Film : Parmigiani x André – Tonda 1950 turns so very Paris

Découverte aujourd’hui d’une collaboration exclusive et ultra-confidentielle entre Colette, l’artiste graffeur André Saraiva, dit André et la Maison suisse Parmigiani. Onze pièces en édition limitée. Surprenant ? Décalé ? Pas tant que ça, vous allez comprendre en visionnant ce petit film en exclusivité, rencontre avec l’artiste et explications…

Réalisateur : Alexis Deforges – Baisemain : http://www.baisemain.fr/

Vous connaissez évidemment déjà tous la Manufacture suisse aux productions élégantes et raffinées, ainsi que Colette, ce concept store devenu institution, ce temple de la tendance parisienne et de l’exclusivité.

Nous allons cependant vous présenter André pour ceux qui ne seraient pas familiers avec cette artiste français de la première génération de tagueurs, devenu pour beaucoup un véritable symbole de cet esprit typiquement Parisien de liberté d’expression artistique.

André découvre le graffiti à l’âge de 13 ans et réalise ses premiers tags sur les murs de Stockholm, où ses parents, révolutionnaires portugais, avaient fui Salazar.

Arrivé à Paris en 1981, c’est dès 1985 qu’il recouvre la ville de son prénom au marqueur rose en se distinguant très simplement de tous ses contemporains aux pseudonymes américains. Il est également le premier à utiliser un symbole à la place d’une signature.

C’est en 1989 qu’il développera ensuite son personnage de “Monsieur A”, sa marque visuelle, ce Shadock rose aux jambes interminables et au visage rond caractérisé par une asymétrie des yeux (un œil rond, l’autre une croix). André recouvrira la ville de cet alter ego au large sourire au rythme de 50 tags par nuit pour un total de 500 000 selon ses dires.

Vous comprenez mieux l’association ? Un artiste comme André se distinguait, et se distingue toujours de nombre de ses pairs par son apparente simplicité et sobriété en tant que tagueur. De la même manière, une maison comme Parmigiani continue sans répit à produire des pièces d’exception aux codes simples et sobres, des boîtes de tailles raisonnables, fines, sans jamais essayer de jouer dans la catégorie des “montres de footballeurs” catégorie malheureusement toujours trop chère à de nombreuses Maisons…

On aime beaucoup cette façon moderne de mettre en avant les savoir-faire des cadraniers, pour une fois à des années lumière des fresques animalières et autres dragons pour le marché chinois. Bien joué messieurs pour cette association et ces réalisations qui représentent pour nous un vrai vent de fraicheur et d’originalité sur l’industrie…

Si comme nous vous avez aimé la musique de la video, la voici :