemise : tentative de définition

Je vous le dis d’office, je ne suis pas pour mettre une étiquette sur la surchemise. Dans ma façon de concevoir cette pièce du “dressing” masculin (et féminin d’ailleurs), bon nombre de vêtements peuvent être considérés comme surchemises.

Une surchemise finalement, c’est un vêtement que l’on va mettre en 5 secondes le matin avant de partir par dessus un haut, qu’il s’agisse d’un simple t-shirt, d’un polo et même d’une chemise. Un vêtement qui n’aura pas le style et la rigueur d’une veste de costume, d’un blazer ou d’un vêtement trop épais comme un manteau. Elle est bien souvent boutonnée, possède un col et parfois quelques poches. Vive les poches.

Un autre détail me semble important. Surtout quand les beaux jours approchent et que l’on porte de plus en plus de surchemises fines. N’oublions pas les périodes froides. Une surchemise peut tout aussi bien être suivi d’une autre “couche” de vêtement comme un manteau ou je ne sais quelle autre pièce. Elle peut aussi être en matière bien épaisse et bien chaude pour servir de couverture de survie par froids polaires. Et surtout pour avoir encore l’air cool une fois le manteau retiré.

En hiver justement, la surchemise peut-être mise par dessus un pull ou un bon col roulé, ce qui rend encore mieux quand son col vient délicatement l’englober.

La surchemise, vêtement à part entière

Ni une chemise, ni vraiment une veste ou un manteau, plus proche de la saharienne, on arrive à s’en faire une définition assez claire. Si vous préférez, elle est (en général) ainsi faite pour ne pas être portée seule, mais par dessus un vêtement, ce qui n’est pas le cas d’une chemise par exemple.

Il est à mon avis difficile de revenir aux origines de ce vêtement. C’est sa qualification de “surchemise” qui est nouvelle. Les marques ont de tous temps créé ce genre de pièce en tant que veste “alternative” et plus sportive que chic, mais ce n’est que très récemment que l’engouement général s’est enflammé et qu’un grand nombre de marques a commencé à les mettre en avant comme telles.

Elle se présente donc souvent comme plus épaisse qu’une chemise classique, avec une coupe assez droite et assez longue. Elle peut être en coton, en laine ou encore en cuir, et c’est à la mi-saison qu’elle se montre la plus utile et pratique. Ni trop chaude, ni trop légère, elle permet de partir le coeur serein par un matin ou on ne se risquerait pas à sortir qu’en chemise. 

En dessous, toutes les combinaisons sont possibles, de la simple chemise au t-shirt en passant par un pull fin.

La chemise comme surchemise

Pour moi, certaines chemises se prêtent entièrement au jeu, et sont des surchemises à part entière. Mais il faut pour cela à mon avis, pour que ce soit visuellement agréable et confortable, que le bas de chemise ne soit pas trop échancré, ce qui est souvent le cas d’une chemise classique dont la vocation est tout de même d’être mise dans le pantalon. Plus la chemise est droite et décontractée, mieux surchemise elle sera.

Cette chemise, quand l’été vient, peut aussi bien s’associer avec un t-shirt ou polo. Cela peut paraître étrange, mais pourquoi pas ? Si le polo possède une boutonnière partielle, cela ne viendra pas faire redondant avec la chemise. Essayez, vous verrez. Si vous avez peur d’avoir trop de cols, un polo col Mao en dessous d’une chemise passe également “crème” comme ils disent.

Une fois l’hiver arrivé, la chemise peut venir se mettre sur tout type de pull, qu’il s’agisse de votre bon vieux Saint-James (ou Armor-Lux, il y a deux écoles qui marchent main dans la main) mais encore d’un pull col roulé ou col cheminée. C’est un de mes combos ultime et préféré.

La surchemise est donc avant tout ce que vous en faites. Même si certaines marques en donnent une définition assez claire, plus qu’à la mi-saison, c’est tous les jours de l’année que l’on peut en porter une. Par dessus un t-shirt, en dessous un manteau, et je ne sais comment encore.

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