CWC Mechanical W10 : Long Live the Queen !
Dans la catégorie des montres militaires, impossible de passer à côté de CWC. Fondée en 1972, la Cabot Watch Company n’avait qu’un but : habiller les poignets de tous les corps de l’armée de Sa Majesté la Reine d’Angleterre avec les garde-temps les plus fiables qui soit, et ce pendant 35 ans. Une collaboration de laquelle est née de multiples modèles souvent iconiques devenus de beaux souvenirs vintage souvent encore abordables, à l’image de celui que l’on vous présente aujourd’hui, datant de 1979.
CWC Mechanical W10
Nous vous avions déjà parlé de la ré-édition du chronographe CWC des années 1970. C’est aujourd’hui un autre modèle militaire, produit pour l’armée anglaise entre 1976 et 1980 qui a tout bonnement fait chavirer mon petit coeur (de femme, je vous le rappelle). Comment vous dire ? J’aime les montres militaires masculines, les divers massifs, les modèles simples et élégants, pleins d’histoire. Et jamais n’ai-je trouvé une telle montre qui m’allait.
Et là, surprise, la vintage CWC remplie toutes les cases : un vrai passé militaire, de beaux chiffres épais, des indices recouverts de tritium, une boîte micro-billée, une broad arrow sur le cadran et au dos de la boîte et surtout, surtout ! un diamètre de… roulement de tambours… 34 mm par 42 ! Elle me va, et en plus : elle est vintage et robuste, étanche et à un prix tout à fait abordable. Un petit rêve devenu réalité, je sais désormais qu’elle est ma future (et première, eh oui !) montre.
British Military : une valeur sûre
Tout d’abord, comme dit précédemment, la taille de la montre est un grand avantage. Avec ses 34 mm de largeur et 42 mm de hauteur, la boîte tonneau et son cadran rond ira à tous les poignets, et les anses incurvées permettent un véritable confort au porté (fonctionnalité toujours… brillants étaient les cerveaux du MoD qui ont établi le cahier des charges, kudos boys !)
Là, certains se disent “Mais enfin Capucine, avec mon gros poignet d’homme viril, elle est bien trop petite pour moi ta CWC !”… Je vous arrête tout de suite, ils ne pourraient pas avoir plus tort ! L’intelligence de conception de cette montre est dans son ouverture de cadran. Celle-ci étant très large, grâce à une construction sans lunette, la montre sied à tous les poignets, que ce soit mon poignet, souvent trop petit pour les montres que j’affectionne, ou ceux plus imposants de mes collègues masculins. Non, cette petite montre n’enlève rien à leur virilité, pas d’inquiétude.
La montre étant à vocation militaire, son cadran est simple, lisible, efficace, sans fioritures (si vous affectionnez les diamants et les touches de couleurs, évidemment ce n’est pas pour vous). Des chiffres arabes dans une police grasse et très vintage. Des index recouverts de tritium, des aiguilles de type glaive recouvertes elles aussi de tritium, un cadran noir mat, la typo CWC discrètement déposée… C’est simple, c’est beau, c’est efficace. On ne s’en lasse pas. Ce cadran, véritable ode à la fonctionnalité est surmonté d’un verre plexiglas très bombé et chaud qui déforme les indices en une illusion d’optique lorsque regardé sous un certain angle. On aime.
Le boîtier est construit d’un seul bloc, avec des pompes fixes soudées, ce qui lui confère une étanchéité en laquelle on peut encore avoir confiance, ce qui est rarement le cas de ces pièces vintage. Fort pratique donc, même si évidemment nous ne recommanderons à personne de descendre en eaux profondes avec, restons logiques…
Certes, la montre est superbe sur un poignet masculin. Mais non, les montres militaires ne sont pas que pour vous Messieurs. Mesdames, je me permets d’insister. Parce que, non, nous les femmes n’aimons pas forcement tous les objets brillants qui crient “bling” et nous ne nous sentons pas moins féminines lorsque nous portons des baskets en dehors de la salle de sport. Nous aimons aussi les jeans boyfriend et déchirés qui ne soulignent pas nos formes, nous aimons les sports extrêmes, nous aimons les travaux manuels qui risquent de nous casser un ongle, lequel n’est pas toujours verni, au risque de ne pas paraître assez féminines pour certains.
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“Oui, nous aimons aussi les montres masculines, les montres militaires. Nous aimerons porter cette CWC Mechanical W10, non pas pour contrer certains codes et vous plaire à tout prix par notre audace, mais simplement parce que c’est beau, plein d’histoire, fait pour durer et surtout qu’elle nous va si bien…”
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Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, cette CWC Mechanical W10 n’a plus vraiment de raison de quitter votre poignet. Pour être complètement honnête, vous l’avez compris, j’aimerai d’ailleurs beaucoup qu’elle finisse au mien…
Capucine, plus de photos a votre poignet nous auraient fait plaisir ! très belle montre, elle vous va à merveille!
Merci, ça donne envie! Est-ce que le bracelet est un Nato de la collection JB? Le noir ici ? http://www.josephbonnie.com/fr/produit/bracelet-nato-suportlo-noir/
Bonjour Christophe,
Il s’agit plus précisément d’un des prototypes des Nato Joseph Bonnie !
Bien à vous,
Geoffroy
Merci pour ce petit article.
Par contre : « ils ne pourraient pas avoir plus tord »
Par pitié : ne confondez pas : “tort” (avoir tort ou raison) et : “tord” (qui vient du verbe tordre). Pas vous :o(
Merci pour votre commentaire !
Oui évidemment, nous savons faire la distinction, mais parfois la fougue de la plume l’emporte sur la raison ! Une erreur est vite arrivée, accidentellement ou non 😉
Merci de l’avoir signalée en tous cas,
Excellente soirée,
Nicolas