Girard Perregaux Olimpico : « Citius, Altius, Fortius »

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Olympie. Ville mythique et berceau des jeux olympiques dans la Grèce Antique au VIIIe siècle avant J-C, qui a vu des athlètes se battre sur les disciplines de saut en longueur, du lancer du disque et du javelot. Et l’expression “l’important c’est de participer” est très récente, car à l’époque, les athlètes affirmaient : “la couronne ou la mort”. C’était moins bien avant.

C’est seulement en 1894 que le Baron Pierre de Coubertin, fervent humaniste et défenseur des sports, entend raviver cette tradition passée, en l’adaptant aux “goûts du siècle” d’après ses mots. Les premiers jeux olympiques modernes auront lieu symboliquement à Athènes en 1896. Par la suite, ils se tiendront tous les 4 ans, en alternant entre jeux d’été et jeux d’hiver.

Girard Perregaux veut rendre hommage à cet héritage, avec le chronographe Olimpico, sorti dans les années 1950 et qui changera d’aspect tout les quatre ans avec une nouvelle édition. Nous avons aujourd’hui entre les mains l’édition de 1976 en l’honneur des jeux olympiques d’été de Montréal, au Canada. Un chronographe chargé d’histoire, très agréable et fonctionnel.

« Citius, Altius, Fortius » comme aurait dit Henri Didon, qui inventa cette devise pour les jeux olympiques, et qui signifie : « plus vite, plus haut, plus fort ».

Girard Perregaux Olimpico chronograph

Au premier regard, on remarque les trois compteurs blancs sur fond noir : indéniablement “Panda” cette Girard Perregaux. Mais l’oeil est aussi attiré par cette petite bande rouge qui recouvre les cinq premières minutes du sous compteur totalisateur des 30 minutes, sur le cadran à trois heures, surement pour pouvoir vite se repérer lorsqu’on chronomètre un temps court. Un peu d’exotisme.

La fonction principale de cette pièce est donc le chronographe, pas étonnant pour une montre réalisée en l’honneur des jeux olympiques. Un compteur à trois heures donc, pour totaliser les 30 minutes du chronographe et un compteur à six heures pour totaliser les 12 heures. Le compteur à neuf heures est dédié à la petite seconde. L’aiguille du chronographe quant à elle, blanche, permet une bonne lisibilité sur le fond noir.

Pour faire écho aux jeux olympiques et au chronographe, la présence d’une lunette bi-directionnelle avec une échelle 60 minutes, histoire de pouvoir effectuer quelques calculs bien pratiques, en rapport avec le sport…ou la cuisine bien sûr, étant un sport comme les autres.

Notons un détail intéressant en rapport avec le chronographe : les boutons-poussoirs. Ils s’intègrent à la carrure de la boite. Lorsqu’on les actionne, ils sont ainsi moins exposés a tout désagrément concernant le fonctionnement du chronographe.

Concernant le coeur de la montre, qui actionne entre autres ce chronographe, il est animé par un mouvement Calibre 27 de Girard Perregaux, qui provient d’un Valjoux 726, et qui présente un avantage majeur : la roue à colonnes. Ce type de chronographe, contrairement au chronographe à cames, présente une petite roue qui tourne quand on actionne le bouton poussoir, et qui tourne à nouveau quand on l’arrête et qu’on le remet à 0. Ainsi, les boutons-poussoirs sont plus doux quand on les actionne, et la mesure plus précise.

Le boitier a un look très robuste, pour un diamètre de 42mm, qui même sur mon petit poignet est certes présent, mais agréable. En vérité cette montre révèle une belle homogénéité et une belle harmonie. Elle synthétise bien la forme des montres et des boitiers des années 1970, et elle est très fonctionnelle.

Elle mériterait une excellente note, de la même manière que Nadia Comăneci, qui fut la première gymnaste de tous les temps, durant ces jeux olympiques de Montréal, à obtenir la note parfaite de 10.

Enfin, rendons à César ce qui est à César, merci à Stephane de Montres Mania pour le prêt de cette montre olympique.