Squale : De véritables montres de plongée techniques, historiques & abordables
Dans la quête de LA montre de plongée au look sexy, discret ou non et des capacités de survie qui nous permettent sans descendre vingt-milles lieux sous les mers de nous mettre dans la peau d’un aventurier, un vrai, les écueils sont nombreux et la route sinueuse. En effet, look de submariner et capacité d’immersion véritable sont loin de toujours résonner à l’unisson. Dans la quête d’une véritable montre de plongé pas inaccessible et dont l’histoire n’est pas née d’hier, voici Squale et la collection Tiger.
Squale : Ce qu’il faut savoir
Un petit peu d’Histoire pour commencer, car Squale est bel et bien une marque qui a un passé. Un passé glorieux même. Fondée en 1950 par Charles et Hélène von Buren sous le nom de Buren SA, la marque basée à Neuchâtel s’est immédiatement tournée vers le terrain inexploré des montres de plongée. D’abord en fabricant des boîtiers pour de nombreuses grandes marques, notamment Blancpain et sa Fifty Fathoms (1953), puis très vite sous le nom de Squale, dès 1959.
C’est en 1968 que les montres Squale accèdent à la notoriété et se font connaitre d’un plus large public lorsque l’équipe championne du monde de plongée à Cuba arbore l’une de leurs montres : la Master 50 atm.
Dans les années 1970, Squale donna naissance à la première montre étanche à 1000 mètres sans même avoir recours à une valve à hélium grâce à un ingénieux système de verre monté sur un support flexible et une lunette bidirectionnelle à pression. L’ancêtre de celle que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de « 101 ATMOS ».
Ces montres furent portées et utilisées en situation par de nombreux plongeurs de légende tels que Jacques Mayol et Enzo Maiorca , les deux apnéistes qui inspireront les personnages principaux du célèbre film de Luc Besson : Le Grand Bleu. Quelle meilleure carte de visite dans les années 70 alors que le « skin diving » est en pleine expansion ?
La société continua longtemps à fournir d’autres marques puis commença à fournir de nombreux corps militaires d’élite tels que la brigade de parachutistes Folgore ou les plongeurs de la marine italienne, renforçant encore davantage le mythe des montre-instruments à toute épreuve.
La société est toujours aujourd’hui familiale, non plus dirigée par les les descendants de Charles Von Buren, mais par ceux qui étaient depuis des décennies les distributeurs italiens de la marque. Pour avoir eu l’occasion de croiser la route de la petite équipe à Bâle il y a maintenant plusieurs années, je vous confirme la passion de ceux qui continuent à produire de vraies montres de plongée, accessibles, pour ceux qui descendent réellement « dans le bleu » . On les remercie chaleureusement.
Squale Tiger : En détails
Voici une montre de plongée, une vraie. Je vais laisser ses caractéristiques techniques s’exprimer, elles parlent d’elles-mêmes : Un design historique à l’ADN unique, étanche à 300M. Ce modèle robuste à certes une grande ouverture (44mm), mais est d’une grande finesse (à peine 10mm), ce qui n’est évidemment pas pour nous déplaire. Le poussoir rouge à 6h permet de déverrouiller la rotation de la lunette bi-directionnelle. Une véritable sécurité lorsqu’on sort la montre du bureau et au passage un élément de design différenciant qui n’est pas sans rappeler la grande époque PloProf… All good.
Pour animer cet outil des fonds marins, un tracteur fiable de la confédération helvétique qu’on ne présente plus et que tous les horlogers, même les moins expérimentés, seront capables de réparer et de régler en éteignant la lumière. Encore un bon point.
Elément à prendre en considération sur ce modèle, la lunette est très large et réduit donc considérablement l’ouverture de cadran. Un détail qui réduit considérablement la présence perçue au poignet de cette boîte de 44m. Un avantage pour les attaches fines, mais attention aux gros bras, vous pourriez être surpris en enlevant votre Luminor.
Squale : Pour conclure
Si vous désirez plus d’informations avant de vous jeter à l’eau, voici plus de détails de la Squale Tiger sur le site d’Horel, son seul distributeur en France.
Une petite précision sur le modèle présenté, et pas des moindres, le boîtier et le cadran son neufs de stock des années 70 ! Unique dans cette gamme de prix.
Merci encore pour ce très sympathique article les Rhabilleurs !
Exact Matthias ! Encore un très bon point pour ce diver, patine et étanchéité se combinent en effet rarement !