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Tissot : Back in the days

Tissot : La première vraie “petite” montre suisse automatique qu’a reçue votre ami Charles pour ses 16 ans ? Fort possible. La T-Touch du basketteur Tony Parker ou du “Kentucky Kid”  Nicky Hayden, Champion du Monde 2006 de MotoGP ? Aussi, c’est vrai.

Mais bien avant d’être considérée par beaucoup comme la montre suisse “entrée de gamme”, comme un bon rapport qualité-prix, ou simplement la petite marque du Swatch Group… Tissot, c’était tout de même autre chose. Rapide retour en arrière.

Chronographe vintage Tissot - wrist

Un brin d’Histoire :

Fondée en 1853 au Locle par Charles-Félicien et Charles-Emile Tissot, Père & Fils, la compagnie est alors un comptoir d’établissage. Les ouvriers travaillent à domicile, principalement pendant l’hiver, d’où ils fabriquent les composants et pièces d’horlogerie qui seront livrées au comptoir où les montres seront assemblées et vendues. Véritable précurseur, Charles-Emile voyage énormément dans toute l’Europe et jusqu’en Russie où il établira des comptoirs de vente.

Le comptoir se modernise et la production se mécanise à partir de 1901 sous l’égide de l’horloger Charles-Ferdinand Perret. Au début des années 20, Tissot est une véritable manufacture et fabrique ses propres ébauches.

En 1925, Tissot s’associe avec Omega par un partenariat commercial qui mènera à la création du SSIH,  le holding “Société Suisse pour l’Industrie Horlogère”, ancêtre du Swatch Group.

Vous voyez où je veux en venir ?

Un bel exemple : Chronographe Bi-compax (circa 1950)

Chronographe vintage Tissot - focus

Il suffit de s’approcher pour comprendre : toutes les années 50 dans un chronographe bi-compax à la boîte généreuse de 37mm d’ouverture et 13mm d’épaisseur grâce au chaleureux plexi extra-bombé. Merci à lui.

Les boutons poussoirs “olive” ajoutent un supplément de charme vintage subtilement désuet et tout en rondeur. Vous savez que je n’en aurai jamais assez.

Chronographe vintage Tissot - Poussoirs

Le cadran a une belle patine couleur crème. Les chiffres arabes ainsi que les aiguilles glaives aux contours bleuis ont pris en vieillissant une teinte marron qui contraste joliment.

Petite seconde constante à 9h et totalisateur 30min du chronographe à 3h, classique. Ce qui est moins classique par contre et très intéressant, c’est la triple échelle tachymétrique centrale concentrique qui permet davantage de précision au niveau de la lecture des mesures des vitesses plus réduites.  En effet la mesure se faisant sur un maximum de 3 min au lieu d’une traditionnellement, les marquages sont plus espacés et donc plus lisibles et précis.

Alors on est gentil on enlève le vieux bracelet en veau orange (que je n’ai pas l’indécence de partager avec vous) et on rhabille cette boîte tout en non-chalence, en la mettant par exemple sur un nato vert militaire (pas neuf bien entendu, restons cohérents) qui complètera sans trop en faire le cadran crème et confèrera à cette montre un look discret mais baroudeur, mettant en avant la fonctionnalité de cet outil d’un temps passé…

Comme quoi il suffit parfois de pas grand chose…

3 réponses à “Tissot : Back in the days”

  1. Prevost dit :

    Superbe en effet !
    Je reve de la trouver en occasion ! Mais où chercher?

  2. Guillaume JOFFROy dit :

    Juste sublime…

  3. Anonyme dit :

    La meme montre, a un poussoir a 2 heures, est-elle plus récente?

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