Style : Les vestes de votre automne qui ne nuiront pas à l’esthétique de votre montre
Chers amis, vous qui nous connaissez si bien par le biais des montres, et qui suivez nos péripéties par-delà nos lignes, photos et autres vidéos en tous genres, savez combien le style masculin nous est important. Et que s’il est un tant soit peu réfléchi, votre montre vous en remerciera. Il n’est pas question de dictature du goût, quoique il y aurait mot à dire parfois, mais de se poser les bonnes questions, et de voir un peu d’harmonie, bon sang.
Aujourd’hui, morosité de la rentrée oblige, il est grand temps de voir comment pénétrer l’automne avec sagacité. Cette saison où tout est possible, et l’où on ressort nos vestes préférées après l’été. La meilleure.
L’automne : La plus belle des saisons
Pour un homme, l’automne est une aubaine. Une saison d’entre deux, permettant de porter à peu près n’importe quoi, sans accumuler des couches de pulls et d’écharpes à n’en plus finir. Il faut donc saisir la chance, l’instant, et oser un peu.
Je ne peux rien vous cacher, mais dans mon esprit, l’automne ne rime pas qu’avec vestes de baroudeurs.
La Barbour de Papa : Un sans faute
Quel plaisir que de retrouver sa Barbour, évidemment, veste que l’on peut mettre avec n’importe quoi et tout de suite avoir un très gros style. Aussi prétendre partir chasser le sanglier une fois le weekend venu, alors que l’on va bruncher à Paris dans un bar à quinoa. Moins excitant.
La Barbour est historiquement une veste de marin. La version anglaise du cirée breton, pour ainsi dire. Mais celle que nous connaissons le mieux était produite à destination des motards, pour les protéger du froid et du vent. Aujourd’hui, quand on songe à Barbour, on imagine une aristocratie anglaise, fusil cassé sur le bras, perdrix à la ceinture et Pointer en laisse bien assis à ses bottes crottées.
Ici, pas de Barbour pour motards à la Steve McQueen, mais une veste “waxée” tout de même. Rien de plus que le nécessaire, une longueur rassurante, un col en velour côtelé qui protège du vent, deux larges poches de côté, et de quoi ranger ses mains si par un matin frais le vent vous surprend. Sans oublier la poche intérieure, pratique, et la légère chaleur d’un intérieur en coton “Tartan” Barbour.
Sans oublier que ça se porte avec tout. D’une chemise en jean à un pull fin ou un col roulé plus épais en passant par la veste de costume, l’esprit peut être tranquille. Sans parler de la couleur qui peut s’associer à tout vos gouts. Pas de fautes ainsi…
Notre choix horloger s’est arrêté sur la Tudor Black Bay Chrono. Pour quelle raison ? La veste est sobre, robuste jusque dans la moindre activité un tant soit peu dynamique, et se marie à merveille avec une foule d’autres vêtements. C’est un match avec la Tudor.
Le Bombers en feutre de laine : Une touche décalée
Alors que la Barbour reste un excellent choix, un “tantinet” classique, on peut se permettre un petit écart de trajectoire. Nous sommes récemment tombés sur un Bombers de chez Commune de Paris, et coup de foudre. Un Teddy en feutre de laine vert non doublé, deux poches plaquées, une poche intérieure zippée, le tout fermé par des boutons pressions blancs.
Pas d’inquiétudes quant à l’habit à porter en dessous, tout passe bien. Chemise, pull, chemise et pull. Le côté un peu “court” de la veste peut être l’occasion de faire dépasser ce que vous avez en-dessous, et apporter une touche plus ‘casual’ que l’éternelle chemise dans le pantalon.
Une veste à mi-chemin, donc, entre le légendaire Teddy américain façon équipe universitaire de Football, et la nonchalance du gentleman driver dans sa veste courte, pratique pour une virée en voiture.
Avec ce Teddy, nous nous sommes laissés tentés par une pièce récente, présentée lors de ce dernier Baselworld, à savoir le chronographe Hamilton Intra-Matic. Une pièce assez sport, dans la catégorie “Néo-Vintage” qui correspond assez je trouve avec une veste sportive dans l’âme, tout en étant pas moins élégante.
La veste en laine mélangée : Une chemise et tout est bon
Enfin, une forme d’entre-deux. Vous ne souhaitez pas mettre une veste par dessus une chemise que vous enlèverez une fois arrivé où vous voulez. La solution est simple, opter pour une veste deux boutons, certes, mais avec laquelle vous pouvez partir sereinement et garder toute la journée.
Nous sommes tombés sous le charme d’une veste Serge Blanco deux boutons en laine mélangée. Croyez-moi sur parole, ça réchauffe. Plutôt fine dans sa construction, elle n’en reste pas moins chaude et confortable. Les carreaux ne se sont jamais aussi bien portés, le fait qu’ils soient foncés aidant. Une chemise, un pull fin ou encore un T-Shirt se porteront à merveille en dessous.
Le vintage vous manquait ? On s’est dit qu’avec une veste deux boutons en matière chaude se marierait bien la chaleur d’une Omega Constellation ‘Pie-Pan’. Vous connaissez notre amour pour cette pièce sortie du début des années 50. Qu’en pensez-vous ?
Pour les options de style, terminé pour aujourd’hui. Nous reviendrons plus fréquemment vers vous, chers amis, avec quelques propositions attrayantes. Car si la douleur nous envahit parfois de voir une personne élégante porter la “mauvaise” montre, elle est encore plus grande de voir l’une de nos icônes travestie par des éléments stylistiques qui, à notre humble avis, ne seraient pas au niveau. A bon entendeur…
Si les vestes en question vous ont fait de l’oeil, voici plus d’informations pour les retrouver :
Veste Barbour ‘Bedale’ en toile cirée
Veste ‘Germain’ Commune de Paris
Veste Serge Blanco ‘Newton’