MeisterSinger Néo : Une Edition Limitée pour prendre son temps

Dans notre petit coeur vie depuis bien longtemps une tendresse toute particulière et un goût certain pour les horloges et montres mono aiguille, digne héritières des premiers cadran solaires dont la marque allemande MeisterSinger perpétue aujourd’hui la tradition. Pour quelle(s) raison(s) ? Les grandes secondes, les petites secondes, autant de secondes que nous utilisons à bon escient, mais qui nous rappelle à chaque instant que le temps n’attends pas : “Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.” pour ne citer que Charles Baudelaire. La mono-aiguille, quant à elle, nous laisse entrevoir toujours plus de temps à notre disposition, par sa lenteur et sa simplicité. Une illusion peut-être, certes, mais tellement rassurante…Et quand Meistersinger présente des éditions limitées, on peut dire qu’on apprécie.

La collection Néo, particularité MeisterSinger

Revenons d’abord quelques instants sur un modèle MeisterSinger qui trouve largement une place au sein de la collection, car respectant évidemment l’esprit MeisterSinger, tout en possédant un petit supplément d’âme…

Une monture de lunette fine en tungstène, un atelier d’architecte, des plans, des outils, la conception d’un nouveau bâtiment en béton. Au poignet une MeisterSinger Néo. Vous remarquerez que je ne précise pas si il s’agit d’une femme ou d’un homme. On peut l’imaginer ainsi… Un look définitivement rétro, qui s’affirme avec la plus douce des subtilités. Qui s’affirme principalement dans un diamètre de 36mm, la présence discrète d’une date à six heures, et la fine inscription “neo” au dessus de celle-ci. Petit penchant pour le cadran soleillé gris au passage.

Une montre qui a donc son propre caractère au sein du royaume de la mono-aiguille. Et qui se pare d’un nouvel aspect en édition limitée, pour la France.

Édition limitée, tout en douceur

The World is not enough…88 pièces pour le monde entier. Une véritable édition limitée, donc. Un regard, un clin d’oeil, on saisit en un instant la forte présence du célèbre “point d’orgue” MeisterSinger. Le symbole “fermata”, bien connu des musiciens classiques, indiquant un silence, une pause, une respiration, a été surdimensionné pour l’occasion. Tout un symbole pour une montre qui ralentit le temps, qui incite à prendre son temps. Les lignes de texte “MeisterSinger” et “neo”, apparaissent discrètement en gris clair sur ce cadran blanc, ce qui valorise encore davantage le point d’orgue.

On retrouve évidemment toutes les caractéristiques de la neo dans cette nouvelle pièce. Un diamètre de 36mm, qui paraît tout de même un peu plus grand, encore une histoire de lunette et de couleur de cadran. La lunette est très fine, et laisse donc apparaître plus d’ouverture de cadran. Autre curiosité de cette édition limitée, les index. Vous ne le remarquerez sûrement pas la première fois, mais ils sont bien en relief, contrairement aux autres montres neo, sur lesquels ils sont peints. Ces mêmes index sont légèrement plus imposants, et leur police de caractère semble même un peu plus grasse. “Sans sherif Helvetica” as they say…

Par rapport au reste de la collection, cette édition limitée vient apporter une touche encore plus minimaliste à l’esprit de la neo. Un côté sport chic, sans perdre une once de ce qui rend la neo si attrayante. L’aiguille aussi n’échappe pas à la touche cobalt, et vient se détacher du fond gris, ce qui donne un aspect de flottement de l’aiguille au dessus d’un nuage de brume.

Mouvement automatique signé ETA 2824 ou Sellita SW 200, mouvements qui ont su largement prouver leur efficacité et leur robustesse dans le monde horloger auparavant, équipent cette neo.

Le cadran solaire n’est pas si loin, et c’est un retour aux sources toujours chargé d’émotion et de tranquillité quand l’on prend l’habitude de porter une mono aiguille. Elle rythme nos journées de manière moins soutenue, différente et nous permet ce petit “extra time” pour lequel on lui sera éternellement reconnaissant. Lorsque la “neo” se pare d’une nouvelle peau, on y regarde de plus près, forcément. Comptez  tout de même 1195EUR pour ce petit extra time teinté de cobalt, le prix de la tranquillité, en édition limitée…

Merci à la Gallerie Lacroix qui nous a reçu pour ces quelques photos !

Les oeuvres présentées actuellement sont le travail de l’artiste française Ajee.
“LUX, une abstraction atmosphérique”
Visible jusqu’au 5 novembre 2016

Une tentative fraiche de matérialisation de la lumière, de sa perception furtive
et de son interprétation abstraite.
N’hésitez pas à passez si l’envie vous en dit.

www.galerie-lacroix.com

19 rue Lesage 75020 Paris