Road Trip #3 : Dolce Vita entre Milan & le Lac de Côme
Chers amis, nous revenons à peine d’un délicieux weekend en Italie que je souhaite partager avec vous. Un road trip et quelques bonne adresses qui respirent la Dolce Vita italienne, le Spritz et les balades en Riva sur le Lac de Côme. Nous avons même eu le plaisir de chevaucher pour l’occasion la nouvelle Audi A7 Sportback en compagnie d’une fine équipe. Good Times.
Vous connaissez notre ligne de conduite. Nous partons souvent de la montre pour ensuite dériver vers toute sorte de “beau”, qu’il s’agisse de cocktails, de style, mais aussi d’automobile. Forcément. Quand on peut mélanger et créer des synergies entre ces différents univers, l’aventure n’en est que plus agréable. Vous allez comprendre.
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L’idée d’un weekend en Italie
Avouez le, cette idée vous a déjà traversé la tête. Et vous l’avez probablement concrétisée.
L’Italie, c’est la porte à côté. Un pays voisin, qui du Nord au Sud compte un nombre important de villes à ne pas manquer. Un pays avec des régions aussi variées que spécialisées dans des domaines différents, le climat méditerranéen et un art de vivre…particulier. Bien que très fiers de notre héritage gastronomique, il faut bien avouer que nos amis transalpins restent imbattables sur deux points particulièrement agréables : les cafés et “l’aperitivo”. A ne surtout pas rater.
Ainsi, on pense souvent à se rendre à Rome, non pas parce que tous les chemins y mènent, mais parce que c’est une capitale, tout de même. On pense ensuite souvent à faire un tour du côté de Florence, et l’on se doit forcément de passer par Milan, capitale de la mode. Certains osent avec raison le vrai sud, les alentours de Naples, les Pouilles et la Sicile.
Tout cela est fort bien, je le conçois. Et pour les initiés à l’Italie (ou pas) je propose une nouvelle destination : Le Lac de Côme et ses environs.
Day one : Milan – Como
Chers amis, l’Italie est un pays qui se parcourt en voiture. Évidemment, nous avons tous en tête une certaine Alfa Roméo ‘Osso di Sepia’ à la fin des années 1960, une femme au volant, foulard en soie autour du coup et cheveux au vent. Une image d’Epinal toujours aussi séduisante.
Mais c’est avec un tout autre type de véhicule que nous avons parcouru les routes parfois montagneuses, extrêmement étroites et à double-sens qui vont de Milan à Côme en essayant de sauver la vie de nombreux cyclistes du dimanche : la nouvelle Audi A7 Sportback, partenaire de grand choix.
Le choix le plus “latin” de la gamme allemande, tout d’abord parce que c’est aujourd’hui l’Audi la plus ‘design’ de la gamme. Le départ de Milan ne semble alors pas un hasard. Mais aussi parce que c’est une automobile des plus douces qui sait tout de même garder une réactivité remarquable. Ou quand la Dolce Vita conserve un vrai mordant…
Nous arrivons donc par un samedi matin ensoleillé à Milan. Direction Garage Italia. Un lieu de passage pour tout amateur d’automobile, qui regorge de références et déborde de décorations automobiles et nautiques. Des volants en bois à ceux de F1, en passant par des reproductions exceptionnelles de Riva, on voudrait tout toucher.
Le tout dans un superbe bâtiment qui abritait dans les années 1950 une station essence Agip Supercortemaggiore (essence de la marque). Lapo Elkann, petit-fils du co-fondateur de Fiat Giovanni Agnelli, est à l’origine du projet. Au delà de la décoration, le lieu de vie est également un endroit où l’on customise des véhicules pour des particuliers exigeants, et où l’on mange fort bien.
Sur le parvis du garage, les voitures nous attendent. Le moment de laisser passer un fin brin d’air par le toit, et de mettre un fond de musique italienne. La voiture nous le rend bien et apprécie la playlist choisie avec soin pour l’occasion. Bon début.
Nous décidons de ne pas trop nous attarder sur Milan, que nous connaissons déjà bien. L’Audi A7 Sportback nous appelle vers de plus grands espaces que la ville. Néanmoins, son confort de conduite et ses 39 capteurs en font une voiture qui aborde la ville sereinement. Mais le V6 340 chevaux de la version essence n’en font pas l’idéal de consommation d’une citadine.
Direction Côme donc. Nous sortons de la ville rapidement, et montons vers le Nord, à l’Ouest de Côme, où les paysages commencent à être montagneux et typiquement italiens. Au détour de la ville de Valganna, une vieille station de bus attire notre attention. Un décor naturel parfait pour la petite ville de 1600 habitants.
Quelques kilomètres plus loin, un premier lac nous accueille. L’Italie est un pays de lac, c’est bon à savoir. Un pays de laque, aussi. Nous nous arrêtons donc aux bords du Lac de Lugano, à Lavena Ponte Tresa pour être plus précis. C’est un avant gout très plaisant de ce qui va nous attendre par la suite.
Nous arrivons à Côme en fin d’après-midi, et décidons de troquer la belle Audi pour notre bonne vieille paire de jambes et cheminer le long du lac. Il faut faire ça à pied. Pour pouvoir sereinement admirer les quelques villas qui bordent le lac, et s’arrêter boire un Campari Spritz si le coeur vous en dit.
Pour votre soirée, je vous conseille fortement le bar du rooftop de l’Hotel Hilton. Une vue des plus apaisantes pour la fin de journée. Spritz et Aperitivo sont évidemment de haute volée, pour des prix très corrects lorsque l’on vient de Paris…
L’hotel a ouvert il y a un mois, et j’ai en toute honnêteté rarement vu un aussi bel hôtel. À la fois design, très apaisant, et s’intégrant à merveille dans son environnement architectural. Sans parler de la vue sur le lac tout simplement exceptionnelle.
Day two : Lago di Como
Après une bonne nuit de sommeil et un vrai café (la qualité du café est surprenante dans tous les endroits où nous nous sommes arrêtés) nous reprenons la voiture pour sillonner les environs du lac et trouver des lieux à immortaliser. Cette partie là, vous ne pouvez évidemment pas la faire à pieds.
Encore une fois, les 39 capteurs spatiaux de la Sportback sont d’une belle efficacité. Il faut savoir que les monts entourant le lac sont ponctués de virages en épingle et à l’aveugle dans lesquels une trottinette aurait parfois des difficultés à se faufiler. Les personnes raisonnées qui arrivent en face se serrent du côté gauche, et vous faites en sorte de vous coller à droite sans y laisser votre aile. La réalité est toute autre et une voiture sur deux arrive vite, au milieu de la route. Heureusement Ornella Vanoni et son Appuntamento résonne dans l’habitacle. Sérénité retrouvée.
Nous traversons les villes de Torno et de Nesso en cheminant le long du flanc Est du lac. De magnifiques petites villes typiquement italiennes, intimes, avec vue sur le lac. Des maisons colorées, quelques scooters et vélos et un maraîcher qui semble être là depuis 107 ans et connaître la vie de tous les habitants. Les coups de freins sont fréquents au détour de vues imprenables et les arrêts multiples pour reprendre un café ou une glace…italienne évidemment.
Nous prenons ensuite la route de Blevio, ce qui implique de revenir en arrière puisque la petite ville se trouve juste avant Torno. Puis nous pénétrons un lieu très fermé. Pour les amateurs de Ocean’s Twelve et de la nonchalance de Vincent Cassel a.k.a “Le Renard de la nuit” dans sa villa des bords de Côme, cela devrait vous plaire.
Nous descendons en voiture un long chemin de pierre très impressionnant avant d’arriver sur le parvis de la villa Roccabruna. Lieux qui porte aujourd’hui le nom de ‘CastaDiva’. Imaginez le crépitement des fins graviers blancs sous les roues qui caressent le sol, et le son des flots qui viennent caresser ses bords.
Tomber sous le charme est un bien bas mot ici. La villa a un ancien rapport avec la France. Au début du XIXe siècle, s’y tenait le ‘Casino Ribiere’, lieu de plaisirs qui appartenait à une femme du nom de Ribier. Cette femme habillait les grandes personnalités féminines de l’époque, telle Joséphine de Beauharnais (le première épouse de Napoléon Ier), et avait la réputation d’avoir les moeurs plus que légères avec certains maris de ses clientes… Dolce Vita toujours.
Je vous conseille donc d’y passer, que vous vouliez y prendre un espresso, y déjeuner en terrasse ou même y séjourner pour un temps plus long. Les chambres sont paraît-il dans le style de cet hotel de charme, et le Spa vient apporter tout le réconfort nécessaire après un dur labeur.
C’est avec tristesse que nous repartons, mais avec la conviction d’y revenir très vite avec plus de temps pour faire davantage le tour d’un décor naturel fantastique…
Il manque la mention publi-reportage en début de texte. Je vous rappelle que cette mention est obligatoire!
Bonjour Daniel,
Merci pour votre message. Nous l’aurions fait s’il s’agissait d’un publi-reportage. Mais ça n’en est pas un, il s’agit simplement d’un weekend comme on les aime dont nous avons souhaité partager quelques bonnes adresses sans rien recevoir en retour.
Excellente journée,
Nicolas