Un chrono en deux roues : Tudor feat Ducati
Le 2 juillet dernier Jorge Lorenzo s’imposait sur L’autodromo del Mugello après un week-end fascinant au sein de ce circuit mythique perdu dans les collines vertes de Toscane. 2 jours plus tôt, nous atterrissions au nord de la botte pour découvrir et nous imprégner d’un monde passionnant aux côtés de TUDOR. Un voyage initiatique que nous souhaitions partager avec vous aujourd’hui. Bienvenue dans l’univers des Ducatistis !
Ah l’Italie. Son authenticité, ses senteurs, ses Aperol Spritz… et ses belles Italiennes. Un cocktail parfait à savourer au calme des grands espaces de la commune de Firenzuola. Enfin… tout dépend où l’on se trouve. Car si les Italiens parlent forts, leur moteurs chantent tout aussi intensément. Sur 2 roues comme sur 4, dès que la couleur rouge s’impose, le son aiguë de leurs engins se fait entendre.
Une approche très différentes de celle des Suisses qui, quand à eux, savent prendre le temps. Le temps de fabriquer des garde-temps qui permettront d’évaluer les performances sportives des plus belles Italiennes.
En somme, 2 pays pour deux philosophies qui se rejoignent le temps d’évènements tels que le grand prix moto GP de Mugello. Mais pas seulement.
Les 2 Maisons TUDOR et DUCATI ont en effet décidé de pousser leur collaboration bien plus loin en s’associant depuis 2 ans maintenant dans le but de faire vibrer Ducatistis et autres amateurs de belles mécaniques.
Après la sortie du premier chronographe Fastrider il y a quelques années, TUDOR dévoilait à Bâle un partenariat encore plus poussé avec Ducati. D’un côté, un modèle « Black Shield » décliné en deux versions, d’un autre, la customisation d’une Diavel par le Roi Roberto Totti.
Un très beau programme pour un séjour qui nous a permis de comprendre ce partenariat très spécial entre les deux Maisons. Vous allez voir que lorsque la petite sœur de Rolex alias TUDOR se réveille au son d’une Ducati, les choses s’intensifient.
Voici donc en exclusivité pour Les Rhabilleurs, un reportage « Al dente » en 3 étapes qui, nous l’espérons, sera porteur de sensations fortes.
Part. 1 – Le monde Ducati
L’histoire de Ducati commence en 1926 à Bologne avec la production de composants pour l’amélioration de la transmission par radio. Domaine qui, à cette époque, représentait l’avenir. Difficile à croire, n’est-ce pas ?
La première 2 roues verra le jour bien plus tard, en 1946, avec ce fameux moteur auxiliaire appelé Cucciolo, destiné à s’adapter sur le cadre de bicyclettes.
Mais les choses évolueront très vite pour cette entreprise devenue mythique, au sein de laquelle les Ducatistis partent en véritable « pèlerinage » pour s’extasier devant les multiples Machines produites par la firme depuis 67 ans.
Un pèlerinage qui leur donnera d’autant plus envie d’avaler les routes sinueuses de Toscane à petite, moyenne ou grande vitesse pour éprouver ce sentiment de liberté que seul un bolide sur deux roues peut procurer.
Quant à nous, nous comprendrons au cours de cette première étape ainsi qu’à travers les dires d’Andrea Ferraresi – Responsable du centre de style Ducati – que la relation entre le monde horloger et celui de la moto se joue sur la performance ; légèreté, puissance, maniabilité d’un côté, précision et durabilité de l’autre ; le plaisir et l’esthétisme.
Mais alors, que dire lorsque cette recherche d’esthétisme est sublimée par le travail d’un artiste hors-pair ?
Part. 2 – The Black Shield by Tottimotori
C’est ce que nous avons découvert lors de notre passage dans le sacro-saint garage ou plutôt atelier privé de Sir Roberto Totti, figure emblématique de Tottimotori. Une véritable légende de la customisation de motos.
Derrière son air mystérieux se cache un véritable passionné qui répond aux attentes les plus extravagantes de ses clients en produisant des machines à la fois fascinantes, puissantes et uniques.
Pour la première fois de sa carrière il a accepté de travailler avec une marque dans le but de créer un modèle unique. Vous l’aurez compris, il s’agit de TUDOR.
De cette collaboration naîtra une machine fascinante, tout droit sortie d’un film de science fiction, sur laquelle on imaginerait bien Batman filer à travers Gotham City pour défier l’obscur banditisme de cette ville imaginaire.
Le résultat est tout simplement bluffant, fort, « Dark », à l’image des modèles de montres du même nom développés par TUDOR cette année, que Roberto Totti porte d’ailleurs très bien sur son bras tatoué.
Mais la Ducati Diavel revisitée par Tottimotori n’étant pas encore exploitable pour un tour de roue, nous le quittons à contre cœur, pour faire place à LA course. Celle que tous les Fans de vitesse attendent chaque année…
Part. 3 – The Race
Coincé entre les collines du nord de la Toscane se trouve le circuit de Mugello. La Mecque des aficionados de moto GP.
D’un côté celles et ceux qui choisissent les gradins pour perchoir, de l’autre les « vrais » Fans qui n’hésitent pas à planter leur tente plusieurs jours consécutifs pour rêver au son des engins de mort que développent soigneusement les ingénieurs des plus grandes firmes Motoristes.
Oh oui ça fait du bruit ! Et c’est BON !
Mais s’il y a une Mecque dans la Mecque, c’est au sein de l’écurie Ducati.
Tout y est propre, voir même clinique, à se demander si nous nous trouvons réellement en Italie. Les mécanos et ingénieur s’affairent autour des bolides qui se laisseront apprivoiser, ou pas, par ces pilotes fous pour qui sortir indemne d’un weekend de course n’est pas forcé.
A plus de 340 KM/H, les cavaliers et leurs montures attaquent les courbes inclinées de Mugello en poussant à l’extrême limite les lois de la gravité. Incroyable !
Mais que serait une course sans chronométrage ? Pas grand chose finalement.
Accompagnée de nos amis Hodinkee, nous prenons alors un malin plaisir à mesurer les laps de temps entre lesquels les Ducati traversent la ligne d’arrivée, nos montres Tudor Black Shield au poignet.
La nouvelle TUDOR Fastrider Black Shield composée d’un boîtier monobloc en céramique high-tech noire mate inrayable se veut en effet très performante en terme de chronométrage. Au-delà de son esthétique racé, ce modèle est le résultat d’une expertise acquise lors de la mise au point de la lunette qui équipe la ligne Pelagos.
Étanche à 150 mètres, équipé de poussoirs en prise directe et d’une couronne vissée en acier traités PVD, le boîtier de 42 mm abrite un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique disposant d’une réserve de marche d’environ 46 heures.
La force qui se dégage de ce boîtier prend plus de relief encore grâce aux éléments rouges – y compris la matière luminescente – qui ponctuent le cadran. Un joint rouge placé sous la glace saphir (voir photo ci-dessus) vient également souligner le contraste saisissant des 2 couleurs principales de la montre.
Autre teinte, autre expression : la TUDOR Fastrider Black Shield est également proposée dans une version qui allie le noir mat du boîtier et du cadran à une teinte bronze pour les aiguilles et les index. Cette version est disponible sur bracelet caoutchouc ou sur bracelet Alcantara beige surpiqué noir.
Il est malheureusement l’heure de les rendre à leurs propriétaires et de reprendre notre route vers le plus proche aéroport des images et des sons pleins la tête. Mais surtout en ayant compris à quel point une collaboration entre deux Maisons de renom peut prendre tout son sens lorsqu’elle est initiée par la passion…
A bon entendeur. Ciao !
[…] Mais si nous y étions ce weekend, ce n’était pas vraiment pour prendre le temps d’apprécier un ristreto à la terrasse d’un café de la Piazza Maggiore. Loin de là. C’est en effet pour vous faire revivre un voyage, que dis-je- un pèlerinage, que nous avons déjà vécu il y a tout juste 1 an : Souvenez-vous ! […]
[…] partis l’année dernière vivre un véritable pèlerinage Italien avec Tudor et Ducati (relire notre article ici), je me souviens m’être dit qu’une caméra n’aurait pas été de trop pour […]