Tudor Black Bay Fifty-Eight : Le retour d’une vraie Tudor Submariner

Tudor Black Bay Fifty-Eight : Le retour d’une vraie Tudor Submariner

Chers amis, vous aurez compris que Baselworld 2018, comme tous les autres, a représenté une rude épreuve. Je dirais même qu’il s’agit de l’Iron Man de l’horlogerie, durant lequel nous avons cette année découvert une pièce que nous attendions depuis très longtemps : une Tudor Black Bay dans des proportions bien plus Submariner d’antan. Cette Tudor Black Bay Fifty-Eight et la Tudor Black Bay GMT, ont en effet représenté cette année à Bâle deux des plus grands coups de coeur, et autant de polémiques.

Aujourd’hui, après avoir pu vivre quelques jours avec cette pièce au poignet et faire plus ample connaissance, j’aimerais prendre le temps, dans le calme et la bonne humeur, de vous présenter à nouveau et plus en détail cette Tudor Black Bay Fifty-Eight. Parce qu’elle le vaut bien.

La grande famille Black Bay

La Black Bay, nous commençons à bien nous y familiariser. Nous la suivons et la chérissons depuis quelques années déjà, et avons pu suivre ses transformations. Blue, black, Burgundy, Bronze, One, Steel, Steel & Gold, Dark, Chrono, 32/36/41, GMT, et maintenant Fifty-Eight. De nombreuses déclinaisons, et un aspect toujours fidèle à la montre originelle.

Sans oublier que parmi ces déclinaisons, certaines reprenaient clairement des codes historiques des Tudor ‘Sub’ iconiques. Je pense à la Black Bay ‘Black’ ou encore à la Black Bay ‘One’, avec des écritures obliques à 6 heures, dorées de surcroît, et avec ce si important triangle rouge sur la lunette.

Aujourd’hui, chers amis, la Black Bay dans sa version Fifty-Eight vient un peu transformer l’esthétique de la Black Bay que l’on commençait à connaître sur le bout des doigts, et c’est une bonne et belle nouvelle. Voyez le par vous même.

Tudor Black Bay Fifty-Eight : Une histoire de proportions

Cette nouveauté Baselworld 2018 apporte de vraies différences.

La raison est simple, et les photos parlent d’elles-mêmes. Nous passons d’un diamètre de 41mm à un diamètre de 39mm. Certes nous n’arrivons pas aux 37mm d’une référence historique 7922 ou 7924, mais l’on s’en rapproche. Et la montre prend alors plus de sens au poignet. On se sent prendre part aux premiers pas et aux avancées de l’exploration sous-marine des années 50 et 60.

Mais, pour aller de concert avec cette réduction de diamètre, un autre élément a été pris en compte par Tudor : l’épaisseur du boitier. Là aussi, la marque à la rose joue la concordance historique avec les célèbres modèles du passé, comme la référence “7924” de 1958. Alors que la Black Bay affichait une épaisseur de 14,8mm, la Fifty-Eight descent à 11,9mm. Un travail esthétique sur la bande de carrure que nous attendions depuis très longtemps. En effet si les 41mm de la Black Bay originelle ne nous ont jamais vraiment dérangés, son épaisseur était toujours selon nous plus problématique…

 

Ajoutez à cela une entrecorne qui passe de 22 à 20mm, et je dois dire que le résultat est cohérent et beau. D’une part parce que l’on s’écarte de la Black Bay que l’on connaît, mais aussi parce que l’on donne véritablement du poids à la réalité historique de Tudor.

Pour des proportions nouvelles, Tudor a adapté son mouvement de manufacture MT5402, en réduisant son nombre de lignes et son épaisseur, tout en conservant la belle réserve de marche de 70 heures. Ce qui laisse espérer d’autres adaptations de ce mouvement pour des boites encore différentes.

Tudor Black Bay Fifty-Eight : Des codes du riche passé Tudor

Personnellement, les nouvelles proportions s’accompagnent des codes historiques de la célèbre plongeuse Tudor, que c’est bon.

On remarquera justement le triangle rouge autour de la perle Luminova. Un emprunt aux archives et à cette fameuse Tudor Submariner 7924 apparue en 1958. Visuellement, la lisibilité en est accrue et le repère à midi saute directement aux yeux des professionnels qui l’utilisent hors de l’eau.

Autre détail d’importance, les lettres dorées sur fond noir mat. Ce que l’on appelle plus communément ‘Gilt’, et qui apporte chaleur et réconfort. On pourrait peut-être déplorer que cet effet esthétique a été un peu trop utilisé, à la fois sur la totalité des décalques du cadran, aiguilles, cerclage des index, ainsi que pour les chiffres et les graduations de l’insert de la lunette.

Tudor propose la montre sur acier et sur tissu. Mon coeur balance en faveur de l’acier pour ne rien vous cacher. Encore une fois par souci de cohérence. La Submariner de 1958 était montée sur bracelet riveté, et Tudor a plutôt bien réussi à le reproduire.

L’oeil affuté remarquera quelques petits changements, notamment au niveau du crénelage plus fin de la lunette, mais aussi sur la couronne, où la rose chérie apparaît maintenant en relief et non plus gravée, et que le tube anodisé autrefois de couleur Blue, Black ou Burgundy est maintenant incolore. C’est tant mieux.

La Fifty-Eight est proposée au prix de 3.360€ sur le fameux bracelet acier riveté ainsi qu’à 3.060€ sur bracelet cuir ou textile. Un prix ne se positionnant pas sur la lune, pour une pièce qui a du sens, mêlant une vrai pertinence historique avec tout ce dont on peut attendre aujourd’hui d’une vraie plongeuse moderne et technique. Évidemment, chez nous, ça fait vibrer la corde sensible…

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