Omega Planet Ocean : définitivement Seamaster

Les relations entre Omega et la mer sont le fruit d’une belle et longue histoire, qui nous amène aujourd’hui à parler de quelques nouveautés 2016 chères à Omega, aussi bien dans la technique utilisée que pour le symbole qu’elles représentent, il s’agit de nouveautés pour la Seamaster Planet Ocean.

D’un côté, une nouvelle réalisation qui pousse un peu plus loin la technique, à la fois dans le mouvement, mais aussi dans les matériaux utilisés. D’autre part, le renouvellement d’un engagement d’Omega, afin de veiller sur la pérennité et la bonne santé des mers et océans.

Omega, la mer, et l’océan

Avant de rentrer dans le vif du sujet, permettez moi de revenir sur l’histoire d’Omega, afin de voir quels liens l’unissent si fortement au milieu océanique. Car cette évolution permet de mieux cerner les nouveautés Planet Océan.

Omega se voulait parmi les premières dans la réalisation de montres étanches. Chose faite en 1932 avec la création de la Omega Marine, montre possédant un double boitier, un peu comme si l’on enfermait la montre dans un petit caisson en acier, à la manière d’un scaphandrier enfilant son équipement. William Beebe (sans oublier Otis Barton), inventeur de la Bathysphère en 1936 (submersible sans autonomie), portera fièrement cette Omega Marine.

Une icône d’Omega, en rapport avec le milieu marin, sortira en 1957. Il s’agit de la désormais célèbre Seamaster 300, arrivée avec ses magnifiques et légendaires aiguilles “Broad arrow”, et ré-éditée en 2014. La Royal Navy britannique s’en équipera, quel prestige… Omega travaillera également avec la Comex (Compagnie Maritime d’Expertise), en équipant les plongeurs qui réaliseront des records en mer.

Une autre icone apparaît en 1970, il s’agit de la seamaster 600 “PloProf”, taillée dans un beau bloc d’acier, avec des sécurités de plongée multiples comme la couronne vissée avec double système de verrouillage. On la verra souvent au poignet de Jacques-Yves Cousteau, pendant ses plongées ou même pendant sa vie sur la terre ferme.

Le prochain grand pas se déroulera en 1993 avec l’apparition de la Seamaster Professional 300M, qui deviendra la montre de plongée par excellence, et qui existe encore aujourd’hui. Son bleu caractéristique entretien le symbole.

Enfin, en 2005, la collection Planet Ocean fait son apparition, en voulant concilier cet héritage avec la pointe de la technique et de la technologie en matière d’horlogerie et de matériaux.

Omega et l’aventure Planet Ocean

Cette aventure commence donc en 2005, et Omega présente alors une collection avec un design hérité de la Seamaster Professional 300M, avec une valve Hélium vissée à dix heures et une lunette unidirectionnelle. Les montres sont plus étoffées, plus larges et le mouvement qui équipe les plongeuses est un calibre co-axial. Aiguilles Broad arrow, boitier robuste et épais, lunette tournante, couronne visée : le ton est donné.

Disponibles en 2005 en 45.5 et 42 mm, Omega présente donc à la fois des montres plus épaisses, mais aussi avec un plus grand diamètre. C’est aussi la première fois qu’Omega propose l’utilisation généralisée de son mouvement co-axial pour la famille Seamaster, qui vient équiper le Calibre 2500. Le coeur de la  montre est protégé par un fond plein en acier avec le sceau si symbolique de l’hippocampe.

Les nouveautés Planet Ocean

Lors de ce salon Baselworld, certaines nouveautés étaient à voir du côté Planet Ocean. Surtout un nouveau diamètre de 39.5mm, très smooth sur mon poignet…Et toujours la présence de diamètres plus importants.

Seamaster Planet Ocean 39.5mm

C’est la grosse nouveauté de la famille Planet Ocean. On songeait toujours, en regardant les autres montres de la collection, qu’on ne pourrait jamais en porter à cause de leur trop grand diamètre. Mais cette réflexion est désormais terminée. Un diamètre moins imposant, sans toutefois rendre la montre ridicule, loin de la.

Omega a décidé de jouer sur les matériaux utilisés, afin de proposer une montre où les meilleures techniques sont utilisées. Sur ce modèle en 39.5mm, le cadran est en céramique noire tout comme la lunette, et l’échelle de plongée sur celle-ci est en Liquidmetal (alliage trois fois plus résistant que l’acier). Cela donne une incroyable brillance et une nouvelle texture à la montre.

Désormais, un fond transparent en saphir nous laisse entrevoir le calibre co-axial 8800, rigoureusement décoré, scellé par un fond vissé au design alvéolaire.

Mention spéciale pour le bracelet également, pratique pour aller caresser les fonds marins, même à 15 mètres, qui est en cuir noir mais doublé de caoutchouc, pour ne pas souffrir des gouttes d’eau.

Pour tester le SuperLuminova, je me suis rendu dans ma sombre cage d’escalier, et quelle surprise ! Tous les index sont en SuperLuminova bleu, sauf l’aiguille des minutes et le point de la lunette tournante, qui émettent une lumière verte, pour que celui qui plonge repère d’un éclair son temps de plongée. Habile.

Seamaster Planet Ocean Chronograph 45.5mm Titanium

On revient à un standard Planet Ocean, en version 45.5mm, mais avec quelques petites nouveautés. Tout d’abord, on le remarque au premier coup d’oeil, la montre respire le titane. Un titane grade 5 pour le bracelet, pour le boitier, et même sablé pour le cadran ! Autre particularité, la lunette de la montre intègre du caoutchouc orange en plus d’un mélange céramique et nitrure de silicium. Complexe…

Le chronographe est très simple d’utilisation, favorisé par la douceur d’action des boutons poussoirs due à la présence d’une roue à colonnes dans ce calibre co-axial 9900, et aux deux aiguilles de totalisateur du chronographe à trois heures (une pour les 60 minutes et l’autre pour les 12 heures).

Il faut ajouter un détail d’importance sur ces nouveaux modèles, leur inscription “Master Chronometer”, qui comprend déjà le fait que la montre est certifiée chronomètre. La montre, avant d’entourer fièrement votre poignet, passe par les tests très rigoureux du METAS (l’Institut fédéral suisse de métrologie). Ces tests permettent de tester l’étanchéité, la précision et la résistance magnétique de la montre à 15 000 gauss, afin de définir de nouvelles normes et placer la barre encore plus haute.

Deux nouveautés qui sont donc les bienvenues, à la fois pour les petits poignets et les plus gros. Des nouvelles matières travaillées, autour de la céramique, du titane, et des spécialités maison comme le LiquidMetal. L’esprit seamaster est bien là, telle une présence au poignet, comme si  la montre faisait le plongeur…