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Baselworld 2015 ou le Watches Hangover

Baselworld 2015 ou le Watches Hangover

Nous voici de retour à Paris, il pleut, et lorsque je ferme les yeux je vois… des montres. Des montres plus ou moins élégantes, plus ou moins extravagantes, des montres à complications, des montres sportives, d’autres remplies de diamants et autres matériaux aussi inutiles qu’incroyables…

Bref, après 8 jours passés à arpenter les couloirs de Baselworld, je peux vous garantir que le hashtag #watcheshangover est bel et bien d’actualité.

Mais là n’est pas le sujet. Il se trouve qu’en ce jeudi 26 mars 2015, je n’ai pas envie de vous parler de montres. Encore moins de fermer les yeux pour apercevoir une aiguille par-ci, un cadran par-là, ou encore entendre le tic-tac d’une trotteuse en pleine course circulaire passant d’index en index sans comprendre pourquoi elle revient à son point de départ toutes les 60 secondes.

Je vais donc profiter d’un café allongé non loin du monument le plus visité à Paris pour vous raconter comment se passe une foire de Bâle de l’intérieur… En voiture Simone !

L’arrivée…

Les yeux grands ouverts, les valises remplies de matériel photo et autres vêtements pour faire face au défilé de style sur ce salon prisé par un grand nombre d’hommes et femmes de goût, nous arrivons fièrement à la gare de Bâle, animés de grandes ambitions.

Appartement loué (check), soixantaine de rendez-vous planifiés (check), vitamines en poche (check)… tout est en ordre pour conquérir les alentours du trou béant de ce Baselworld 2015.

Baselworld 2015 foire

Le plaisir des premiers instants…

Après une première soirée passée aux côtés de TUDOR pour découvrir en avant première la toute nouvelle North Flag (voir ici), le mercredi (jour des enfants et de la presse à Baselworld) est arrivé.

Les premiers rendez-vous et rencontres fortuites commencent. On croisera au détour des allés Benjamin Clymer (Hodinkee) en train de se faire photographier par une horde de Fans, Anish et sa Team passer de marques en marques avec entrain pour conquérir le monde, Ariel Adams (A blog to Watch) et sa grosse valise me dire « We have to take some time to talk soon! » avant de partir en courant vers une autre destination que la nôtre…

Et, bien évidemment, une poignée d’acteurs du monde de « l’information horlogère Française » nous regarder avec dédain de peur que nous leur piquions leur « business ». Étrange mentalité Française que voici… Heureusement que d’autres sont devenus de vrais amis.

Bref, tout se passe à merveille. Nos potes sont là, les nouveautés horlogères également et les stands toujours aussi impressionnants. La fête peut alors commencer.

Baselworld 2015 style

La première centaine…

A raison d’une moyenne de 8 rendez-vous par jour pour une dizaine de nouveautés présentées. La première centaine de montres passées au poignet arrive assez vite.

Une chance inouïe dont nous n’aurions aucun droit de nous plaindre mais, hélas, notre cerveau a ses raisons que la passion n’a pas. L’overdose arrive vite et les premiers symptômes avec : fatigue, stress du timing permanent et blagues de biiiiiip en continu pour faire face à une période dépressionnaire en vue.

La motivation des premiers instants disparaît progressivement pour laisser place à une fatalité navrante : nous n’arriverons jamais à publier autant d’articles « live » que nous l’aurions souhaité. Preuve en est, ce billet est le premier depuis 5 jours d’absence sur Les Rhabilleurs.

Heureusement Instagram est là. On profitera de quelques minutes de pause pour publier une photo par-ci, une vidéo par-là. Le site, quant à lui, est totalement déserté après 3 jours de salon.

Baselworld 2015 Wristshots

Le « lâché prise »…

Il faut donc se faire une raison. Nous ne sommes pour l’instant qu’une trop petite équipe pour faire face à des géants Américains (et autres) pour faire du pseudo « direct » sur notre site.

Qu’à cela ne tienne. Nous sommes là, les gens nous ouvrent leurs portes, ce qui est une vrai chance, alors on va en profiter pleinement pour vous rapporter de quoi tenir pas mal de temps par la suite.

L’angoisse s’estompe progressivement pour laisser place à l’euphorie des grands moments et nous tenons coûte que coûte jusqu’au dernier soir avant de sombrer dans les bras de Morphée pour de bon.

Baselworld 2015 montages

Journée « type »

Geoffroy vous en avait fait une présentation complète (à lire ici), Baselworld est bel et bien le plus important salon auquel nous avons l’occasion de participer. Les stands du « Hall 1 » sont impressionnants, les vitrines s’enchaînent à n’en plus finir et les hôtesses toutes aussi charmantes les unes que les autres. On ne sait plus où donner de la tête.

Nos premiers rendez-vous commencent à 9h30 pour s’enchainer jusqu’à 18h30 environs. D’une durée moyenne de 30 minutes, il nous faut dans ce laps de temps restreint : prendre note des nouveautés présentées, les shooter au mieux pour alimenter nos futures articles sur LR et échanger un minimum avec notre interlocuteur, car parler en face d’un mec concentré à faire une photo n’est pas la plus agréable des situations.

Une journée type est donc rythmée entre une petite dizaine de rendez-vous et des aller-retour à la « press room » pour trier les informations alors récupérées. Le tout agrémenté de rencontres entre passionnés pour échanger sur nos découvertes et le tour est joué.

Les journées passent à la vitesse lumière et le temps de faire le point entre nous arrive sans crier gare.

« The dark side of Basel » prend alors le dessus sur nos velléités à continuer à travailler après 21h. Les diner et soirées s’enchainent. Des moments privilégiés pour échanger autour d’un verre (ou 10) avec celles et ceux que l’on ne fait que croiser dans la journée.

Les discussions s’enflamment, les Gin Tonic s’enchainent et il n’est pas rare de regarder sa montre avec surprise alors que l’aiguille des heures commence à mordre sur le deuxième quart de son cadran… Catastrophe, il faut rentrer.

Un schéma qui se répète de jour en jour alors que nos nerfs prennent le dessus sur notre cerveau pour tenir les 8 jours escomptés.

Baselworld 2015 Ressence

Human after all…

C’est donc avec détermination mais sans grande force physique que nous terminons ce Baselworld 2015 avec 30 GO d’images plein la tête et quelques jours nécessaires pour “prendre du recul” face à cette quantité astronomique d’informations ingurgitées.

J’emprunterai donc la fameuse phrase des Daft Punk, “Human after all”, pour conclure ces premières pensées post-Baselworld avant de reprendre le dessus et commencer à vous livrer nos autres découvertes Bâloises dès demain matin sur Les Rhabilleurs.

Bisous.

5 réponses à “Baselworld 2015 ou le Watches Hangover”

  1. denis dit :

    ya pas à dire, elle a l’air trop dure votre vie 🙂

  2. Le Guide dit :

    Sacré Hubert !

  3. Le Guide dit :

    Tu dévoiles trop de choses sans parler de celui avec qui tu as passé le plus de temps. Bravo :-/

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