MeisterSinger Circularis Auto : montée en grade
Chacun d’entre vous à déjà entendu parler de MeisterSinger, aux mystérieuses montres où la mono-aiguille, maîtresse du cadran, survole celui-ci en toute discrétion. Pas d’encombrement, un esprit de légèreté et de pureté, le temps s’y promène sans nous oppresser.
Nous vous avions parlé il y a quelques temps déjà, de la conception par MeisterSinger de son premier mouvement entièrement “In-house” qui équipe la Circularis. Mécanique ce mouvement était, automatique aujourd’hui il est.
Le dernier né des mouvements MeisterSinger : le MSA01
Son jeune frère était à remontage manuel, et représentait déjà une belle avancée pour MeisterSinger. Mais la collection aurait été incomplète sans la naissance d’un calibre automatique, qui s’éloigne par certains aspects du MSH01. Tout d’abord, une date. C’est une nouveauté sur le mouvement, qui la rend visible à six heures sur le cadran. La conservation de la réserve de marche on ne peut plus confortable de 120 heures n’est pas une coïncidence, car elle fait aussi la renommée du mouvement.
Ce qui change véritablement, au delà de la date, c’est évidemment la présence de cette masselotte, elle aussi dans l’esprit MeisterSinger. Elle fait tout de suite songer au logo de la marque, et pour appuyer ce fait, a été ajourée pour laisser entrevoir les détails du mouvement qui est survolé par la masse en Tungstène. D’ailleurs, vous remarquerez la belle décoration du mouvement, par un perlage très fin et très doux. Meistersinger n’a pas forcément recherché la finesse du mouvement, puisque celui-ci est légèrement plus épais (13.5mm) que son jeune frère, d’où une épaisseur de boitier supplémentaire. Rien de très grave, mais certains verraient plus ces montres déjà épurés, être plus fines.
Nouveau mouvement, nouvelle pièce : Meistersinger Circularis Auto
L’ADN est sensiblement le même. La date vient trouver sa place au sein du cadran (que l’on aurait apprécié un peu moins large que les 43mm proposés). Et si l’envie vous vient au beau milieu d’une agréable nuit de sommeil de gouter au plaisir du calme qui s’échappe de la lecture de l’heure, les index et l’aiguille sont recouverts de SuperLuminova. Ne sait-on jamais.
Tous les goûts sont dans la nature, c’est pourquoi le soleillé du cadran, qui d’ailleurs perpétue cette esprit de profondeur et de pureté, est proposé couleurs Ivoire, Anthracite (avec l’aiguille centrale rouge, accentuant l’effet chic sportif de la pièce), bleu “Sunburst”, et nouveauté pour MeisterSinger : bordeaux. Si vous voulez ajouter une touche Gold à votre montre, elle est aussi proposée avec un cerclage très fin sur la lunette en or. Pour faire écho au Sunburst, qui sait…
La montre ne perd pas ses codes, l’esprit Meistersinger est en train de prendre un nouveau virage avec cette gamme premium pourrait-on dire, mais l’on peut parfois regretter de ne pas voir, sans atteindre le diamètre de la Phanero, un diamètre d’entre deux.
Après toutes ces belles descriptions, un seul petit point d’ombre, un prix affiché à 4950€, ce qui va probablement en effrayer plus d’un. Mais c’est un prix à payer pour un superbe nouveau mouvement intégralement développé par MeisterSinger, en changeant quelques détails mais en conservant tout ce qui rend la marque si attachante, et hors du temps.
