Baselworld 2018 : Tudor Black Bay GMT

Baselworld 2018 : Tudor Black Bay GMT

Baselworld 2018 démarre sur des chapeaux de roues avec une nouvelle qui va certainement faire beaucoup de bruit dans le monde horloger, et qu’on devrait à mon humble avis voir fleurir dès juin prochain aux poignets des vacanciers. La maison à la rose et au bouclier a désormais aussi son GMT, aussi sa lunette “Pepsi”. Avant la levée de bouclier ou la “Ola”, au choix, laissez-moi d’abord vous présenter celle qui répond simplement au nom de : Tudor Black Bay GMT.

Tudor Black Bay GMT : Un héritage légitime !

J’entends déjà naître les bruits de couloir et se hausser les voix dans les allées et contre-allées d’un salon où ce matin, pour la première fois depuis 7 ans, on ne se bouscule pas : “Tudor rend hommage à Rolex maintenant ?” Entends-je à ma droite. “Ça y est, tout le monde va faire de la Pepsi cette année” s’écrie-on derrière moi. Calme toi Jean-Louis, ce ne n’est pas si surprenant et même plutôt une très bonne chose, tu vas voir.

Le jour où Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex, a créé Tudor, ce fut exactement dans cette optique : proposer des montres de sport d’excellente facture, comparables à Rolex, mais motorisées différemment afin de les proposer à un tarif plus accessible. Attention, ne pas confondre ici “moins cher que Rolex” et “cheap“, ce sont des notions totalement différentes.

Tout cela pour dire que si quelqu’un, mis à part la marque couronnée, a une légitimité pour se rafraichir à coup de Pepsi, avec ou sans sucre, c’est bien Tudor. Nous savons tous que Tudor a produit ses “Sub” pendant des décennies, devenues toutes aussi légendaires que leurs ainées. Mais Tudor a aussi produit ses “Oyster Prince”, “Day Date” et “Big Block”, et personne ici n’osera me dire qu’il n’aime pas. Si ?

Un rêve de collectionneur restait à être comblé, il est vrai que Tudor n’avait auparavant jamais réalisé sa version “plus abordable” de la célèbre GMT-Master. C’est maintenant chose faite, et chose bien faite : Voyez plutôt.

Tudor Black Bay GMT : Des codes qui restent profondément Black Bay

Cette Tudor Black Bay GMT reprend la boîte de la Black Bay 41 que l’on connaît aujourd’hui par coeur : 41mm d’ouverture d’une boîte aux finitions polies et satinées et aux chanfreins bien présents. L’aiguille des heures reste “snowflake”, les secondes aussi et même l’aiguille rouge indiquant le second fuseau horaire a le droit à son flocon. Ça ferait presque un peu beaucoup, mais ne faisons pas les fines bouches, c’est très propre.

L’absence d’épaulements nous fait évidemment penser avec délectation à un 6542 et les couleurs de cet insert de lunette Pepsi fonctionnent extrèmement bien sans prendre à aucun moment des airs de faux-vintage. L’insert est mat, c’est la première chose à noter et c’est une très bonne nouvelle pour une tool watch qui n’a pas pour vocation première de briller en soirée. Et pourtant. Ces deux teintes qui se partagent la lunette sont respectivement celles de la Black Bay Blue et de la Black Bay Burgundy. On reste donc très Black Bay, aucun doute.

Là où Tudor fait, on pourrait le dire ainsi, mieux aujourd’hui qu’hier, c’est qu’il embarque dans cette nouvelle boîte non pas un calibre “générique”, mais bel et bien un mouvement de manufacture certifié chronomètre, j’ai nommé le calibre MT5652 avec fonction GMT et 70h de réserve de marche. On ajoute à cela que la montre est étanche à 200m comme une véritable montre de plongée et nous avons entre les mains une tool-watch comme il y en a peu.

Un design iconique qui n’est pas volé à Rolex, puisque Tudor a toujours eu pour vocation de se pencher sur les mêmes sujets, quoi que les aigris puissent en dire, mais surtout une montre plaisir qui répond à un engouement actuel sans pareil pour les GMT-Master.

Roulement de tambour : Le prix de vente de cette nouvelle Tudor Black Bay GMT est de 3.650€.

A l’heure à laquelle l’équivalent Rolex sort cette année à près de 9.000€ et où la moindre 1675 s’arrache à plus de 10.000€, voici une nouvelle offre légitime qui séduira très certainement plus d’un grand voyageur !

En tous cas, une chose est certaine : en horlogerie, le vintage a encore de beaux jours devant lui…

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